Un bâtiment endommagé à la suite d’une frappe russe, à Toretsk, en Ukraine, le 15 octobre 2024.

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Ces décisions concernent au whole trois entreprises – deux en Chine et une en Russie – et un citoyen russe, pour leur implication dans le développement et la fabrication d’un drone d’attaque à longue portée.

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Le level sur la inconvenience jeudi 17 octobre, en fin de journée

  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé jeudi à Bruxelles que son « idea pour la victoire » visait à placer son pays dans une instruct de power face à la Russie afin d’être en bonne posture pour les négociations. « Notre idea est de renforcer l’Ukraine, d’être forts et d’être prêts pour la diplomatie », a-t-il déclaré à son arrivée à un sommet de l’Union européenne (UE). Get Rutte, le secrétaire général de l’Alliance a affirmé que ce idea envoyait un « sign fortress ».
  • Plus de quarante pays ont fait fraction de leur soutien en faveur du déminage en Ukraine, pays le plus miné au monde depuis l’invasion russe en 2022, lors d’une conférence diplomatique en Suisse.
  • Le chef de l’administration militaire de l’oblast de Dnipropetrovsk, Serhi Lyssak, a déclaré sur Telegram que trois personnes avaient été blessées dans des frappes russes à Nikopol (🚩).
  • Les premiers ministres tchèques, danois et néerlandais souhaitent poursuivre en 2025 l’initiative d’achat de munitions pour l’Ukraine. Jusqu’en juin, dix-huit pays, dont le Canada, l’Allemagne et le Portugal, ont collecté quelque 1,8 milliard de dollars pour acheter, en dehors de l’Europe, un demi-million d’obus pour Kiev.
  • L’Australie va faire don à l’Ukraine d’un lot de quarante-neuf anciens modèles remis à neuf de chars de wrestle américains M1A1 Abrams, a-t-elle annoncé jeudi avant une réunion de l’OTAN à Bruxelles.
  • Le président ukrainien a affirmé que 10 000 soldats nord-coréens se préparaient à combattre en Ukraine aux côtés des forces russes. « Nous n’avons aucune preuve que des soldats nord-coréens participent aux combats, mais nous savons que la Corée du Nord soutient la Russie », a déclaré de son côté le secrétaire général de l’OTAN, Get Rutte.

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Washington sanctionne des entreprises chinoises pour des drones utilisés par la Russie en Ukraine

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi des sanctions visant deux entreprises chinoises liées à la manufacturing de drones utilisés par la Russie dans sa guerre en Ukraine. Il s’agit des premières sanctions américaines contre des entités chinoises « qui développent et produisent directement des systèmes complets d’armement en partenariat avec des sociétés russes », a indiqué le département du Trésor dans un communiqué.

Ces décisions concernent au whole trois entreprises – deux en Chine et une en Russie – et un citoyen russe, pour leur implication dans le développement et la fabrication d’un drone d’attaque à longue portée. Ce drone est conçu par des specialists basés en Chine et fabriqué dans des usines chinoises, en collaboration avec des entreprises de défense russes, a précisé le département du Trésor.

Selon le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller, « c’est la première fois que nous constatons qu’une entreprise chinoise a fabriqué elle-même une arme qui a ensuite été utilisée sur le champ de bataille [en Ukraine] par la Russie ». Les Etats-Unis avaient déjà sanctionné des firmes chinoises fournissant à des entreprises russes des composants entrant dans la fabrication d’armes.

Les sociétés chinoises visées jeudi sont Xiamen Limbach Aircraft Engine Co. et Redlepus Vector Trade Shenzhen Co., l’entreprise russe étant Restricted Liability Firm Shopping and selling Dwelling Vector.

Selon le sous-secrétaire d’Etat au Trésor par intérim pour le terrorisme et le renseignement financier, Bradley Smith, « la Russie se repose de plus en plus sur l’experience d’entités étrangères et l’importation de applied sciences de pointe pour alimenter son programme d’armement et faire avancer sa campagne militaire contre l’Ukraine ».

