Un immeuble résidentiel endommagé par les débris d’un missile en cours de restauration, dans l’oblast de Koursk, en Russie, le 26 septembre 2024.

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En début de semaine, Moscou avait affirmé avoir repris deux villages dans ce secteur et s’était engagé à poursuivre ses « actions » pour repousser les forces ukrainiennes hors de son territoire.

L’essentiel du samedi 12 octobre à 22 heures

  • L’armée ukrainienne « tient bon » face à la tentative de Moscou de repousser les positions ukrainiennes dans la région russe de Koursk, selon Volodymyr Zelensky. En début de semaine, Moscou avait affirmé avoir repris deux villages dans ce secteur et s’était engagé à poursuivre ses « actions » pour repousser les forces ukrainiennes hors de son territoire.
  • L’incendie du grand terminal pétrolier de Feodossia, situé dans la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par Moscou, a été maîtrisé, ont annoncé samedi les secours. « Il n’y a plus de flammes », a rapporté une source anonyme au sein des secours à l’agence de presse russe d’Etat RIA Novosti.
  • Volodymyr Zelensky s’est félicité samedi de l’issue de sa tournée européenne, qui avait pour objectif de présenter son « plan de victoire » pour contraindre la Russie à mettre fin à la guerre lancée en février 2022 par le Kremlin, et de réclamer plus d’armes pour repousser les troupes russes du territoire ukrainien. « Notre tâche commune est de se rapprocher d’une paix juste pour l’Ukraine et l’ensemble de l’Europe », écrit-il sur Telegram.
  • Selon le New York Times, les pertes russes s’élèvent au total à 115 000 morts et 500 000 blessés, mais l’armée recrute 25 000 à 30 000 hommes par mois, ce qui lui permet de conserver des effectifs à peu près constants. Septembre 2024 a été le mois le plus meurtrier pour l’armée russe depuis le début de son offensive à grande échelle en Ukraine, le 24 février 2022, selon des membres de l’administration et de l’armée américaines cités jeudi par le quotidien.

Tout le live

L’essentiel du samedi 12 octobre à 22 heures

  • L’armée ukrainienne « tient bon » face à la tentative de Moscou de repousser les positions ukrainiennes dans la région russe de Koursk, selon Volodymyr Zelensky. En début de semaine, Moscou avait affirmé avoir repris deux villages dans ce secteur et s’était engagé à poursuivre ses « actions » pour repousser les forces ukrainiennes hors de son territoire.
  • L’incendie du grand terminal pétrolier de Feodossia, situé dans la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par Moscou, a été maîtrisé, ont annoncé samedi les secours. « Il n’y a plus de flammes », a rapporté une source anonyme au sein des secours à l’agence de presse russe d’Etat RIA Novosti.
  • Volodymyr Zelensky s’est félicité samedi de l’issue de sa tournée européenne, qui avait pour objectif de présenter son « plan de victoire » pour contraindre la Russie à mettre fin à la guerre lancée en février 2022 par le Kremlin, et de réclamer plus d’armes pour repousser les troupes russes du territoire ukrainien. « Notre tâche commune est de se rapprocher d’une paix juste pour l’Ukraine et l’ensemble de l’Europe », écrit-il sur Telegram.
  • Selon le New York Times, les pertes russes s’élèvent au total à 115 000 morts et 500 000 blessés, mais l’armée recrute 25 000 à 30 000 hommes par mois, ce qui lui permet de conserver des effectifs à peu près constants. Septembre 2024 a été le mois le plus meurtrier pour l’armée russe depuis le début de son offensive à grande échelle en Ukraine, le 24 février 2022, selon des membres de l’administration et de l’armée américaines cités jeudi par le quotidien.

L’armée ukrainienne « tient bon » à Koursk, selon Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé samedi que Kiev « tient bon » face à la tentative de Moscou de repousser les positions ukrainiennes dans la région russe de Koursk, où l’Ukraine tient depuis le mois d’août des pans entiers de territoires.

« En ce qui concerne l’opération de Koursk, la Russie a tenté de faire reculer nos positions, mais nous tenons bon », a déclaré M. Zelensky lors de son allocution du soir. En début de semaine, Moscou avait affirmé avoir repris deux villages dans ce secteur et s’était engagé à poursuivre ses « actions » pour repousser les forces ukrainiennes hors de son territoire.

M. Zelensky a également expliqué samedi que la situation des forces ukrainiennes dans l’est de la région de Donetsk et dans le sud de Zaporijjia était « très difficile ». Selon Kiev, les attaques russes ont tué samedi deux personnes, un jeune de 19 ans dans une voiture civile et un retraité de 84 ans, à l’est de Donetsk.

