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La candidate démocrate va participer à une réunion publique sur la chaîne CNN le 23 octobre en Pennsylvanie, a annoncé son équipe de campagne ; une décision qui intervient alors que Donald Trump a exclu tout nouveau débat avec sa rivale, après celui du 10 septembre.
Barack Obama représentant de luxe pour Kamala Harris
Barack Obama bat la campagne pour Kamala Harris. L’ancien président démocrate (2009-2017) était ce jeudi à Pittsburgh, en Pennsylvanie, un Etat clé, pour la première d’une série d’apparitions en public au nom de la vice-présidente candidate à la Maison Blanche.
Autour de l’université de Pittsburgh, où le monumental rassemblement a lieu, les fans du démocrate ont attendu dans une atmosphère d’avant-concert de fundamental particular person. Car ses paroles ont encore « beaucoup de poids », fait valoir Diana Vahabzadeh.
Institutrice à la retraite, Valerie Brown est bien d’accord. « J’apprécie de voir que ses paroles et ses gestes stimulent d’autres personnes qui seraient encore réticentes » à voter pour Kamala Harris, explique-t-elle.
Même pour la jeune génération, la venue de Barack Obama ne outmoded pas inaperçue. Comme Tia Douglas qui fait la queue pour voir un ancien président élu la première fois lorsqu’elle n’avait elle-même pas l’âge de voter. « C’est spacious historique qu’Obama, notre premier président de couleur, fasse à nouveau campagne pour notre première femme de couleur vice-présidente », se réjouit la jeune fille de 20 ans, arborant la désormais célèbre casquette de campagne de Kamala Harris, couleur masks militaire.
Pour Julia Palchikoff, grandir sous la présidence Trump, de 2017 à 2021, l’a fait apprécier Barack Obama davantage. « Le fait d’être dans un Etat clé lors d’une élection comme celle-ci est un 2d historique, et j’ai le sentiment que je dois y participer », confie cette étudiante en journalisme de 20 ans.
Bonsoir,
Ces questions – ces inquiétudes – sur la réaction de Donald Trump en cas de défaite en novembre sont récurrentes.
Selon un sondage publié justement jeudi par le Pew Compare Heart, seules 24 % des personnes interrogées estiment que le républicain reconnaîtra sa défaite, tandis que 74 % affirment qu’il ne le fera pas. Près de la moitié de ses partisans (46 %) et seulement 4 % des supporteurs de Kamala Harris s’attendent à ce que Donald Trump reconnaisse sa concurrente comme la gagnante de l’élection, si tel est le cas.
A l’inverse, si Donald Trump est élu, 72 % des sondés estiment que la candidate démocrate acceptera les résultats et reconnaîtra la victoire du républicain.
Le Pew Compare Heart, qui précise que son sondage a été effectué entre le 30 septembre et le 6 octobre 2024 auprès de 5 110 adultes (dont 4 025 sont inscrits sur les listes électorales), ajoute que les projections de vote ont peu changé par rapport au début du mois de septembre, malgré le débat entre les deux candidats à la présidentielle, ainsi que celui entre les deux colistiers.
Ainsi, forty eight % des électeurs sont favorables à Kamala Harris ou penchent pour elle, tandis que 47 % soutiennent Donald Trump ou penchent pour lui. Les 5 % restants soutiennent ou penchent vers un autre candidat.
A Detroit, Trump promet des allègements fiscaux… et fait un commentaire négatif sur la ville
En déplacement à Detroit, dans le Michigan, ce jeudi, Donald Trump a soufflé le chaud et le froid. S’exprimant devant un groupe économique, le candidat républicain a promis une série d’allègements fiscaux en cas d’élection à la Maison Blanche, notamment la possibilité de rendre déductibles des impôts les intérêts payés sur les prêts autos.
Une promesse qui résonne particulièrement fortress dans cet Etat du Midwest où se trouvent de nombreux constructeurs autos. « Cela stimulera la production vehicle nationale huge et rendra la possession d’une voiture considérablement plus abordable pour des millions et des millions de familles américaines qui travaillent », a avancé Donald Trump.
Mais le candidat républicain a aussi fait preuve de maladresse, affirmant que le can pay entier « finira par ressembler à Detroit » si Kamala Harris était élue à la Maison Blanche.