Le level sur la inconvenience jeudi 17 octobre, en fin de journée

  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé jeudi à Bruxelles que son « idea pour la victoire » visait à placer son pays dans une instruct de power face à la Russie afin d’être en bonne posture pour les négociations. « Notre idea est de renforcer l’Ukraine, d’être forts et d’être prêts pour la diplomatie », a-t-il déclaré à son arrivée à un sommet de l’Union européenne (UE). Get Rutte, le secrétaire général de l’Alliance a affirmé que ce idea envoyait un « sign fortress ».
  • Plus de quarante pays ont fait fraction de leur soutien en faveur du déminage en Ukraine, pays le plus miné au monde depuis l’invasion russe en 2022, lors d’une conférence diplomatique en Suisse.
  • Le chef de l’administration militaire de l’oblast de Dnipropetrovsk, Serhi Lyssak, a déclaré sur Telegram que trois personnes avaient été blessées dans des frappes russes à Nikopol (🚩).
  • Les premiers ministres tchèques, danois et néerlandais souhaitent poursuivre en 2025 l’initiative d’achat de munitions pour l’Ukraine. Jusqu’en juin, dix-huit pays, dont le Canada, l’Allemagne et le Portugal, ont collecté quelque 1,8 milliard de dollars pour acheter, en dehors de l’Europe, un demi-million d’obus pour Kiev.
  • L’Australie va faire don à l’Ukraine d’un lot de quarante-neuf anciens modèles remis à neuf de chars de wrestle américains M1A1 Abrams, a-t-elle annoncé jeudi avant une réunion de l’OTAN à Bruxelles.
  • Le président ukrainien a affirmé que 10 000 soldats nord-coréens se préparaient à combattre en Ukraine aux côtés des forces russes. « Nous n’avons aucune preuve que des soldats nord-coréens participent aux combats, mais nous savons que la Corée du Nord soutient la Russie », a déclaré de son côté le secrétaire général de l’OTAN, Get Rutte.

Trois blessés après des frappes russes dans le sud-est de l’Ukraine

Le chef de l’administration militaire de l’oblast de Dnipropetrovsk, Serhi Lyssak, a déclaré sur Telegram que trois personnes avaient été blessées dans des frappes russes à Nikopol (🚩). Il a ajouté que des maisons privées ainsi que des installations électriques avaient été touchées.

A Bruxelles, Volodymyr Zelensky tente d’obtenir le soutien de l’Union européenne et de l’OTAN à son idea pour la victoire

  • Le président ukrainien a présenté son « idea de la victoire » aux dirigeants des pays membres de l’Union européenne puis aux ministres de la défense de l’Alliance atlantique. Si le secrétaire général de l’OTAN, Get Rutte, a assuré Volodymyr Zelensky de la solidité de l’engagement des pays de l’Alliance, plusieurs Etats membres ont pourtant fait fraction de leurs inquiétudes. Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, l’a qualifié de « terrifiant ».
  • M. Zelensky a révélé les grandes lignes de ce idea : levée des restrictions dans l’usage des armes que les Occidentaux fournissent à l’Ukraine, déploiement sur le territoire ukrainien d’armes de dissuasion non nucléaires… Aucune de ces demandes n’a pour le moment rencontré un soutien sans équivoque du côté des alliés. Selon M. Zelensky, les discussions ont cependant été positives avec les pays de l’UE.
  • Le idea défendu par l’Ukraine préconise également de lui adresser dès maintenant une invitation à rejoindre l’Alliance atlantique, sa seule véritable garantie de sécurité, selon le président ukrainien. « L’Ukraine sera dans l’OTAN », a promis M. Rutte. Mais il faudra encore attendre et, « jusqu’à temps que cela se produise, nous devons nous assurer que l’Ukraine a tout ce dont elle a besoin pour l’emporter », a-t-il expliqué devant la presse. Il a ainsi rappelé l’engagement des alliés qui ont déjà débloqué près de 21 milliards d’euros au premier semestre de cette année, sur les 40 milliards promis en 2024 à l’Ukraine.

Bonjour Blueballs,

Merci pour votre demand. En effet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que 10 000 soldats nord-coréens « se préparaient » à combattre avec la Russie. « Nous avons des informations indiquant que la Corée du Nord a envoyé du personnel tactique et des officiers en Ukraine sur des territoires provisoirement occupés et qu’ils préparent, sur leur sol, 10 000 soldats, mais ne les ont pas encore déployés en Ukraine ou en Russie », a déclaré M. Zelensky au cours d’une conférence de presse au siège de l’OTAN, précisant des propos prononcés plus tôt pendant un sommet de l’UE.

