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Suppression de postes dans la fonction publique, taxation des très hauts revenus… Le gouvernement présente un projet de loi de budget 2025 sous le signe de la rigueur.

Ce qu’il faut retenir du projet de budget 2025 

  • L’Etat devrait contribuer pour moitié aux baisses de dépenses voulues par le gouvernement, à hauteur de 20 milliards d’euros. Les ministères du travail, de la santé ou l’aide au développement sont particulièrement visés par la cure de rigueur, tandis que seront partiellement épargnés les ministères ayant bénéficié d’une loi de programmation pluriannuelle, comme le ministère des armées qui bénéficiera de 3,3 milliards d’euros supplémentaires.
  • Quatre mille postes d’enseignants en moins. L’éducation nationale, premier poste de dépenses de l’Etat, prévoit 4 000 postes d’enseignants en moins par rapport à 2024, principalement en maternelle et en élémentaire. La Rue de Grenelle justifie cette baisse des postes enseignants par « la baisse du nombre d’élèves, qui devrait s’accélérer avec 97 000 élèves en moins à la rentrée 2025 ». Le budget prévoit, en revanche, le financement de 2 000 accompagnants d’élèves en set de handicap (AESH) supplémentaires.
  • Les dépenses de la santé au cœur du tour de vis budgétaire. Le déficit de la branche maladie s’est creusé à 14,6 milliards d’euros en 2024, alors que le gouvernement prévoyait il y a un an un déficit limité à 8,5 milliards. Le gouvernement souhaite réduire la allotment de l’Assurance-maladie dans le remboursement des consultations médicales, ambitionne des baisses de tarifs des médicaments et « un effort sur la pertinence des prescriptions médicales », un rognage sur les indemnités journalières perçues en cas d’arrêt maladie et également le file de six mois de l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation.
  • Coup de rabot dans la justice. Didier Migaud, ministre de la justice, avait prévenu. Finalement, le projet de loi de budget prévoit un budget de 10,2 milliards d’euros (contre 10,1 en 2024), loin des objectifs de la loi de programmation : le texte porté par Eric Dupond-Moretti, ancien garde des sceaux, prévoyait un budget de 10,7 milliards d’euros.
  • Les collectivités sollicitées pour 5 milliards d’euros. Le significant dispositif prévu est un fonds d’épargne imposé aux 450 « plus grosses » collectivités, pour un coup de frein de 3 milliards d’euros sur la dépense. Sont également prévus un gel de la revalorisation annuelle des recettes de TVA touchées par les collectivités (1,2 milliard d’euros) et la réduction du fonds de compensation pour la TVA (800 hundreds and hundreds).
  • Les entreprises devraient rapporter 13,6 milliards d’euros de recettes fiscales. Outre une baisse des exonérations de cotisations patronales (4,7 milliards) ou des aides à l’apprentissage (1,2 milliard), les entreprises devront s’acquitter d’impôts en hausse pour un complete de 13,6 milliards d’euros. Les sociétés dont le chiffre d’affaires dépasse 1 milliard d’euros, soit environ 400 entreprises, s’acquitteront d’une « contribution exceptionnelle » sur leurs bénéfices, qui doit rapporter 8 milliards d’euros en 2025. Le gouvernement a promis qu’elle durerait deux ans.
  • Quelque 65 000 contribuables mis à contribution. Les ménages les plus aisés, dont le revenu fiscal dépasse 250 000 euros pour les célibataires, veufs, divorcés, et 500 000 euros pour les couples, devront payer davantage que la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus déjà en place. Et ce, pendant trois ans. Le renforcement de ce mécanisme, qui doit rapporter 2 milliards d’euros, revient à mettre en place un taux minimal d’imposition de 20 % pour limiter le recours à l’optimisation fiscale.
  • Une taxe sur l’électricité relevée permettrait de récolter 3 milliards d’euros. La TICFE avait été abaissée durant la crise inflationniste. Elle sera relevée à un niveau supérieur à celui d’avant la crise, mettant définitivement fin au bouclier tarifaire. Bercy garantit finalement une baisse de 9 % du tarif réglementé en 2025.