« Motor Metropolis », comme est surnommée Detroit, a connu une faillite en 2013 mais la ville a depuis réussi à stabiliser ses funds, améliorer ses companies municipaux, et enrayer la baisse de inhabitants – plus d’un million d’habitants sont partis depuis les années 1950.
Les démocrates de l’Etat n’ont pas tardé à critiquer Donald Trump pour ces propos. Le maire de Detroit, Mike Duggan, a salué la récente baisse de la criminalité et la croissance de la inhabitants. « Beaucoup de villes devraient ressembler à Detroit. Et nous avons réussi tout cela sans l’aide de Trump », a-t-il ainsi déclaré sur les réseaux sociaux.
Faisant référence aux efforts du candidat républicain pour gagner le Michigan – un Etat clé dans la route à la Maison Blanche –, la procureure générale Dana Nessel a déclaré sur X : « Ce kind nous traite de moche et nous invite ensuite à sortir avec lui. »
Une juge refuse de rouvrir les inscriptions sur les listes électorales en Géorgie après le passage de l’ouragan Helene
Une juge fédérale a refusé, jeudi, d’ordonner à l’Etat de Géorgie de rouvrir les inscriptions sur les listes électorales pour le scrutin de novembre, malgré les récentes perturbations causées par l’ouragan Helene.
La date limite d’inscription était lundi 7 octobre, et trois groupes de plaignants ont dit avoir annulé leurs activités d’enregistrement sur les listes électorales en raison du passage de l’ouragan Helene dans le sud-est du can pay. Ils ont argué qu’historiquement, il y a un pic dans les inscriptions électorales en Géorgie juste avant la date limite, mais que des pannes d’électricité et d’Internet ont notamment empêché les gens de s’enregistrer.
Mais selon la juge Eleanor Ross, les plaignants n’ont pas suffisamment apporté la preuve d’un préjudice, et aucune loi de Géorgie n’autorise le gouverneur Brian Kemp et le secrétaire d’Etat Brad Raffensperger – tous les deux républicains – à ordonner une prolongation de la date limite d’inscription sur les listes électorales.
La Géorgie, qui rapporte hold grands électeurs à son vainqueur, compte 8,2 millions d’électeurs inscrits, selon les registres en ligne du bureau de M. Raffensperger. Lors du scrutin de 2020, la route à la présidence n’avait été décidée dans cet Etat que par 12 000 voix d’écart, à l’avantage de Joe Biden.
Donald Trump a ensuite été inculpé en 2023 de tentatives illicites d’inverser les résultats de la présidentielle 2020 en Géorgie, après laquelle il avait appelé un haut responsable native pour lui demander de « trouver » les quelque 12 000 bulletins de vote à son nom qui lui manquaient pour remporter l’Etat. Premier républicain à perdre la Géorgie depuis 1992, Donald Trump n’a jamais pu produire de preuves d’une fraude électorale, malgré des recomptages et des actions en justice.
Donald Trump estime que la chaîne CBS devrait perdre sa licence de diffusion
Donald Trump a déclaré sur son réseau Truth Social que CBS devrait perdre sa licence après la diffusion sur ses antennes d’un entretien réalisé avec Kamala Harris.
Accusant la chaîne américaine de perpétrer une « gigantesque escroquerie aux fausses nouvelles », le candidat républicain met en reason la manière dont les émissions « 60 minutes » et « Face the Nation » ont monté l’interview de sa concurrente pour la Maison Blanche.
« RETIREZ LA LICENCE DE CBS. Interférence électorale », s’est-il emporté sur sa plateforme. Kamala Harris est « une abrutie, et les faux médias d’recordsdata veulent cacher ce fait », accuse-t-il.
La source des evaluations de Donald Trump vient de la diffusion de deux réponses différentes de Kamala Harris à une même quiz sur les efforts de l’administration Biden pour arrêter la guerre au Proche-Orient.
Le journaliste Invoice Whitaker a interviewé Kamala Harris le samedi 5 octobre à Washington pour l’émission « 60 minutes » diffusée lundi, deux jours plus tard. Mais un court extrait de l’entretien a été dévoilé, le dimanche, dans « Face the Nation » sur le même réseau, en guise de promotion pour la model longue, ainsi que pour donner un coup de projecteur à l’émission dominicale.