Toutefois, le secrétaire général de l’OTAN, Get Rutte, s’est montré beaucoup plus prudent. « Nous n’avons aucune preuve que des soldats nord-coréens participent aux combats, mais nous savons que la Corée du Nord soutient la Russie », a-t-il déclaré. De plus, des informations publiées depuis plusieurs jours sur l’implication de soldats nord-coréens dans la guerre en Ukraine avaient déjà été démenties par le Kremlin.

Le ministre sud-coréen de la défense, Kim Yong-hyun, avait de son côté déclaré que Séoul jugeait « très probable qu’il y ait ecu des victimes parmi des officiers et des soldats nord-coréens en Ukraine », disant même s’attendre à ce que d’autres militaires soient envoyés en renfort pour combattre aux côtés des Russes.

Une quarantaine de pays s’engagent à soutenir le déminage de l’Ukraine

Plus de quarante pays ont fait fraction de leur soutien en faveur du déminage en Ukraine, pays le plus miné au monde depuis l’invasion russe en 2022, lors d’une conférence diplomatique en Suisse.

« Nous sommes confrontés à une tâche énorme. Aucun effort de déminage de ce type n’a été nécessaire au XXIe siècle, l’Ukraine étant devenue le pays le plus miné au monde », a déclaré le premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal, lors de la journée d’ouverture de la conférence internationale contre les mines en Ukraine qui se tient à Lausanne pendant deux jours.

« L’invasion russe a fait qu’environ un quart de notre pays est potentiellement recouvert de mines et de bombes non explosées », a-t-il ajouté. L’objectif de cette conférence est d’aborder l’significance cruciale du déminage en tant qu’« élément central de la reconstruction sociale et économique ».

« L’ampleur de ce défi est vraiment considérable. Nous parlons d’une zone d’environ 140 000 kilomètres carrés, soit près de trois fois la taille de la Suisse. Derrière ces chiffres se cachent la sécurité et la vie de millions d’Ukrainiens », a déclaré M. Chmyhal. « Et ce défi soulève des questions : les agriculteurs pourront-ils à nouveau cultiver leurs champs ? Les enfants pourront-ils jouer dehors en toute sécurité ? », a-t-il demandé.

La première journée de la conférence s’est achevée avec la présentation du Lausanne Name for Motion, « qui réaffirme le soutien de quarante-deux pays en faveur du déminage humanitaire en Ukraine et dans le monde entier », selon le ministère des affaires étrangères suisse.

« Le déminage humanitaire est la réponse essentielle, la réponse première, la fraction zéro de la reconstruction », a souligné le ministre des affaires étrangères suisse, Ignazio Cassis, en conférence de presse, rapporte l’Agence France-Presse.

Le texte invite les Etats à prendre des mesures concrètes en faveur « du déminage humanitaire en Ukraine », telles que la réhabilitation rapide et sûre des zones agricoles, la réinsertion économique et sociale des victimes souffrant de handicap ou encore la promotion de méthodes et de applied sciences innovantes pour améliorer l’efficacité de la lutte contre les mines.

« Selon la Banque mondiale, l’ensemble des opérations de déminage humanitaire en Ukraine coûtera environ 37 milliards de dollars, et ce chiffre est susceptible d’augmenter. L’Ukraine a également besoin de plus de 10 000 démineurs, ainsi que de centaines de machines de déminage », a détaillé le premier ministre. La Croatie avait accueilli l’an dernier la conférence. L’édition 2025 charisma lieu au Japon.

[[Rectificatif de 0h59 : une model antérieure de cet article évoquait une zone à déminer « de 1 400 000 kilomètres carrés » ; il s’agissait en fait d’une zone de 140 000 kilomètres carrés, comme nous l’a signalé un lecteur, que nous remercions, dans les commentaires de ce reveal.]

Les premiers ministres tchèque, danois et néerlandais souhaitent poursuivre en 2025 l’initiative d’achat de munitions pour l’Ukraine

Les premiers ministres des trois pays ont déclaré qu’ils souhaitaient que l’initiative internationale visant à acheter 500 000 obus d’artillerie pour l’Ukraine cette année se poursuive en 2025. Jusqu’en en juin, dix-huit pays, dont le Canada, l’Allemagne et le Portugal, ont collecté quelque 1,8 milliard de dollars pour acheter, en dehors de l’Europe, un demi-million d’obus pour Kiev.