Volodymyr Zelensky salue les résultats de sa tournée européenne pour les capacités ukrainiennes de défense et d’armement

Volodymyr Zelensky s’est félicité samedi de l’issue de sa tournée européenne, qui avait pour objectif de présenter son « plan de victoire » pour contraindre la Russie à mettre fin à la guerre lancée en février 2022 par le Kremlin, et de réclamer plus d’armes pour repousser les troupes russes du territoire ukrainien.

« Des lots de défense pour la défense militaire, la défense aérienne, des investissements dans la production de drones et d’autres armes en Ukraine sont le résultats d’une visite à Londres, Paris, Rome et Berlin », écrit-il sur Telegram. « Notre tâche commune est de se rapprocher d’une paix juste pour l’Ukraine et l’ensemble de l’Europe. »

L’incendie d’un terminal pétrolier en Crimée visé par l’Ukraine a été maîtrisé, selon les secours prorusses

L’incendie du grand terminal pétrolier de Feodossia, situé dans la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par Moscou, a été maîtrisé, ont annoncé samedi les secours. « Il n’y a plus de flammes », a rapporté une source anonyme au sein des secours à l’agence de presse russe d’Etat RIA Novosti. Selon cette source, les pompiers travaillent pour « refroidir » les réservoirs de combustible endommagés lors de ce sinistre d’importance. Ces derniers jours, d’immenses panaches de fumée continuaient de s’échapper du site, selon des vidéos de médias russes.

Image satellite datée du 8 octobre 2024 montrant le panache de fumée noire s’échappant du terminal pétrolier de Feodossia, en Crimée.

Si les autorités russes n’ont jamais communiqué la cause de l’incendie, elles n’ont pas démenti l’annonce de l’Ukraine, qui avait déclaré avoir frappé le terminal au moyen de missiles. Plus de 1 100 personnes ont été évacuées des alentours depuis le début de la semaine, avait affirmé auparavant le maire de Feodossia, Igor Tkatchenko.

En réplique aux bombardements russes depuis plus de deux ans et demi sur ses infrastructures et ses villes, l’Ukraine a multiplié les attaques contre des sites énergétiques russes afin de perturber la logistique de l’armée de Moscou, qui occupe toujours près de 20 % du territoire ukrainien.

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D’intenses combats signalés dans l’oblast russe de Koursk

« Des combats intenses se poursuivent dans la région de Koursk », écrit samedi le lieutenant Andri Kovalenko, chef du comité ukrainien de lutte contre la désinformation, sur Telegram. Après la reprise partielle de positions où les forces russes s’étaient infiltrées, ces dernières sont repassées à l’offensive, poursuit-il.

« La guerre y est mouvante, avec des manœuvres caractéristiques d’une zone boisée, il est donc important de ne pas tirer de conclusions définitives. Les combats sont intenses et la situation change constamment. D’ailleurs, les correspondants militaires russes tentent de passer le sujet sous silence, car les choses ne se passent pas comme ils le souhaitent », ajoute-t-il

L’armée russe avait annoncé mercredi avoir repris Novaïa Sorotchina (📍) et Pokrovski (📍), deux villages de la partie de l’oblast occupée depuis août par les forces ukrainiennes.

Vingt-quatre drones russes interceptés dans la nuit en Ukraine, selon l’armée

Vingt-quatre des vingt-huit drones lancés dans la nuit par les forces russes ont été interceptés et deux ont été détournés par brouillage, rapporte samedi l’armée ukrainienne sur Telegram. Elle signale, en outre, les tirs de plusieurs missiles, sans en préciser ni le nombre ni les conséquences.

Les pertes russes évaluées 115 000 morts et 500 000 blessés, rapporte le « New York Times »

Septembre 2024 a été le mois le plus meurtrier pour l’armée russe depuis le début de son offensive à grande échelle en Ukraine, le 24 février 2022, selon des membres de l’administration et de l’armée américaines cités jeudi par le New York Times.

Selon le quotidien, les pertes russes s’élèvent au total à 115 000 morts et 500 000 blessés, mais l’armée recrute 25 000 à 30 000 hommes par mois, ce qui lui permet de conserver des effectifs à peu près constants.

« C’est un peu la façon dont les Russes mènent la guerre, en ce sens qu’ils continuent à jeter des masses dans [la bataille]. Et je pense que nous continuerons à voir des pertes élevées du côté ukrainien », poursuit-il, citant un membre de l’état-major américain.

Les autorités ukrainiennes ne communiquent pas plus que leurs homologues russes au sujet de leurs pertes, pas même auprès de Washington, mais, selon un autre responsable américain interrogé par le NYT, elles s’élèvent à plus de 57 500 tués et 250 000 blessés, soit la moitié de celles de l’armée russe.

Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, cherche à éviter une mobilisation de grande ampleur, politiquement risquée, en offrant des primes et des soldes considérables aux engagés volontaires, mais un haut fonctionnaire du Pentagone, interrogé par le quotidien s’interroge sur la viabilité à long terme de ces mesures. « Nous observons de très près combien de temps il pourra tenir », dit-il.

Un dépôt pétrolier russe touché dans la partie occupée de l’oblast de Louhansk, selon l’armée ukrainienne

L’armée ukrainienne annonce samedi avoir touché un dépôt de carburant de Rovenki (📍), dans la partie occupée de l’oblast de Louhansk, où un incendie s’est, selon elle, déclaré.

« L’opération a été menée par les forces et les moyens de la direction générale du renseignement du ministère de la défense de l’Ukraine [HUR, le renseignement militaire], en coopération avec d’autres composantes des forces de défense », précise-t-elle sur Telegram, ajoutant que le dépôt, qui permet d’approvisionner les troupes russes, avait déjà été endommagé.

L’armée russe dit avoir intercepté 47 drones ukrainiens

Quarante-sept drones ukrainiens ont été interceptés dans la nuit, annonce samedi le ministère de la défense russe.

Dix-sept ont été abattus dans le kraï de Krasnodar, seize en mer d’Azov, douze dans l’oblast de Koursk et deux dans celui de Belgorod, précise-t-il sur Telegram.

Le point sur la situation vendredi 11 octobre à 21 heures

  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré vendredi souhaiter voir la guerre avec la Russie se terminer en 2025, en bouclant une tournée européenne à Berlin. Il a obtenu la promesse du chancelier, Olaf Scholz, que l’aide allemande ne faiblirait pas.
  • Lors de son tête-à-tête avec M. Scholz, le dirigeant ukrainien devait renouveler son appel à l’Allemagne pour qu’elle lui livre davantage d’armes, notamment des missiles à longue portée pouvant toucher le territoire russe en profondeur. Olaf Scholz a jusqu’ici catégoriquement refusé de fournir des Taurus, missiles sophistiqués d’une portée d’environ 500 kilomètres, par crainte d’une escalade entre l’OTAN et le Kremlin.
  • La tournée de Volodymyr Zelensky a eu lieu alors que les forces russes continuent à progresser dans l’est de l’Ukraine et que les bombardement contre les infrastructures critiques se multiplient avant l’hiver.
  • Dans la nuit de jeudi à vendredi, des frappes nocturnes russes ont tué quatre personnes, et en ont blessé dix autres dans la région d’Odessa (Sud).
  • Après de premières étapes à Londres et Paris, où il a démenti toute discussion en cours sur un quelconque cessez-le-feu, Volodymyr Zelensky s’est entretenu jeudi avec la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni. « L’Ukraine n’est pas seule, et nous serons à ses côtés aussi longtemps que nécessaire », a-t-elle affirmé.
  • Auparavant, Volodymyr Zelensky avait été reçu à Paris par Emmanuel Macron qui l’avait assuré que l’aide de la France se poursuivait « conformément à ses engagements ».
  • Cette tournée a été organisée aussi à moins d’un mois de l’élection présidentielle américaine, dont l’issue incertaine fait craindre à Kiev pour la pérennité du soutien de Washington. Les conséquences d’une éventuelle victoire de Donald Trump ont toutefois été minimisées par le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, jeudi : « Je suis absolument convaincu que les Etats-Unis seront partie prenante, parce qu’ils comprennent que ce n’est pas seulement de l’Ukraine qu’il s’agit mais aussi d’eux-mêmes. »

Un tribunal russe ordonne l’arrestation in absentia d’un journaliste de CNN

Un tribunal russe a ordonné vendredi l’arrestation de Nick Paton Walsh, un journaliste de la chaîne CNN, actuellement hors de Russie. Il est accusé d’avoir franchi illégalement la frontière avec l’Ukraine pour réaliser un reportage dans la région de Koursk, partiellement occupée par l’armée ukrainienne.

Moscou a multiplié ces dernières semaines les enquêtes contre une dizaine de journalistes étrangers accusés d’avoir pénétré en Russie lors de l’avancée de l’armée ukrainienne dans cette région en août. Lundi, la justice russe avait déjà ordonné les mêmes mesures in absentia contre deux journalistes italiennes de la radio-télévision publique RAI, elles aussi accusées d’avoir pénétré illégalement en Russie dans les mêmes circonstances.

Selon le code pénal russe, cette accusation est punissable d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison.

