Un employé communal ukrainien répare des câbles sur le site d’un bombardement dans un village de la région orientale de Donetsk, le 5 octobre 2024.

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Par ailleurs, un bombardement russe à Sloviansk, dans l’est du can pay, a fait un mort et six blessés, dont deux enfants, a annoncé lundi Vadym Filachkine, le chef de l’administration militaire de l’oblast de Donetsk.

Le level sur la field, lundi 7 octobre en fin de journée

  • Kiev a revendiqué lundi matin l’attaque d’un dépôt de pétrole en Crimée. Les forces ukrainiennes ont lancé dans la nuit une attaque « réussie » en tirant des missiles contre « le plus gros » terminal pétrolier maritime de Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014, provoquant « un incendie », a affirmé l’armée sur Telegram.
  • La Russie a revendiqué la capture d’un nouveau village près de Pokrovsk (📍). « Grâce à l’action résolue des unités du groupe Centre, le village de Hrodivka a été libéré », a précisé le ministère de la défense russe.
  • Les autorités ukrainiennes font état de six blessés et un mort à Sloviansk dans un bombardement. « Parmi les blessés, une fillette de 2 ans a été légèrement blessée et transportée à l’hôpital », a annoncé lundi après-midi Vadym Filachkine, le chef de l’administration militaire de l’oblast de Donetsk.
  • Plusieurs régions ukrainiennes ont été visées par des attaques russes. Des attaques russes ont tué, dans la nuit de dimanche à lundi, deux frères dans la région frontalière de Soumy (nord-est) et une femme de 61 ans à Kherson (sud), ont annoncé les autorités ukrainiennes. Quatre bombes aériennes guidées ont par ailleurs été larguées lundi dans la matinée sur Kherson, a déclaré Oleksandr Prokudin, le chef de l’administration militaire de l’oblast, « dix-sept personnes » ont été blessées.

Le 06/10 à 06:06 L’essentiel

Ce qu’il faut savoir sur la guerre en Ukraine, dimanche 6 octobre à 6 heures

  • L’Ukraine présentera son « thought de la victoire » lors de la réunion de Ramstein. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé samedi qu’il prendra part au sommet world sur la défense de l’Ukraine, à Ramstein, en Allemagne, la semaine prochaine.
  • La Russie a annoncé samedi avoir pris un nouveau village près de Pokrovsk. Situé dans l’est de l’Ukraine, Pokrovsk sert de nœud logistique à l’armée ukrainienne. « Grâce à une action energetic et décisive, les unités du groupement de troupes Sud ont libéré le village de [Jelanne Drouhe 🚩] », a écrit le ministère de la défense russe dans son rapport quotidien. Ce village est situé au sud-est de la ville d’Oukraïnsk (🚩), que l’armée russe a prise à la fin de septembre.
  • Au moins trois morts dans des frappes russes en Ukraine. Deux hommes de 44 et 46 ans ont été tués dans des frappes russes sur l’oblast de Zaporijia, a annoncé son gouverneur, Ivan Fedorov. Les procureurs de la région de Kharkiv ont annoncé de leur côté qu’un homme de 49 ans avait été tué dans la frappe d’un drone russe sur sa voiture.
  • L’Ukraine enquête sur l’exécution présumée de quatre prisonniers de guerre par l’armée russe. Quatre militaires des forces armées ukrainiennes (…) ont été exécutés par les militaires russes sur ordre de leur commandement au cours de l’été 2024 sur le territoire de l’usine d’agrégats de Vovtchansk », a communiqué le parquet ukrainien de l’oblast de Kharkiv, où se trouve cette ville. Un suspect potentiel dans cette affaire est actuellement « détenu en captivité en Ukraine » et pourrait donc être jugé.
  • Pour Jens Stoltenberg, l’Ukraine pourrait être intégrée dans l’OTAN malgré l’occupation de certains de ses territoires. Dans un entretien avec le Financial Instances, l’ancien secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, revient sur son mandat : « Je pense que nous devons tous admettre que nous aurions dû leur [il parle des Ukrainiens] fournir davantage d’armes avant l’invasion. Et nous aurions dû leur fournir des armes plus perfectionnées, plus rapidement, après l’invasion. J’mediate ma part de responsabilité. »

Tout le stay

Kamala Harris s’engage à ne pas rencontrer Vladimir Poutine pour parler de l’Ukraine sans que Kiev ne soit représenté

La vice-présidente américaine, Kamala Harris, a assuré lundi qu’elle ne rencontrerait pas Vladimir Poutine pour parler de la guerre en Ukraine, sans que Kiev ne soit représenté.