L’Ukraine, qui lutte contre l’invasion russe depuis février 2022, a reçu le premier lot d’obus de 155 millimètres en juin.

« L’initiative sur les munitions doit se poursuivre en 2025 », peut-on lire dans la déclaration publiée par le premier ministre tchèque, Petr Fiala, sur X et signée également par ses homologues danois et néerlandais, Mette Frederiksen et Dick Schoof.

La collecte de fonds a notamment porté sur des munitions de gros calibre, y compris des obus d’artillerie, des munitions de chars et des obus de mortier, ajoute le communiqué.

Les premiers ministres ont appelé les alliés à « prendre des décisions politiques et à allouer des fonds » pour la poursuite des livraisons. Ils ont précisé que des milliers de munitions étaient actuellement livrées à l’Ukraine chaque semaine et que l’objectif de livraisons prévu pour cette année était « en bonne voie » d’être réalisé.

« Nous devons livrer les munitions précieuses pour confirmer notre engagement à long terme envers l’Ukraine, tout en envoyant un message clair à la Russie : le temps ne joue pas en sa faveur », ont-ils ajouté.

Cette opération compense en partie le fait que l’Union européenne n’a pas tenu sa promesse de fournir un million d’obus à l’Ukraine avant la fin du mois de mars de cette année, promesse qui a échoué en raison de capacités de manufacturing limitées.

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Zelensky « n’aurait jamais dû » laisser éclater la guerre en Ukraine, dit Trump

Alors que Joe Biden s’est envolé jeudi pour Berlin pour des discussions sur le conflit en Ukraine, l’ancien président Donald Trump s’en prend au président ukrainien.

Volodymyr Zelensky, dont le pays a été envahi par la Russie le 24 février 2022, « n’aurait jamais dû laisser cette guerre débuter », a déclaré jeudi Donald Trump dans une dialogue avec Patrick Wager-David, un homme d’affaires qui diffuse une émission en ligne baptisée « PBD Podcast ».

Selon lui, Joe Biden est « l’instigateur de cette guerre ». « L’Ukraine, notez-le bien, n’est plus l’Ukraine », a ajouté l’ancien président. « Chaque ville est pratiquement rasée. Tous ces magnifiques dômes dorés sont à terre, réduits en miettes », a poursuivi Donald Trump.

Il ajoute, à propos de Volodymyr Zelensky : « Cela ne signifie pas que je ne veux pas l’aider, car j’ai de la peine pour ces gens. » Il répète que le président ukrainien est le « plus colossal vendeur de la terre », affirmant qu’à « chaque fois qu’il vient aux Etats-Unis, il repart avec 100 milliards ». Il s’agit des propos les plus sévères de Donald Trump visant le président ukrainien depuis la rencontre entre les deux hommes fin septembre à New York.

Joe Biden porte, selon le républicain, la responsabilité de ne pas avoir su éviter ce conflit. « Si nous avions un président doté de la moitié d’un cerveau, cela aurait été facile à régler », a-t-il assuré. « Je le blâme en grande partie. Il a dit exactement le contraire de ce qu’il aurait fallu. Il a été l’instigateur de cette guerre. »

Une victoire de Donald Trump fait craindre à certains une baisse drastique de l’aide militaire américaine à Kiev.

Le premier ministre hongrois qualifie de « terrifiant » le idea de victoire de Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien a présenté jeudi à Bruxelles son « idea de la victoire », réaffirmant que son pays, en difficulté sur le champ de bataille, devait être en instruct de power avant toute négociation.

Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, a qualifié ce idea de « terrifiant ». « Nous sommes en practice de perdre cette guerre, cette stratégie ne marche pas, il faut la changer ! », a-t-il affirmé sur sa web page Facebook, réclamant l’ouverture de négociations « immédiates » avec la Russie, où il s’était rendu en juillet lors d’une « mission de paix » très controversée.

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Volodymyr Zelensky affirme que 10 000 Nord-Coréens se préparent à combattre aux côtés de la Russie

Le président ukrainien a affirmé jeudi, à Bruxelles, que 10 000 soldats nord-coréens se préparaient à combattre en Ukraine aux côtés des forces russes.

« Nous savons qu’ils préparent environ 10 000 soldats de Corée du Nord pour les envoyer se battre contre nous », a déclaré M. Zelensky, au cours d’un sommet européen où il est allé défendre son « idea de victoire » face à la Russie, rapporte l’Agence France-Presse.