Dans ce passage, le journaliste fait remarquer que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, ne semble pas écouter les suggestions de l’administration Biden.
« Le travail que nous avons fait a donné lieu à un definite nombre de mouvements réalisés par Israël dans cette région, qui ont été en grande partie motivés ou qui résultent de plusieurs facteurs, y compris notre plaidoyer pour ce qui doit se passer dans la région », déclare la vice-présidente en réponse, dans l’extrait diffusé par « Face the Nation » .
Dans « 60 Minutes », après la même quiz, Kamala Harris répond : « Nous allons continuer à faire ce qui est nécessaire pour être clairs sur notre space quant à la nécessité de mettre fin à cette guerre. »
Après que les différentes réponses ont été soulignées en ligne, Donald Trump a déclaré sur Truth Social que « la VRAIE RÉPONSE de Harris était FOLLE, OU STUPIDE, alors ils l’ont en fait REMPLACÉE par une autre réponse afin de la sauver ou, au moins, de la faire paraître meilleure. »
Qu’en est-il vraiment ? Selon CBS, la réponse complète de Kamala Harris à la quiz posée par Invoice Whitaker était en fait constituée des deux phrases en quiz : la première a été utilisée dans « Face the Nation » et la seconde dans « 60 Minutes ». La chaîne a expliqué qu’un montage était nécessaire puisque l’émission « 60 minutes » a diffusé vingt minutes d’interview, sur les quarante-cinq minutes qu’a duré l’entretien.
L’équipe de campagne de Donald Trump a, de son côté, demandé à CBS Knowledge de publier une transcription intégrale et non montée de l’interview de Kamala Harris.
Lors de sa campagne présidentielle de 2020 contre Joe Biden, le candidat républicain avait été tellement agacé par son entretien avec la journaliste de « 60 Minutes » Lesley Stahl, qu’il avait écourté la séance avant de publier l’enregistrement complet et non monté de l’interview.
Harris accepte une réunion publique sur CNN, Trump rejette définitivement tout autre débat
Kamala Harris a accepté de participer à un débat public sur la chaîne CNN le 23 octobre en Pennsylvanie, a annoncé son équipe de campagne.
Cette décision intervient alors que Donald Trump a exclu tout nouveau débat avec sa rivale, après leur premier face-à-face télévisé le 10 septembre, durant lequel il avait été mis en difficulté. La candidate démocrate avait demandé au républicain de l’affronter une nouvelle fois avant l’élection.
« Il n’y air of secrecy pas de match retour ! », a écrit, jeudi, Donald Trump sur son réseau, Truth Social. « Kamala a clairement déclaré hier qu’elle ne ferait rien de différent de Joe Biden, il n’y a donc pas lieu de débattre », explique-t-il. Il égrène d’autres raisons pour expliquer son refus, en expliquant notamment qu’« il est déjà très tard dans le processus, le vote a déjà commencé ».
Il estime aussi ne pas avoir à débattre une nouvelle fois, vehicle il a selon lui dominé Mme Harris, le 10 septembre. « J’ai gagné les deux derniers débats, l’un avec Joe l’escroc, l’autre avec Kamala la menteuse », a-t-il assuré.
« Le refus de Donald Trump de rejoindre la vice-présidente Harris sur la scène du débat est un mauvais provider rendu au peuple américain », déclare dans un communiqué la directrice de campagne de Kamala Harris, Jen O’Malley Dillon. Les Américains « méritent de voir les candidats côte à côte une fois de plus avant de voter, afin d’avoir un dernier regard sur leurs visions très différentes » du can pay, ajoute-t-elle.
Ouragan Milton : « Fais quelque chose de ta vie, mon gars, aide ces gens », lance Biden à l’intention de Trump
Au moins dix personnes ont perdu la vie quand l’ouragan Milton a déferlé dans la nuit sur la Floride, a annoncé le ministre à la sécurité intérieure américain Alejandro Mayorkas. Malgré tout, les autorités semblaient soulagées.