Ce que l’on sait déjà du projet de budget 2025 présenté en conseil des ministres à 18 heures

  • L’objectif répété par le nouveau gouvernement est de trouver 60 milliards d’euros en 2025, en économisant 40 milliards d’euros et en trouvant 20 milliards d’euros de recettes supplémentaires. L’exécutif cherche à ramener le déficit à 5 % du PIB dès 2025, alors qu’il pourrait être de 6,1 % cette année, pour revenir sous la limite des 3 % tolérée par Bruxelles en 2029.
  • Parmi les 20 milliards de recettes fiscales, le gouvernement prévoit une surtaxe sur les bénéfices des trois cents plus grandes entreprises, qui pourrait rapporter 8 milliards d’euros. Aussi, Bercy a fait savoir que 0,3 % des contribuables de l’impôt sur le revenu, soit 65 000 foyers fiscaux, s’acquitteraient d’une contribution « exceptionnelle ». Sont aussi à l’étude une révision des cotisations sociales ou encore un malus écologique durci pour les transports polluants, voire une taxe sur le secteur aérien et sur l’électricité.
  • Pour économiser 40 milliards, l’exécutif table sur une réduction des dépenses de l’Etat de 20 milliards, dont 5 sur les dotations aux collectivités locales. Les dépenses sociales et de santé pourraient baisser de 15 milliards, avec un file de l’indexation des retraites sur l’inflation de six mois envisagé.
  • Quel calendrier ? Le projet de loi est présenté ce soir à 18 heures en conseil des ministres et pourrait être discuté par les parlementaires jusqu’au 21 décembre. Si le gouvernement se dit ouvert au dialogue avec les parlementaires, l’Assemblée nationale demeure fracturée en trois blocs réticents aux concessions. En conséquence, le budget pourrait être adopté sans vote, en recourant à l’article 49.3 de la Structure.

Le point sur l’actualité politique jeudi à 14 heures

  • Les prises de plan sur le budget 2025 ont continué jeudi, alors que le projet de loi de budget doit être présenté en conseil des ministres à 18 heures, avec le double objectif de réaliser 40 milliards d’euros d’économies et de trouver 20 milliards d’euros de recettes supplémentaires.
  • Olivier Faure, le patron du Parti socialiste, a dit ne voir qu’un « paravent » dans l’scheme affichée par Michel Barnier de mettre en œuvre une contribution exceptionnelle des Français et des entreprises les plus riches. Selon lui, les principales victimes du projet de budget sont les retraités, les malades et les chômeurs.
  • « Notre préoccupation, c’est qu’on réduise le déficit public essentiellement en faisant des économies », a déclaré le député macroniste Thomas Cazenave, qui a rejeté toute hausse des cotisations sociales des entreprises et déclare que son groupe ne « veut pas voir augmenter les impôts de celles et ceux qui travaillent ».
  • Au contraire, selon la députée Aurélie Trouvé (La France insoumise), nouvelle présidente de la commission des affaires économiques, « le problème, ce ne sont pas les dépenses publiques, c’est le fait qu’il y ait eu de moins en moins de recettes » ces dernières années. « Il faut aller chercher l’argent là où il est, chez les plus riches, les ultrariches, et les multinationales », a-t-elle fait valoir.
  • « Je soutiens Michel Barnier », a déclaré Valérie Pécresse, présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France. « On a mis la poussière sous le tapis » en matière de budget publiques, a-t-elle jugé, ce qui contraint à ses yeux le premier ministre à un « budget de colmatage ».
  • Le garde des sceaux, Didier Migaud, a répété qu’il a négocié avec Michel Barnier pour préserver les moyens de la justice, soutenant qu’« on ne peut pas attendre de la justice sans (…) donner les moyens nécessaires ».

Tout le stay

4 000 postes d’enseignants en moins : les syndicats dénoncent une « saignée »

« Une véritable saignée », un « sabordage de l’école publique » : la suppression de 4 000 postes d’enseignants dans le budget 2025 de l’éducation nationale, principalement en maternelle et en élémentaire, a scandalisé des syndicats déjà peu convaincus par les premiers pas de la nouvelle ministre.

La rue de Grenelle justifie cette baisse des postes enseignants par « la baisse du nombre d’élèves qui devrait s’accélérer avec 97 000 élèves en moins à la rentrée 2025 ».

Le budget prévoit, en revanche, le financement de 2 000 AESH (accompagnants d’élèves en set de handicap) supplémentaires.

Avec une baisse globale de quelque 2 000 postes, l’éducation nationale fournit l’essentiel des suppressions d’emplois de fonctionnaires pour l’Etat et ses opérateurs (2 201 au complete).

Dans le détail des postes d’enseignants en moins, le premier degré public (maternelle et élémentaire) est le plus touché avec une baisse de 3 155 postes. Le second degré public (collèges et lycées) perd 180 postes, le premier degré privé 660 et enfin le second degré privé 40, selon le ministère.

Le budget à peine dévoilé, les syndicats enseignants, déjà peu rassurés par le manque d’experience de la nouvelle ministre Anne Genetet, ont laissé éclater leur colère.

Guislaine David, la secrétaire générale de la FSU-Snuipp, premier syndicat en maternelle et élémentaire, a dénoncé un « sabordage de l’école publique » sur le réseau social X. « Mais où est la priorité donnée à l’école ? », a-t-elle demandé.

« Une saignée monstrueuse pour l’Education nationale »« une honte absolue », a déploré dans un communiqué le Snalc.