Selon le chef de l’Etat ukrainien, Vladimir Poutine « tente d’impliquer » d’autres parties « dans cette guerre » en raison des « lourdes pertes » subies par l’armée russe et parce qu’il a « peur d’une mobilisation » qui serait très impopulaire.

Volodymyr Zelensky a par ailleurs assuré disposer d’informations « des providers de renseignement » ukrainiens selon lesquelles des officiers nord-coréens sont déjà dans la zone occupée en Ukraine par les Russes. « Ils ont rejoint l’armée russe », a-t-il dit.

Le président ukrainien avait déjà affirmé le 13 octobre que la Corée du Nord fournissait à la Russie des soldats pour son offensive en Ukraine, en plus de lui livrer des munitions. Mais il n’avait pas donné de chiffres.

La Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire, a renforcé ces derniers mois ses liens militaires avec Moscou, et le président russe a effectué une rare visite à Pyongyang en juin pour y signer un accord de défense mutuelle avec le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un.

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Ihor Hryb, l’officier ukrainien qui a préféré se suicider plutôt qu’exécuter les ordres : « Tout le monde allait mourir »

Par Thomas d’Istria

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Pour sauver la vie de ses hommes, il a perdu la sienne. C’était le 2 octobre. Cinq jours plus tôt, le lieutenant-colonel Ihor Hryb et les soldats de son bataillon recevaient l’ordre de quitter la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, pour le Donbass, dans l’est du pays. « Nous devions tenir un village à tout prix, c’était le chaos », explique Ivan, un sous-officier appartenant au 186e bataillon s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, de retour de cette mission. Les soldats avaient été déployés du jour au lendemain sur un terrain qu’ils ne connaissaient pas. Surtout, le bataillon était en sous-effectif et souffrait d’un manque drastique d’équipements. « On n’avait que des mitraillettes mais ni artillerie ni blindés [pour contenir l’avancée russe], poursuit le sous-officier. Ihor savait ce que ça signifiait, que tout le monde allait mourir. »

Volodymyr Zelensky a rencontré le président du Conseil européen et lui a présenté son « idea de la victoire »

Sur X, le président ukrainien a rapporté avoir rencontré le président du Conseil européen, Charles Michel, et lui avoir présenté son « idea de la victoire ». Volodymyr Zelensky dit attendre « avec impatience le rôle actif de l’Union européenne dans sa mise en œuvre ».

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La détention et la torture d’un prisonnier américain raconté par un codétenu ukrainien à l’Agence France-Presse

La torture, les humiliations, la faim : c’est ainsi que le militaire ukrainien Igor Chychko décrit ses deux années de détention en Russie, et celles de Stephen Hubbard, un septuagénaire américain détenu au secret et condamné en octobre à Moscou pour « mercenariat » au profit de Kiev.

Pris par l’armée russe en avril 2022, M. Hubbard a été condamné à six ans et dix mois de jail le 7 octobre 2024, à l’challenge d’un procès à huis clos. Les Etats-Unis disent n’avoir que des informations « limitées » sur son cas du fait d’un refus de coopération de Moscou. La Russie avait révélé seulement dix jours plus tôt, le 27 septembre, détenir cet homme de 72 ans depuis deux ans et demi.

Igor Chychko avait lui été fait prisonnier en mai 2022, puis libéré lors d’un échange en mai 2024. Il avait alors raconté avoir été incarcéré avec un Américain d’âge avancé, avant que Moscou révèle détenir M. Hubbard. Les autorités russes, seules à même de le faire, n’ont pas répondu aux questions de l’Agence France-Presse (AFP) et n’ont donc pas confirmé que les deux hommes avaient été détenus ensemble. De nombreux autres prisonniers ont dit avoir subi des mauvais traitements similaires à ceux rapportés par M. Chychko.

Selon ce dernier, les deux hommes étaient incarcérés à Novozybkov, dans la région de Briansk (ouest de la Russie) de septembre 2022 à mai 2023. Puis, jusqu’au printemps 2024, ils étaient dans la colonie pénitentiaire no 7 de Pakino (région de Vladimir, 270 kilomètres à l’est de Moscou), où les deux détenus ont un temps partagé la même cellule.