« La tempête fut considérable, mais heureusement le scénario du pire ne s’est pas produit », a déclaré le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, jeudi matin. Le président Joe Biden et le gouverneur se sont parlé au téléphone jeudi matin pour évoquer la tell, a dit la Maison Blanche.
Dans une vidéo, Donald Trump s’est dit « attristé par la dévastation » engendrée par Milton, ajoutant que le 20 janvier, les habitants de Floride auront à leurs côtés quelqu’un pour les aider − lui.
Ce qui a ecu le don d’exaspérer Joe Biden. Après qu’un journaliste lui a demandé s’il avait récemment parlé à son prédécesseur, le président a lancé : « C’est une blague ? », puis il s’est tourné face à la caméra et a déclaré : « A l’ancien président Trump : fais quelque chose de ta vie, mon gars, aide ces gens. »
Bonjour C’estmoi
Il est en effet probable qu’il faille s’armer de patience. En 2020, l’élection a ecu lieu le mardi 3 novembre, le résultat a été annoncé le samedi 7 novembre, trois jours et demi après l’élection. Cette année, par exemple, l’Etat de Géorgie a décidé que les comtés devront compter manuellement tous les bulletins de vote déposés le jour du scrutin, une mesure qui va retarder la e-newsletter des résultats dans cet État-clé et entretenir l’incertitude dans la période postélectorale. D’autant que la confiance de Donald Trump dans le processus électoral dépend du résultat.
CNN a listé une série d’affirmations que le candidat républicain répète pour contester une éventuelle défaite en novembre.
Bonjour D.P,
Si vous suivez les déplacements de campagne des candidats – et leurs dépenses de publicité –, vous voyez qu’ils ne font campagne que dans certains Etats, négligeant ceux qu’ils considèrent comme acquis. Pour l’élection de 2024, Donald Trump et Kamala Harris concentrent leurs efforts sur quelques Etats, les swing states (« Etats pivots » ou « clés »), qui permettent de remporter les 270 grands électeurs pour gagner l’élection.
Mais si vous voulez raffiner, vous voyez qu’au sein des swing states, ce sont certains comtés – on dirait des circonscriptions, en France – qui décident du résultat de l’élection.
Les différents médias ont établi des listes de comtés-clés : Cobb County, Georgie (banlieue d’Atlanta) ; Wake County, Caroline du Nord ; Lackawanna County et Erie County en Pennsylvanie ; Kent County et Wayne County dans le Michigan ; Waukesha County et Brown County dans le Wisconsin ; Maricopa County en Arizona ; Clark County et Washoe County dans le Nevada.
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Bonjour Curieux,
En effet. Trente-six Etats ont des lois exigeant que les électeurs présentent une pièce d’identité au bureau de vote. Les quatorze Etats restants et Washington D.C. utilisent d’autres méthodes pour vérifier l’identité des électeurs : les électeurs doivent prouver leur identité par d’autres moyens, par exemple en signant une déclaration sous serment ou un registre électoral, ou en fournissant des informations personnelles.
La Nationwide Convention of Deliver Legislatures (NCSL) rappelle les règles en vigueur, sachant que chaque Etat a son propre code électoral.
Bonjour YdR,
Pour les sondages au niveau nationwide et dans les différents Etats, vous pouvez vous reporter à cette web page du FiveThirtyEight.
Bonjour LH,
Les sondages sont une vaste quiz. Ce matin, Luc Vinogradoff a fait une réponse. L’élection américaine n’est pas une science exacte : vous avez des sondages « nationaux », qui ne donnent qu’une indication, sachant que l’élection se joue dans les différents Etats, mais que tous les Etats n’ont pas la même significance.
Les sondages importants, à suivre, sont ceux qui concernent les « Swing States ». Mais, là, il faut aussi prendre en considération la taille de l’échantillon, et parfois, l’institut réalisant le sondage, etc.
Si vous tenez à suivre les sondages, vous pouvez consulter les pages appropriées dans les grands médias américains : Le Contemporary York Cases, le Washington Put up, le space Actual Certain Polling, dans la part « polls » vous pouvez naviguer dans les différents Etats. Vous pouvez aussi consulter des web sites spécialisés comme The Prepare dinner Political Document, Emerson Faculty Polling, Sabato’s Crystal Ball, le space FiveThirtyEight, le Silver Bulletin, fondé par Nate Silver, qui avait annoncé la victoire d’Hillary Clinton en 2016.