Sophie Vénétitay, à la tête du Snes-FSU, premier syndicat du second degré, a elle estimé sur X que « Michel Barnier sacrifie l’Ecole publique. Indigne et irresponsable ! »

« 4 000 postes, c’est énorme. On fait littéralement un tête à queue, c’est scandaleux », a encore protesté auprès de l’AFP Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale de la CFDT Education.

Les syndicats alertent régulièrement sur le fait que l’objectif affiché de mettre un professeur devant chaque classe est loin d’être rempli et insistent sur la nécessité de rendre plus attractif le métier, alors que plus de 3 000 postes ont été non pourvus aux concours enseignants du public et du privé cette année.

Le chief insoumis Jean-Luc Mélenchon a également vivement réagi sur X : « 4 000 postes en moins dans l’Education. Après avoir propagé la misère, voici l’organisation de l’lack of knowledge. Ce budget est une calamité », s’est-il insurgé.

« Et en parallèle de ces suppressions, on demande aux enseignants de maternelle ou d’élémentaire un objectif d’inclusion des élèves en set de handicap. On nous annonce 2 000 postes d’AESH en plus mais on sait pertinemment que personne ne veut faire ce métier pas suffisamment payé », a pointé Mme Nave-Bekhti.

L’an dernier, le projet de loi de budget 2024 prévoyait la suppression de 2 500 postes d’enseignants, justifiée également par la baisse démographique, estimée par le ministère à 83 000 élèves en moins à la rentrée 2024. Mais pour permettre la mise en œuvre de la réforme dite du « choc des savoirs », Gabriel Attal avait décidé d’annuler la suppression des 484 postes prévus dans le second degré et d’en créer 574.

Ces postes d’enseignant supplémentaires devaient permettre d’assurer en priorité la mise en place des groupes de niveau en français et en mathématiques. Auparavant, l’Etat avait supprimé 1 500 postes en 2023, près de 2 000 postes en 2022.

Le budget de l’Education pour 2025 s’élève à 63 milliards d’euros, globalement accurate par rapport à 2024.

Le ministère met en avant une hausse de « 834 hundreds and hundreds d’euros » par rapport au budget 2024 tel qu’il était à l’arrivée en poste d’Anne Genetet, nommée en septembre. Mais cette augmentation est en fait plus modeste si on la compare au budget fashioned voté il y a un an, automobile entre-temps l’enveloppe a été réduite de quelque 700 hundreds and hundreds d’euros en février. Le ministère guarantee que « l’école restera le premier budget de la nation ».

Ce qu’il faut retenir du projet de budget 2025 

  • L’Etat devrait contribuer pour moitié aux baisses de dépenses voulues par le gouvernement, à hauteur de 20 milliards d’euros. Les ministères du travail, de la santé ou l’aide au développement sont particulièrement visés par la cure de rigueur, tandis que seront partiellement épargnés les ministères ayant bénéficié d’une loi de programmation pluriannuelle, comme le ministère des armées qui bénéficiera de 3,3 milliards d’euros supplémentaires.
  • Quatre mille postes d’enseignants en moins. L’éducation nationale, premier poste de dépenses de l’Etat, prévoit 4 000 postes d’enseignants en moins par rapport à 2024, principalement en maternelle et en élémentaire. La Rue de Grenelle justifie cette baisse des postes enseignants par « la baisse du nombre d’élèves, qui devrait s’accélérer avec 97 000 élèves en moins à la rentrée 2025 ». Le budget prévoit, en revanche, le financement de 2 000 accompagnants d’élèves en set de handicap (AESH) supplémentaires.
  • Les dépenses de la santé au cœur du tour de vis budgétaire. Le déficit de la branche maladie s’est creusé à 14,6 milliards d’euros en 2024, alors que le gouvernement prévoyait il y a un an un déficit limité à 8,5 milliards. Le gouvernement souhaite réduire la allotment de l’Assurance-maladie dans le remboursement des consultations médicales, ambitionne des baisses de tarifs des médicaments et « un effort sur la pertinence des prescriptions médicales », un rognage sur les indemnités journalières perçues en cas d’arrêt maladie et également le file de six mois de l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation.
  • Coup de rabot dans la justice. Didier Migaud, ministre de la justice, avait prévenu. Finalement, le projet de loi de budget prévoit un budget de 10,2 milliards d’euros (contre 10,1 en 2024), loin des objectifs de la loi de programmation : le texte porté par Eric Dupond-Moretti, ancien garde des sceaux, prévoyait un budget de 10,7 milliards d’euros.
  • Les collectivités sollicitées pour 5 milliards d’euros. Le significant dispositif prévu est un fonds d’épargne imposé aux 450 « plus grosses » collectivités, pour un coup de frein de 3 milliards d’euros sur la dépense. Sont également prévus un gel de la revalorisation annuelle des recettes de TVA touchées par les collectivités (1,2 milliard d’euros) et la réduction du fonds de compensation pour la TVA (800 hundreds and hundreds).
  • Les entreprises devraient rapporter 13,6 milliards d’euros de recettes fiscales. Outre une baisse des exonérations de cotisations patronales (4,7 milliards) ou des aides à l’apprentissage (1,2 milliard), les entreprises devront s’acquitter d’impôts en hausse pour un complete de 13,6 milliards d’euros. Les sociétés dont le chiffre d’affaires dépasse 1 milliard d’euros, soit environ 400 entreprises, s’acquitteront d’une « contribution exceptionnelle » sur leurs bénéfices, qui doit rapporter 8 milliards d’euros en 2025. Le gouvernement a promis qu’elle durerait deux ans.
  • Quelque 65 000 contribuables mis à contribution. Les ménages les plus aisés, dont le revenu fiscal dépasse 250 000 euros pour les célibataires, veufs, divorcés, et 500 000 euros pour les couples, devront payer davantage que la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus déjà en place. Et ce, pendant trois ans. Le renforcement de ce mécanisme, qui doit rapporter 2 milliards d’euros, revient à mettre en place un taux minimal d’imposition de 20 % pour limiter le recours à l’optimisation fiscale.
  • Une taxe sur l’électricité relevée permettrait de récolter 3 milliards d’euros. La TICFE avait été abaissée durant la crise inflationniste. Elle sera relevée à un niveau supérieur à celui d’avant la crise, mettant définitivement fin au bouclier tarifaire. Bercy garantit finalement une baisse de 9 % du tarif réglementé en 2025.