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En Ukraine, enquête pour « crime de guerre » après la mort d’une journaliste en détention en Russie

Le Parquet général ukrainien a annoncé vendredi avoir ouvert une enquête pour « crime de guerre » après la mort en détention en Russie d’une journaliste ukrainienne, Victoria Rochtchina, arrêtée par les forces russes en territoires occupés d’Ukraine. « La procédure pénale ouverte pour sa disparition a été requalifiée en crime de guerre associé à un meurtre avec préméditation », a déclaré le parquet dans un communiqué cité par l’Agence France-Presse (AFP).

Victoria Rochtchina, 27 ans, est morte le 19 septembre, d’après une lettre du ministère de la défense russe reçue par sa famille en Ukraine jeudi, rapporte l’ONG Reporters sans frontières (RSF). Son décès a été confirmé jeudi par les autorités ukrainiennes, mais la cause et les circonstances demeurent inconnues. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré vendredi sur les réseaux sociaux que la mort de Mme Rochtchina était « un véritable coup dur » pour de « nombreux journalistes ukrainiens qui [la] connaissaient ». « Il y a encore beaucoup d’autres journalistes, personnalités publiques, leaders politiques (…) et gens ordinaires en captivité russe », a-t-il poursuivi, en précisant avoir soulevé le problème de leur libération lors de sa rencontre avec le pape dans la matinée.

L’Union européenne (UE) est « consternée » par la nouvelle du décès de Victoria Rochtchina et « exige une enquête approfondie et indépendante pour éclaircir toutes les circonstances », a déclaré Peter Stano, porte-parole du chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell.

« La journaliste ukrainienne Victoria Rochtchina est morte dans les geôles russes : RSF exige une enquête sur les circonstances de sa mort. »

Après la remise du Nobel de la paix : le chef de l’ONU appelle à « éliminer » les armes nucléaires, des « engins de mort »

Dans un contexte de guerre enlisée en Ukraine, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé vendredi les dirigeants mondiaux à faire preuve de « clairvoyance » et à « éliminer » les « engins de mort » que sont les armes nucléaires, après la remise du Nobel de la paix à un groupe oppoosé aux armes atomiques.

« Les armes nucléaires restent un danger clair et présent pour l’humanité, qui apparaît à nouveau dans la rhétorique quotidienne des relations internationales », estime M. Guterres. « Il est temps que les dirigeants mondiaux soient aussi clairvoyants que les hibakusha et considèrent les armes nucléaires pour ce qu’elles sont : des engins de mort qui n’offrent ni sûreté, ni protection, ni sécurité », a-t-il exhorté. « La seule façon d’éliminer la menace des armes nucléaires est de les éliminer complètement. »

Ce prix Nobel de la paix à Nihon Hidankyo survient alors que Moscou a, à plusieurs reprises, agité la menace nucléaire pour dissuader l’Occident d’apporter de l’aide militaire à l’Ukraine, qui tente depuis deux ans et demi de repousser l’invasion russe déclenchée en février 2022.

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Volodymyr Zelensky dit vouloir la fin de la guerre avec la Russie en 2025

Le président ukrainien a déclaré vendredi souhaiter voir la guerre avec la Russie se terminer en 2025. Dans cette optique, il a donc appelé depuis Berlin l’Allemagne à ne pas réduire son aide à Kiev, comme elle l’a prévu. « L’Ukraine (…) veut une fin juste et rapide de cette guerre (…) je voudrais voir cela pas plus tard que l’année prochaine, [en] 2025 », a dit Volodymyr Zelensky au côté du chancelier allemand, Olaf Scholz, soulignant qu’il est « très important pour nous que l’assistance ne baisse pas l’année prochaine ».

Olaf Scholz assure à Volodymyr Zelensky que le soutien de Berlin à Kiev « ne faiblira pas »

« Notre soutien pour l’Ukraine ne faiblira pas », a assuré le chancelier allemand, Olaf Scholz, en recevant le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, vendredi à Berlin. « Nous n’accepterons pas de paix dictée par la Russie », a également dit Olaf Scholz avant des entretiens avec le chef de l’Etat ukrainien, en visite dans la capitale allemande dans le cadre d’une tournée européenne éclair visant à obtenir davantage de soutien militaire pour faire face à l’invasion russe.

Volodymyr Zelensky est arrivé en Allemagne pour rencontrer le chancelier Olaf Scholz et le président Frank-Walter Steinmeier

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé en début d’après-midi à Berlin pour y rencontrer le chancelier Olaf Scholz dans le cadre d’une mini-tournée européenne destinée à obtenir davantage de soutien face à l’invasion russe et présenter son « plan de victoire ».