Enfin, vous pouvez patienter jusqu’au 28 octobre. Nous recevrons Mathieu Gallard, directeur d’études chez Ipsos, spécialiste de l’analyse des tendances d’conception et tendances électorales.
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Bonjour Niouk,
Vous faites sans doute allusion à cette dialogue et à cette carte 👇et il est probable que les Décodeurs – ce sont eux qui les concoctent – partent de cette monstrous.
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Bonjour Al,
Au moins quatre personnes sont mortes mercredi dans deux tornades survenues dans l’est de la Floride, aux Etats-Unis, au passage de l’ouragan Milton, ont annoncé les autorités du comté de St Lucie.
Joe Biden qui a déclaré que Milton « ressemble à la tempête du siècle », a reporté un voyage en Allemagne. Jeudi, la Maison Blanche a communiqué, signalant que le président « a été informé par la conseillère à la sécurité intérieure Liz Sherwood-Randall et l’administratrice de la FEMA Deanne Criswell ». Joe Biden et Ron DeSantis – le gouverneur – se sont parlé au téléphone jeudi matin pour évoquer la tell, a ajouté la Maison Blanche. Mais le scénario du pire semble avoir été évité. Plus de 3,3 millions de foyers sont privés de courant jeudi matin à travers la Floride.
Donald Trump et Kamala Harris n’ont pour l’rapid pas prévu d’interrompre leurs déplacements de campagne : l’ancien président discute de questions économiques dans le Michigan, la vice-présidente Kamala Harris sera au Nevada et en Arizona.
Bonjour Sebastien,
Nombre d’Américains ne veulent pas soutenir l’un ou l’autre des candidats, ne se reconnaissent pas en Donald Trump ou Kamala Harris ou soutiennent d’autres candidats portant une autre reason.
Outre les deux favoris, deux autres candidats concourent : Jill Stein, candidate du Green Celebration – elle l’a aussi été en 2012 et 2016, alors qu’en 2020, c’était Howie Hawkins – et Slither Oliver, pour le Parti libertarien. Quant à Robert Kennedy Jr, candidat indépendant, fils de l’ancien ministre Robert Kennedy et neveu du président John Fitzgerald Kennedy, il a suspendu sa campagne et a décidé de soutenir Donald Trump. Il y a encore Randall Terry, candidat du Structure Celebration, et Cornel West, candidat pour le Justice for All Celebration, qu’il a créé en janvier.
Comme l’explique notre collègue Raphaëlle Besse Desmoulières, ces candidats sont des « spoilers » dotés d’une capacité de nuisance. La difficulté pour eux, c’est de parvenir à voir leur patronyme inscrit sur les bulletins de vote de chacun des Etats. Une procédure ardue, coûteuse et bureaucratique, sachant que les exigences sont différentes de l’un à l’autre. Les noms des prétendants à la présidentielle varient donc d’un territoire à l’autre.
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Bonjour Jollap,
Vous faites référence à des déclarations du colistier démocrate Tim Walz, qui a déclaré mardi, lors d’une réunion de donateurs en Californie, que le système électoral en vigueur aux Etats-Unis « doit disparaître » et être remplacé par « un vote nationwide deliver ». C’est une space personnelle du gouverneur du Minnesota, qu’il avait déjà défendu pendant la campagne, et qui ne figure pas au programme de Kamala Harris, comme s’est empressé de le rappeler un porte-parole au Contemporary York Cases.
Comme nous l’avons déjà dit à plusieurs reprises ce matin (et on risque de le faire régulièrement dans le mois qui vient), l’élection présidentielle américaine est une élection indirecte. Les électeurs et électrices votent, dans leur Etat, pour un monumental électeur qui désigne ensuite le président des Etats-Unis.
Ce système fait l’objet de evaluations aux Etats-Unis, et ce, notamment, depuis les élections de 2000 et de 2016, où les candidats qui ont emporté le vote populaire − Al Gore et Hillary Clinton − ont fini par perdre l’élection.