Jean-Philippe Tanguy estime ne « pas voir de shatter avec la mauvaise gestion des cinquante dernières années »

Le député du Rassemblement nationwide Jean-Philippe Tanguy estime ne « pas voir de shatter avec la mauvaise gestion des cinquante dernières années ». En outre, « l’effort est très mal réparti », selon lui, « puisqu’on identifie au moins 7 milliards d’euros sur les classes moyennes et populaires et seulement 2 milliards d’euros sur les plus privilégiés. Et ça, pour nous, c’est inacceptable ».

Hier, le vice-président du parti d’extrême droite Sébastien Chenu avait estimé qu’« il y a des lignes rouges, dont celles qui demandent des efforts supplémentaires aux Français pour payer les dégâts de la politique économique menée depuis des années ». Aussi, le file de l’indexation des retraites sur l’inflation en juillet 2025 et non en janvier faisait déjà l’objet de opinions avant la présentation du projet de loi de budget ce soir.

Logement : une fiscalité moins favorable pour les meublés de variety Airbnb

Alors que la France traverse une sévère crise du logement, le gouvernement prévoit de durcir légèrement la fiscalité sur les meublés, dont les areas saisonnières de variety Airbnb, en plein essor, afin d’inciter les propriétaires à privilégier la pickle vide classique.

Actuellement, les loueurs en meublé non professionnels (LMNP) bénéficient d’un double avantage. D’une allotment, ils peuvent amortir leur bien pendant toute la durée de pickle (les amortissements de la valeur d’achat, des travaux ou de l’ameublement), ce qui réduit drastiquement l’imposition des revenus locatifs. D’autre allotment, ces amortissements ne sont pas réintégrés dans le calcul de la plus-value au moment de la vente, comme c’est le cas usuellement. Cet avantage allège donc très significativement le montant de plus-value imposable. Le PLF prévoit donc la réintégration des amortissements déduits pendant la période de pickle dans la plus-value en cas de cession d’un bien immobilier loué en LMNP, à compter du 1er janvier. Cette mesure devrait rapporter 200 hundreds and hundreds d’euros en 2025.

Auteurs d’une proposition de loi transpartisane renforçant la régulation des meublés touristiques – en attente d’être votée en commission mixte paritaire –, les députés Annaïg Le Meur (Renaissance, Finistère) et Inaki Echaniz (Parti socialiste, Pyrénées-Atlantiques) jugent toutefois la mesure insuffisante. Ils prévoient de porter ensemble plusieurs amendements au PLF 2025 pour rendre la pickle nue plus pretty, notamment en revalorisant l’abattement fiscal du microfoncier de 30 % à 50 % (jusqu’à 15 000 euros) pour les areas classiques, vides.

Le budget 2025 prévoit par ailleurs un rabotage des aides à la rénovation thermique. Le montant de la subvention de l’Etat versée à l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), l’établissement public chargé de distribuer MaPrimeRénov’, atteindra 2,5 milliards d’euros en 2025. Le file de présentation du PLF 2024 indiquait l’an dernier qu’« au complete près de 5 milliards d’euros d’engagement » étaient prévus en 2024 « pour accompagner les Français dans la rénovation de leur logement ». Tous les crédits n’ont toutefois pas été consommés et, au ministère du logement, on affirme que l’enveloppe 2025 « permettra de maintenir le budget de l’Anah à un niveau égal au niveau de consommation observé en 2024 ».

