En plein procès Pelicot, cela n’aurait pas été du meilleur effet d’enterrer la commission d’enquête parlementaire sur la soumission chimique commencée le 8 avril dernier, sous l’impulsion du gouvernement Attal, par la députée Sandrine Josso (Modem) et la sénatrice Véronique Guillotin (MR).
Mise en suspens par les turpitudes actuelles de la politique française, le nouveau gouvernement finalement constitué par Michel Barnier a décidé ce mardi de relancer celle-ci et de la confier à celles qui la conduisaient jusqu’alors.
Une mission d’enquête qui outre son actualité retentissante avec le procès des viols de Mazan, résonne également au parlement, puisque la députée rapporteuse Sandrine Josso a elle-même été victime de ce procédé, accusant le sénateur Joël Guerriau (Horizons) de l’avoir droguée à l’ecstasy en vue de l’agresser sexuellement.