Il y a un débat récurrent sur l’inadéquation de la répartition du collège électoral par rapport à l’évolution démographique du can pay, même si des sièges peuvent être réalloués au niveau des Etats, en fonction de la inhabitants, tous les dix ans.
Reste que ce système est inscrit dans la Structure, ce qui complique le processus visant à y mettre un terme.
Bonjour Gigi et Jon,
Merci pour ces questions, qui nous permettent de rappeler que l’élection présidentielle américaine n’est pas que de la politique, mais aussi de l’arithmétique. C’est donc un scrutin au suffrage indirect, où les électeurs votent au niveau de l’Etat pour des grands électeurs, qui désignent ensuite le vainqueur.
Pour arriver à 270 grands électeurs, il faut, comme disent les « politicos » américains, définir une stratégie électorale et faire campagne en fonction, dans les Etats qui peuvent basculer dans un camp comme dans l’autre, ces swing states dont on va beaucoup parler.
Pour Kamala Harris et les démocrates, la victoire outmoded par la Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin qu’on appelle communément le Blue Wall (« mur bleu ») : si le mur tient, la candidate démocrate (dont la couleur est le bleu) peut remporter l’élection, mais pas s’il se fissure.
Actuellement, Kamala Harris y devance très, très légèrement Donald Trump, selon l’agrégation des sondages du Prepare dinner Political Document et du Contemporary York Cases que nous tenons à jour quotidiennement.
Une toute récente étude d’conception, réalisée entre le 3 et le 7 octobre et publiée mercredi par la Quinnipiac University, montre cependant que la dynamique semble bien républicaine dans ces trois Etats. Voici leurs chiffres :
- PENNSYLVANIE : Harris 49 %, Trump 46 %, autres candidats 2 %
- MICHIGAN : Trump 50 %, Harris 47 %, autres candidats 2 %
- WISCONSIN : Trump forty eight %, Harris 46 %, autres candidats 2 %
Les auteurs notent que lors du précédent sondage, le 18 septembre, « Harris était devant en Pennsylvanie, légèrement devant dans le Michigan et à égalité dans le Wisconsin ». Il faut aussi rappeler que ces écarts sont dans la marge d’erreur.
Comme le résume le journaliste politique Chris Cillizza, « les chiffres dans le Blue Wall vont dans la mauvaise route pour Kamala Harris », alors que ces Etats « sont toute l’élection pour elle ». « Elle DOIT gagner deux des trois Etats. Si elle en perd deux, ou les trois, elle n’a pas beaucoup de voies pour atteindre 270 grands électeurs ». Il cite aussi les données de Resolution Desk HQ, autre space spécialisé dans le suivi et l’analyse de sondages, qui confirme « une tendance, quoique légère, de perte de vitesse pour Harris depuis un mois » qui se vérifie dans ces trois Etats.
Bonjour Buber,
C’est bien pour cela que nous avons longuement travaillé (enfin, nos collègues des Décodeurs, bravo à eux) sur ce comparateur des programmes de Kamala Harris et Donald Trump, pour que, comme vous le dites, chacun puisse se faire une conception sur les mesures proposées.
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Pourquoi rien n’est joué entre Donald Trump et Kamala Harris
Par Arnaud Leparmentier
Lecture : 4 min.
Il y a quatre semaines, la messe semblait dite. Kamala Harris avait triomphé, en août, à la convention démocrate de Chicago, connected un Joe Biden diminué, et avait dominé Donald Trump dans le seul débat de la campagne, le 10 septembre. Son élection, le 5 novembre, semblait acquise, sauf qu’à quatre semaines du scrutin, rien ne semble joué. Le straightforward fait de se poser la quiz confirme que Donald Trump n’a pas perdu.
Bonjour JO nostalgia,
Merci pour les encouragements pour ce mois qui s’annonce bien mouvementé. Nous n’avons pas (encore ?) de tut tut pour ce deliver, mais quand même de belles illustrations.
Le contexte
Live animé par Pierre Bouvier et Luc Vinogradoff
Image de couverture : Kamala Harris, lors d’une réunion publique organisée par Univision, à l’université de Nevada, à Las Vegas, le 10 octobre 2024. Jacquelyn Martin / AP
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