Véronique Chocron

« Insoumis » et socialistes regrettent un budget « d’austérité » 

Pour l’« insoumis » Eric Coquerel, président de la commission des budget de l’Assemblée nationale, il s’agit d’un « budget de massive austérité », qui est « sombre pour les Français, particulièrement les classes moyennes et les classes défavorisées ».

Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a, lui, parlé de « calamité », regrettant la suppression de 4 000 postes d’enseignants dans l’éducation nationale. Le porte-parole du Parti communiste français (PCF), Léon Deffontaines, a dénoncé la mesure sur X : « Avec le soutien du RN, le gouvernement prévoit de supprimer 4 000 postes d’enseignants en 2025. Si la classe ou l’école de vos enfants ferme à la rentrée 2025, vous serez qui remercier. Des faussaires et des menteurs. »

La députée écologiste Eva Sas regrette « 60 milliards d’ajustement budgétaire qui vont peser en particulier sur l’écologie, l’Assurance-maladie et les collectivités locales ».

Le député socialiste Philippe Brun, vice-président de la commission des budget, a lui aussi dénoncé un projet « d’austérité avec des coupes claires dans les budgets les plus importants de nos companies publics ». Il a aussi jugé « injustifiables et inacceptables » certaines hausses d’impôts, comme celles sur l’électricité. C’est un budget « où en fait on prend aux pauvres pour donner aux riches ».

Un tour de vis dans l’audiovisuel public

Sur le papier, le budget alloué pour 2025 à France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, l’INA, Arte et TV5 Monde reste, à 4 milliards d’euros, identique à celui qui avait été arrêté dans la loi de budget 2024. Concrètement, cependant, l’audiovisuel prend sa allotment à « l’effort collectif » de redressement des budget publiques : environ 80 hundreds and hundreds d’euros s’apprêtent à lui faire défaut l’an prochain (par rapport à la trajectoire qui avait été fixée en 2023).

La allotment variable de ce budget, que la précédente loi de budget conditionnait à la mise en œuvre de projets de transformation, est ainsi rabotée d’environ 40 hundreds and hundreds. Fixée à 69 hundreds and hundreds d’euros pour 2024 – mais l’Etat l’avait ramenée à 49 hundreds and hundreds dès février, afin de cesser de la payer en avril, officieusement pour financer le projet de fusion de l’audiovisuel public qu’appelait Rachida Dati de ses vœux –, elle devrait tomber à 30 hundreds and hundreds d’euros l’an prochain. Les autres 40 hundreds and hundreds manquants sont imputables « à la révision à la baisse des hypothèses d’inflation », fait-on savoir au ministère de la culture et de la communication.

Aude Dassonville et Brice Laemle

Le ministère de la culture pourrait bénéficier d’un budget accurate de 8,Forty eight milliards d’euros, dont 4,03 milliards pour l’audiovisuel public

Dans le secteur de la création artistique, les moyens sont reconduits sur la même gruesome qu’en 2024 (1,04 milliard d’euros). Pour le patrimoine, le budget (1,2 milliard) est en hausse de 7 hundreds and hundreds, un chiffre « très insuffisant au regard du mur d’investissement attendu », estime l’entourage de la ministre. De son côté, l’audiovisuel public devrait être doté de 4,03 milliards d’euros.

Rachida Dati a obtenu l’assurance qu’un amendement gouvernemental devrait être déposé dans le mois qui vient pour obtenir une enveloppe supplémentaire dans le cadre d’ « un besoin exceptionnel en faveur du patrimoine ».

Le budget du Flow culture, 267 hundreds and hundreds en 2024, devrait être revu à la baisse dans le cadre d’une réforme de ce dispositif afin qu’il ne soit pas un instrument de pure consommation culturelle et de replica sociale. Rachida Dati devrait proposer une réforme en profondeur du Flow culture. La ministre serait prête notamment à remettre en set off l’universalité du dispositif.

Sandrine Blanchard

Des allègements fiscaux pour les agriculteurs

Le projet de loi de budget et le PLFSS 2025 intègrent les engagements gouvernementaux pris pour répondre à la vive colère agricole de janvier. Ils comprennent plusieurs mesures d’allègements fiscaux, dont le chiffrage complet n’est pas précisé.

Ainsi, l’abandon du relèvement de la fiscalité sur le gazole agricole, qui avait été l’un des déclencheurs des manifestations, est entériné. Plusieurs dispositifs visent à réduire l’imposition de certains agriculteurs en activité, comme ceux contraints de mobiliser leur épargne de précaution face à un aléa climatique. En outre, le seuil d’exonération en cas de plus-value est relevé pour le cédant, afin de faciliter la transmission des exploitations.