Il doit dans un premier temps s’entretenir avec Olaf Scholz à la chancellerie, puis rencontrera plus tard son homologue comme président, Frank-Walter Steinmeier. Le dirigeant ukrainien devrait renouveler son appel à l’Allemagne, le plus grand fournisseur d’aide militaire après les États-Unis, pour qu’elle lui livre davantage d’armes, notamment des missiles à longue portée.

Malgré les pressions, y compris au sein de sa coalition avec les Verts et les libéraux, le social-démocrate Olaf Scholz a jusqu’ici catégoriquement refusé de fournir des Taurus, missiles de croisière d’une portée de quelque 500 kilomètres, par crainte d’une escalade entre l’Otan et le Kremlin, qui brandit régulièrement la menace nucléaire. Les alliés interdisent aussi jusqu’ici à Kiev d’utiliser leurs armes pour frapper des cibles militaires en profondeur sur le territoire russe.

Après de premières étapes à Londres et Paris, où il a démenti toute discussion sur un quelconque cessez-le-feu, Volodymyr Zelensky s’était entretenu hier soir à Rome avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, puis ce matin avec le pape François. La tournée intervient à moins d’un mois de la présidentielle américaine, dont l’issue incertaine fait craindre, à Kiev, pour la pérennité d’un soutien américain essentiel.

La Russie revendique la prise de deux villages proches de Donetsk, dont un avait déjà été annoncé pris par l’armée russe la semaine dernière

L’armée russe a revendiqué la conquête de Jelanne Drouhe et Ostrivsske, deux villages situés à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Donetsk (est de l’Ukraine), pendant que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est en pleine tournée européenne en quête d’un soutien accru, la situation sur le front ne cessant de se dégrader pour ses troupes.

La Russie avait déjà revendiqué la prise de Jelanne Drouhe la semaine passée, et le ministère n’explique pas cette seconde revendication. Les deux villages sont situés dans la zone de Pokrovsk, ville-clé pour la logistique ukrainienne et cible des forces russes qui avancent depuis des mois dans la région, face à des forces ukrainiennes en manque d’armes et d’hommes.

En Crimée, le terminal pétrolier touché lundi toujours en feu, d’après le maire de Feodossia

L’important terminal pétrolier de Feodossia en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, était toujours en proie à un incendie vendredi, cinq jours après une frappe menée lundi par l’Ukraine, d’après Kiev. « Le travail se poursuivra jusqu’à ce que [le feu] soit (…) éteint », a fait savoir Igor Tkatchenko, le maire de la ville de Feodossia abritant le terminal, sur Telegram.

Le responsable a ainsi reconnu que le site pétrolier était toujours en feu, signe de l’ampleur du sinistre d’où émanaient ces derniers jours d’immenses panaches de fumée. Il a néanmoins assuré que la situation était « stabilisée » et « entièrement sous contrôle », d’après lui. Les autorités russes n’ont pas nommé la cause de l’incendie, mais elles n’ont pas démenti l’annonce de l’Ukraine qui dit avoir frappé le site avec des missiles. Au total, plus de 1 100 personnes ont été évacuées des alentours depuis le début de la semaine, selon M. Tkatchenko.

Une image satellite montrant le feu et la fumée s’élevant d’un dépôt de pétrole à Feodossia, en Crimée, le 8 octobre 2024.

Volodymyr Zelensky est arrivé au Vatican pour rencontrer le pape dans le cadre de sa tournée européenne

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé vendredi au Vatican pour rencontrer le pape François dans le cadre de sa tournée européenne visant à obtenir davantage de soutien face à l’invasion russe.

Il s’agit de la deuxième audience privée au Vatican pour le président ukrainien après une rencontre en mai 2023, mais les deux hommes se sont également rencontrés en juin cette année lors du sommet du G7 dans le sud de l’Italie.

Volodymyr Zelensky est accueilli par monseigneur Leonardo Sapienza au Vatican, avant sa rencontre avec le pape, vendredi 11 octobre 2024.
  • L’essentiel du samedi 12 octobre à 22 heures

Le contexte

Image de couverture : Un immeuble résidentiel endommagé par les débris d’un missile en cours de restauration, dans l’oblast de Koursk, en Russie, le 26 septembre 2024.
MARY GELMAN POUR « LE MONDE »

Ce live a également été animé par : Solène L’Hénoret, Marie Pouzadoux, Jean-Philippe Lefief, Agnès Gautheron, Cécile Bouanchaud, Anna Villechenon, Grégor Brandy, Glenn Cloarec, Pierre Bouvier, Aurélie Collas et Louise Vallée.

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