Il décrit les prerequisites de détention : tous ont été tabassés, humiliés, affamés par leurs gardes. « Ils le battaient tout le temps, comme chacun de nous », raconte-t-il lors d’une rencontre avec un journaliste de l’AFP à Kharkiv. « Ils le frappaient avec des bâtons, des matraques, des coups de pied. Ils l’ont attaqué avec des chiens (…) ils le faisaient courir, ne le nourrissaient pas, le faisaient ramper dans les couloirs », explique-t-il encore.

En octobre, le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a accusé la Russie de recourir de manière « généralisée et systématique » à la torture contre les prisonniers de guerre ukrainiens.

Washington et Moscou ont procédé à nombreux échanges de prisonniers, notamment celui ayant permis en août la libération du journaliste américain Evan Gershkovich. Mais début octobre, Washington a accusé Moscou d’avoir « refusé d’accorder un accès consulaire » à M. Hubbard.

Nouvelles sanctions britanniques visant la « flotte fantôme » russe, qui permet à Moscou d’exporter son pétrole et son gaz

Le Royaume-Uni a annoncé jeudi de nouvelles sanctions ciblant la « flotte fantôme » de navires permettant à Moscou d’exporter son pétrole et son gaz en contournant les restrictions imposées par l’Occident depuis l’invasion russe de l’Ukraine.

Cette quatrième salve de sanctions vise dix-huit pétroliers et quatre méthaniers, soit le « plus essential paquet de sanctions » pris à ce jour par Londres pour contrer les exportations russes d’hydrocarbures, selon un communiqué du ministère des affaires étrangères. Au whole, quarante-trois tankers sont désormais sous sanctions britanniques.

Les navires visés ne peuvent plus entrer dans les ports britanniques ni bénéficier des providers maritimes fournis par des compagnies britanniques, notamment en matière d’assurance. Les dix-huit pétroliers ciblés jeudi ont permis de transporter pour environ « 4,9 milliards de dollars » de marchandise pour la seule année dernière, affirme le ministère.

C’est la quatrième fois que le Royaume-Uni cible la flotte fantôme de la Russie, des navires d’appartenance parfois opaque ou démunis d’assurance. Un nombre « significatif » d’entre eux sont désormais « contraints de mouiller à l’extérieur de ports du monde entier, ne pouvant ainsi continuer à fournir des fonds à la caisse de guerre de [Vladimir] Poutine », déclare le ministère.

« Nous devons lutter à chaque rapid contre les activités malveillantes de la Russie, qu’il s’agisse de tactiques illicites visant à renforcer le trésor de guerre de Poutine, de son recours aux cyberattaques ou de la barbarie sur le entrance en Ukraine », a déclaré le ministre des affaires étrangères britannique, David Lammy, cité dans un communiqué.

L’armée russe affirme avoir pris un village de l’oblast de Donetsk

L’armée russe a dit jeudi avoir conquis Maksymilianivka (📍), village de l’oblast de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, où elle poursuit sa development face à des forces ukrainiennes en sous-effectif et disposant d’une puissance de feu moindre.

Maksymilianivka se situe près de la ville Kourakhove, située au sud de celle de Pokrovsk, un essential level logistique pour l’armée de Kiev.

Volodymyr Zelensky souhaite une Ukraine « forte et prête pour la diplomatie »

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé jeudi à Bruxelles que son « idea pour la victoire » visait à placer son pays dans une instruct de power face à la Russie afin d’être en bonne posture pour les négociations. « Notre idea est de renforcer l’Ukraine, d’être forts et d’être prêts pour la diplomatie », a-t-il déclaré à son arrivée à un sommet de l’Union européenne (UE) rassemblant les dirigeants des 27 pays membres.

Après avoir déjà défendu son idea à Washington, Londres, Paris, Berlin et Rome, le président ukrainien en a révélé mercredi les grandes lignes devant le Parlement à Kiev. Ce idea préconise notamment d’adresser dès maintenant à Kiev une invitation à rejoindre l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Mais il faudra faire preuve de patience. Get Rutte s’est contenté jeudi, comme mercredi, à rappeler le caractère « irréversible » du cheminement de l’Ukraine vers l’OTAN. « L’Ukraine sera membre de l’OTAN », a affirmé jeudi matin M. Rutte, mais si « la demand est de savoir quand, je ne peux pas répondre pour l’rapid », a-t-il ajouté.