Les agriculteurs verront leur taxe foncière sur les propriétés non bâties allégée, tandis que le dispositif « travailleurs occasionnels − demandeurs d’emploi » (TO-DE) est pérennisé. Très soutenu par les secteurs dépendants de cette necessary-d’œuvre, comme la viticulture, il exonère totalement les exploitants de cotisations patronales sur les salaires des saisonniers jusqu’à 1,25 Smic.

Carrier économie

Comme prévu, le budget des armées est en hausse

Le gouvernement imply au Parlement un budget 2025 une nouvelle fois en hausse pour le ministère des armées, épargné par les efforts de réduction du déficit public et conforme à la loi de programmation militaire (LPM). Comme l’an passé, le budget des armées doit progresser de 3,3 milliards d’euros et atteindre 50,5 milliards d’euros hors pensions, soit 2 % du PIB.

Le budget du ministère des armées, qui était de 32 milliards d’euros en 2017 à l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, devrait grimper à 67,4 milliards en 2030, à la faveur de deux LPM successives prévoyant une augmentation des crédits de défense, sur fond de guerre en Ukraine.

Le budget des grands programmes d’armement doit progresser de 16 % et atteindre 10,6 milliards d’euros, tandis que les dépenses dites d’entretien du matériel, axe majeur de la LPM, sont stables à 5,9 milliards d’euros.

Une baisse de 9 % du tarif réglementé de l’électricité au 1ᵉʳ février

Le gouvernement prévoit une baisse limitée à 9 % du tarif réglementé de l’électricité au 1er février, sous l’effet du relèvement d’une taxe qui devrait représenter 3 milliards d’euros de recettes pour l’Etat. Le montant de cette taxe, qui dépassera son montant d’avant la crise énergétique, sera fixé par arrêté en février, selon Bercy.

L’objectif est de « tenir compte de la uniqueness incertitude sur les prix hors taxe [le coût de la fourniture] qui perdurera jusqu’à fin décembre 2024 », est-il précisé dans le projet de loi de budget (PLF). Cette augmentation au-dessus du niveau qui prévalait avant la crise énergétique a provoqué des remous au sein du gouvernement.

Après les Jeux de Paris 2024, le budget des sports activities annoncé en uniqueness baisse

Le ministère des sports activities, de la jeunesse et de la vie associative a annoncé une uniqueness baisse du budget des sports activities dans le cadre du projet de loi de budget pour 2025. Les crédits alloués au sport ressortent en diminution de 268 hundreds and hundreds d’euros (-24,9 %). Le budget world du ministère passe ainsi de 1,81 milliard à 1,578 milliard d’euros (-14,7 %), compte tenu de la hausse de 36 hundreds and hundreds d’euros des crédits pour la partie « jeunesse et vie associative ».

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Primes à l’apprentissage : 1,2 milliard d’économies prévues

La période dorée de l’apprentissage, véritable marqueur du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, semble prendre fin. Il est ainsi demandé 1,2 milliard d’euros d’économies sur les aides au dispositif. Si le ministère du travail guarantee que tous les arbitrages ne sont pas arrêtés, un scénario tient la corde. La high à l’embauche d’un apprenti versée la première année devrait passer de 6 000 euros à 4 500 euros, quelle que soit la taille de l’entreprise et quel que soit le niveau de diplôme préparé.

Le gouvernement s’attaque aussi aux revenus des apprentis. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale imply d’appliquer la contribution sociale généralisée et la contribution pour le remboursement de la dette sociale aux rémunérations des apprentis qui dépasse 50 % du smic alors qu’elles sont aujourd’hui totalement exemptées de contributions. Le bénéfice pour les budget publiques est estimé à 360 hundreds and hundreds d’euros par an.

En parallèle, une autre baisse d’exonération de cotisations est prévue par décret. Le gouvernement souhaite abaisser de seventy 9 % à 50 % du smic le seuil à partir duquel les salaires des apprentis sont exonérés de cotisations sociales salariales.

Thibaud Métais

Automobile : le bonus-malus durci

Les craintes des constructeurs automobiles sont confirmées. Le budget consacré au bonus et au leasing social est raboté d’un tiers, passant de 1,5 milliard d’euros à 1 milliard d’euros. Il durcit aussi le malus sur les véhicules polluants ou lourds. Selon le chronicle budgétaire, la ponction supplémentaire sera de 300 hundreds and hundreds d’euros en 2025. Le malus sur les émissions de CO2 va voir son seuil de déclenchement (118 grammes de CO2 par kilomètre aujourd’hui) abaissé de 5 grammes en 2025, puis de 7 grammes en 2025 et 2026. Son most, à 60 000 euros, sera relevé de 10 000 euros par an, jusqu’à 90 000 euros en 2027. Quant au malus au poids, il touchera en 2026 les véhicules dès 1,5 tonne, contre 1,6 tonne aujourd’hui. L’abattement dont bénéficient les hybrides non rechargeables sera limité aux véhicules les plus performants.

