À quelques jours du début de l’élection pour la présidence de la Fédération française de rugby, Didier Codorniou, candidat à ce poste, a exprimé sa volonté de « remettre de l’ordre » dans l’encadrement des équipes de France.
Dans un entretien accordé à l’AFP, Didier Codorniou a souligné l’importance de « méthode, clarté et intransigeance » pour éviter les dérives, en particulier à la suite des événements de cet été. « La troisième mi-temps fait partie de l’ADN du rugby, mais la société évolue. Il faut s’adapter et être exemplaire », a-t-il expliqué. Selon lui, des postes de responsabilité comme le chef de liaison, supprimés ces dernières années, sont essentiels pour encadrer les joueurs lors des déplacements.
En matière de développement du rugby, Codorniou a insisté sur la nécessité de se concentrer sur le rugby à XV et sur la pratique féminine. « Le rugby compétition doit être prioritaire. Il ne suffit pas de distribuer des ballons dans les écoles », a-t-il précisé. Pour augmenter le nombre de licenciés, il propose également de renforcer les infrastructures, en particulier les vestiaires pour les filles.
Une stratégie bien ficelée
Codorniou a également évoqué ses projets financiers pour améliorer les installations, affirmant qu’il était « en capacité de lever une centaine de hundreds and hundreds d’euros » grâce à des partenariats publics et privés. Enfin, il a souligné sa volonté de démocratiser la Fédération en donnant la parole aux golf equipment et en lançant des discussions sur des thèmes importants comme la santé, les violences et la laïcité.