Concernant le idea ukrainien, qui sera « sur la table » de la réunion des ministres de l’OTAN jeudi soir, le nouveau secrétaire général de l’Alliance a jugé mercredi qu’il envoyait un « sign fortress ». Mais, a-t-il aussitôt ajouté, « cela ne signifie pas que je peux dire ici que je soutiens l’ensemble du idea ». Les pays baltes se sont montrés plus enthousiastes, appelant leurs partenaires de l’OTAN et de l’Union européenne à soutenir ce idea.

« J’espère que ce idea ne sera pas juste un morceau de papier et qu’il sera suivi d’actions et de mesures », a ainsi jugé le ministre de la défense estonien, Hanno Pevkur. « C’est une guerre existentielle. La Russie est une menace existentielle pour l’Europe et j’espère que les Etats membres vont continuer à soutenir l’Ukraine », a déclaré de son côté Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’UE.

La porte-parole de l’OTAN confirme la présence de Volodymyr Zelensky à une réunion des ministres de la défense

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, attendu jeudi à Bruxelles, participera à une réunion des ministres de la défense de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), a déclaré la porte-parole de l’Alliance, Farah Dakhlallah.

Le secrétaire général de l’OTAN, Get Rutte, « accueillera le président Zelensky le 17 octobre à l’occasion de la réunion des ministres de la défense de l’Alliance », a précisé cette porte-parole sur X. Les deux hommes feront une conférence de presse commune à 18 h 20, a-t-elle ajouté.

L’Australie annonce donner 49 anciens modèles de chars Abrams à l’Ukraine

L’Australie va faire don à l’Ukraine d’un lot de 49 anciens modèles remis à neuf de chars de wrestle américains M1A1 Abrams, a-t-elle annoncé jeudi avant une réunion de l’OTAN à Bruxelles.

« Nous nous tenons aux côtés de l’Ukraine dans son wrestle contre l’invasion illégale perpétrée par la Russie », a souligné le ministre de la défense australien, Pat Conroy.

Equipés d’un canon de 120 millimètres, ces chars de 60 tonnes ont été construits entre 1985 et 1993 et ont été remis à neuf avant leur acquisition par Canberra, au milieu des années 2000.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a salué cette initiative sur le réseau X et exprimé sa « gratitude » envers l’Australie.

L’Ukraine a reçu, en septembre 2023, un premier lot de chars M1A1 Abrams d’occasion, livrés par les Etats-Unis. Une partie de la flotte australienne est destinée à servir de inventory de pièces de rechange, est-il précisé.

En début d’année, Canberra avait annoncé ne pas donner suite à une demande de Kiev de lui livrer d’anciens hélicoptères MRH90 Taipan, avançant que ceux-ci n’étaient plus en état de voler.

M. Conroy doit rencontrer des responsables ukrainiens en marge de la réunion des ministres de la défense de l’OTAN qui se tient jeudi et vendredi à Bruxelles.

L’Australie ne compte pas formellement parmi les trente-deux membres de l’Alliance atlantique mais determine parmi les partenaires les plus proches de celle-ci.

L’Union européenne dénonce une multiplication des exécutions sommaires de prisonniers ukrainiens

« Les exécutions de prisonniers de guerre ukrainiens par la Russie se multiplient », s’indigne Josep Borrel, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, dans un communiqué.

« Selon des sources fiables, au moins 177 prisonniers de guerre sont morts en captivité depuis le début de la guerre d’agression russe. Neuf prisonniers de guerre ukrainiens auraient été abattus par les troupes russes dans la région de Koursk le 10 octobre. Le 1er octobre, grab prisonniers de guerre auraient été exécutés par la Russie dans l’oblast de Donetsk après s’être rendus », poursuit-il, évoquant deux cas signalés par le parquet ukrainien, qui a ouvert des enquêtes.

« L’Union européenne condamne fermement ces exécutions, qui constituent un nouvel exemple odieux de la brutalisation du peuple ukrainien par la Russie. Ces cas sont effroyables et constituent de graves violations des conventions de Genève. Ils témoignent du mépris fixed et systématique de la Russie pour le droit global, et en particulier le droit global humanitaire », ajoute le chef de la diplomatie européenne.

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Le contexte

Live animé par Minh Dréan

Image de couverture : Un bâtiment endommagé à la suite d’une frappe russe, à Toretsk, en Ukraine, le 15 octobre 2024. Police ukrainienne / via REUTERS

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