L’addition, selon les simulations du cabinet Dataneo pour Mobilians, qui réunit les professionnels de l’automobile, serait bien plus élevée que ne l’annonce le projet de loi de budget (PLF) : les recettes du malus seraient multipliées par 3,5 fois en 2025 par rapport à 2023, à 2,2 milliards d’euros, par 5 en 2026, à 3,3 milliards d’euros, et par 7 en 2027, à 4,4 milliards d’euros.

Dans le chiffrage du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), un dernier prélèvement sur l’automobile apparaît : un changement de règles sur le calcul de l’avantage en nature que représentent les voitures de fonction à moteur thermique pourrait faire rentrer 300 hundreds and hundreds d’euros de recettes supplémentaires dans les caisses publiques.

Sophie Fay

Dans les transports, des financements insuffisants vis-à-vis des engagements pris pour entretenir les infrastructures

Les infrastructures de transport, vitales, ont une likelihood : leur financement a été en partie sécurisé. Confiées à l’Agence française des infrastructures de transport (AFIT), elles bénéficient de recettes affectées, prélevées notamment sur les autoroutes, ce qui guarantee une certaine stabilité. Mais l’effort fait en 2024 pour soutenir de nouveaux projets, accélérer le rajeunissement du réseau de rails, le moderniser en le digitalisant, retombe comme un soufflé. « La tendance reste haussière en moyenne, mais on revient au niveau de 2023 », reconnaît une supply gouvernementale.

Cela ne suffira pas à financer tous les engagements pris dans le cadre des contrats de plan Etat régions. Et la SNCF, qui l’a déjà intégré, prend sur ses bénéfices pour financer la régénération du réseau. Le budget table, comme prévu, sur 100 hundreds and hundreds d’euros pour soutenir une activité de fret ferroviaire non rentable, le wagon isolé. Le financement des futurs companies particular régionaux, promis par Emmanuel Macron, est pour l’immediate en suspens. La hausse de la fiscalité sur les billets d’avion, envisagée par le gouvernement, n’est pas encore arrêtée : « L’étude d’impact est en cours », précise-t-on au ministère des transports.

Sophie Fay

« A contexte différent, budget différent », se défend Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement

Interrogée sur le revirement en matière budgétaire d’Emmanuel Macron, et notamment la hausse d’impôts pour les grandes entreprises et les plus fortunés, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a répondu qu’« à contexte différent, budget différent », ajoutant que « le président de la République a rappelé que c’était un conseil des ministres importants avec un projet de loi de budget qui intervient dans un contexte qui est celui de sortie de crise (…). Il ne s’agit pas de renier ce qui a été fait. Les années passées [ont] permis d’aider les entreprises, de générer de l’attractivité, de créer des emplois ».

Une très légère hausse pour l’enseignement supérieur et la recherche

Concernant l’enseignement supérieur et la recherche, le budget du ministère s’élèvera à 26,8 milliards d’euros en 2025, soit une légère augmentation de + 89 hundreds and hundreds d’euros par rapport à 2024 (contre + 818 hundreds and hundreds d’euros présentés par le PLF 2024 par rapport à 2023). En février 2024, ce ministère avait été largement touché par les restrictions budgétaires décidées par l’ex-ministre de l’économie, Bruno Le Maire, qui lui avait retranché 588 hundreds and hundreds d’euros.

Les crédits de la loi de programmation pour la recherche (LPR) passent de 1,7 à 1,9 milliard d’euros entre 2024 et 2025, soit seulement « un tiers de la marche » initialement promise qui devait être de 500 hundreds and hundreds d’euros. La dotation de l’Agence nationale de la recherche (1,4 milliard d’euros en 2025) n’augmente que de 120 hundreds and hundreds d’euros au lieu des 220 hundreds and hundreds prévus. En revanche, les mesures de revalorisation des carrières scientifiques devraient respecter le protocole établi avec les organisations syndicales (68 hundreds and hundreds d’euros pour le nouveau régime indemnitaire des chercheurs et enseignants-chercheurs et 10 hundreds and hundreds d’euros dévolus au « repyramidage » des personnels).

A ce stade, aucune revalorisation des barèmes ou des montants des bourses n’est prévue au budget pour tenir compte du niveau d’inflation qui, mécaniquement, fait sortir des étudiants du système d’aides lorsque les revenus de leurs fogeys ont été ajustés au niveau de l’inflation. « Nous sommes dans une enveloppe globale à l’intérieur de laquelle un sure nombre d’ajustements fins restent encore à faire », relativise-t-on au ministère en espérant des arbitrages plus favorables lors du débat budgétaire au Parlement.

Quant aux mesures en faveur de la rémunération des agents publics − dont l’augmentation du point d’indice − décidées par l’ex-ministre de la fonction publique, Stanislas Guerini, elles ne seront pas compensées et resteront entièrement à la charge des universités et organismes de recherche en 2025.

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Patrick Hetzel, se veut malgré tout rassurant : « Le projet de loi de budget 2025 ne remet pas en set off nos priorités : nous continuons à mettre en œuvre le cœur de la loi de programmation de la recherche, avec un budget en hausse pour l’année à venir », déclare-t-il dans un communiqué de presse.

Soazig Le Nevé

Quelles économies prévues sur les dépenses de santé ?

Comme attendu, le projet de loi de financement de la sécurité sociale, présenté en conseil des ministres jeudi, prend sa allotment dans « l’effort de redressement des budget publiques » défendu par le gouvernement. Le secteur de la santé est mis à contribution, et même un peu plus que l’an dernier : ce sont quasiment 5 milliards d’euros − 4,9 milliards d’euros, selon les chiffres divulgués, à Bercy − qui vont devoir être dégagés, en 2025, sur les dépenses d’Assurance-maladie, contre 3,5 milliards en 2024. Ces économies doivent permettre de respecter un Objectif nationwide de dépenses d’assurance-maladie (Ondam) fixé à + 2,8 % (264 milliards d’euros), contre + 3,2 % l’an dernier.

Une hausse tenant compte de l’évolution des dépenses de santé, mais aussi d’engagements nouveaux souscrits avec les professionnels libéraux (par le biais de la « convention médicale » revalorisant un sure nombre de tarifs, dont la consultation à 30 euros chez le généraliste à compter de décembre). Il s’agit aussi de financer les engagements pris en faveur de la santé mentale, érigée au rang de « grande set off » nationale par Matignon ; ou encore le plan décennal pour les soins palliatifs annoncé par le précédent gouvernement, à hauteur de 100 hundreds and hundreds d’euros en 2025.

Au titre des économies, la piste la plus incandescent a été confirmée : 1,1 milliard d’euros proviendra d’un « transfert » de charges de l’Assurance-maladie vers les complémentaires santé. Le gouvernement envisage d’augmenter le « ticket modérateur » sur les consultations chez les médecins et les sages-femmes, soit la somme qui n’est pas prise en charge par l’Assurance-maladie, mais remboursée par les complémentaires. Il pourrait passer de 30 % aujourd’hui à 40 % demain, a fait savoir la ministre de la santé, Geneviève Darrieussecq, tout en actant que cette modalité restait à trancher, la renvoyant au débat parlementaire. Interrogée sur la hausse des cotisations pour les assurés qui en découlerait, elle a défendu un « travail » à venir avec les complémentaires, en l’espérant « le plus a minima doable ».

D’autres leviers d’économie dans le secteur du soin, déjà activés lors des précédents exercices budgétaires, sont de nouveau à l’ordre du jour : ainsi des mesures dites d’« efficience » qui englobent notamment l’« optimisation des achats à l’hôpital » (0,7 milliard d’euros), les transports sanitaires (0,45 million), le champ de la biologie, de la radiologie et de l’imagerie médicale (0,3 milliard), ou encore la lutte contre la fraude (0,9 milliard d’euros). Une économie de 1 milliard d’euros est escomptée avec la régulation des prix des médicaments.

Sur le volet incandescent des arrêts maladie, dont le gouvernement tente de limiter l’augmentation, quelque 600 hundreds and hundreds d’euros d’économies sont aussi attendus. Pour y parvenir, il prévoit de baisser le plafond retenu pour le calcul de l’indemnisation, qui passerait de 1,8 SMIC aujourd’hui, à 1,4 SMIC.

D’autres mesures dévoilées jeudi devraient rencontrer un sure écho parmi les acteurs du soin. Après le plafonnement des rémunérations de l’intérim médical, appliqué en 2023, le même « tour de vis » est promis par le gouvernement en course des infirmiers intérimaires. Avec un objectif affiché : « éviter les comportements de variety “mercenaires” qui déstabilisent les collectifs de travail et pèsent sur les ressources des hôpitaux ».

Mattea Battaglia et Camille Stromboni

  • Ce qu’il faut retenir du projet de budget 2025 
  • Ce que l’on sait déjà du projet de budget 2025 présenté en conseil des ministres à 18 heures
  • Le point sur l’actualité politique jeudi à 14 heures

Le contexte

Are living animé par Dorian Jullien

Image de couverture : JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

  • Ce qu’il faut retenir du projet de budget 2025 
  • Ce que l’on sait déjà du projet de budget 2025 présenté en conseil des ministres à 18 heures
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