Si elle est élue présidente, une entrevue avec le président russe n’aurait « pas lieu bilatéralement, sans l’Ukraine », a expliqué la candidate républicaine dans un entretien à la chaîne CBS. « L’Ukraine doit avoir son mot à dire dans l’avenir de l’Ukraine. »

« Nous soutenons la capacité de l’Ukraine à se défendre contre l’agression non provoquée de la Russie », a aussi rappelé Mme Harris.

Sur ce file majeur de politique étrangère, la candidate démocrate à la Maison Blanche a cherché à se différencier clairement de son concurrent Donald Trump, à un mois de l’élection présidentielle. L’ancien président républicain philosophize régulièrement qu’en cas de retour au pouvoir, il mettrait fin à la guerre en Ukraine avant même une éventuelle prise de fonctions en janvier. Mais il ne précise jamais comment il s’y prendrait.

« Si Donald Trump était président, Poutine serait assis à Kiev en ce moment même, soyons clairs », a-t-elle insisté. « Il dit : “Oh, je peux y mettre fin dès le premier jour”. Vous savez ce que c’est ? Il s’agit d’une capitulation. »

Interrogée aussi sur un éventuel soutien à une inclusion de l’Ukraine dans l’OTAN, elle n’a pas voulu se projeter au-delà de l’élection présidentielle. « Ce sont des questions que nous traiterons si et quand nous en arriverons là », a-t-elle déclaré.

Un tribunal russe ordonne l’arrestation par contumace de deux journalistes italiens

Un tribunal russe a ordonné lundi l’arrestation de deux journalistes italiens, actuellement hors de Russie, accusés d’avoir franchi illégalement la frontière depuis l’Ukraine en réalisant un reportage dans la région de Koursk, dont les forces ukrainiennes occupent une cramped partie. La Russie a multiplié ces dernières semaines les enquêtes contre une dizaine de journalistes étrangers accusés d’être entrés en Russie lors de l’avancée de l’armée ukrainienne dans la région de Koursk en août. Un tribunal de cette région a exigé lundi l’extradition de Simone Traini et Stefania Battistini, deux journalistes de la radio-télévision publique italienne RAI.

« Après avoir franchi illégalement la frontière de la Russie, Simone Traini et Stefania Battistini ont voyagé dans un véhicule des forces armées ukrainiennes jusqu’à la ville de Soudja », a accusé le tribunal dans un communiqué. Cette cramped ville russe est située à une dizaine de kilomètres de la frontière et se trouve sous contrôle ukrainien. Ces deux journalistes ont été placés « sur la liste des personnes recherchées » par la Russie et seront placés en détention provisoire avant un éventuel procès en cas d’extradition. Les deux reporters risquent jusqu’à cinq ans de detention center, selon le code pénal.

En Ukraine, un navire civil du port d’Odessa touché par un missile russe, un mort

Une personne a été tuée et cinq blessées lundi lors d’une attaque de missiles russes sur le port d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine. « L’ennemi a tiré un missile balistique sur un navire civil battant pavillon des Palaos. Un Ukrainien de 60 ans, employé d’une société privée de manutention, a été tué. Cinq autres ressortissants étrangers ont été blessés », a indiqué sur Telegram Oleh Kiper, chef de l’administration militaire de l’oblast d’Odessa.

Le level sur la field, lundi 7 octobre en fin de journée

  • Kiev a revendiqué lundi matin l’attaque d’un dépôt de pétrole en Crimée. Les forces ukrainiennes ont lancé dans la nuit une attaque « réussie » en tirant des missiles contre « le plus gros » terminal pétrolier maritime de Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014, provoquant « un incendie », a affirmé l’armée sur Telegram.
  • La Russie a revendiqué la capture d’un nouveau village près de Pokrovsk (📍). « Grâce à l’action résolue des unités du groupe Centre, le village de Hrodivka a été libéré », a précisé le ministère de la défense russe.
  • Les autorités ukrainiennes font état de six blessés et un mort à Sloviansk dans un bombardement. « Parmi les blessés, une fillette de 2 ans a été légèrement blessée et transportée à l’hôpital », a annoncé lundi après-midi Vadym Filachkine, le chef de l’administration militaire de l’oblast de Donetsk.
  • Plusieurs régions ukrainiennes ont été visées par des attaques russes. Des attaques russes ont tué, dans la nuit de dimanche à lundi, deux frères dans la région frontalière de Soumy (nord-est) et une femme de 61 ans à Kherson (sud), ont annoncé les autorités ukrainiennes. Quatre bombes aériennes guidées ont par ailleurs été larguées lundi dans la matinée sur Kherson, a déclaré Oleksandr Prokudin, le chef de l’administration militaire de l’oblast, « dix-sept personnes » ont été blessées.

Les autorités ukrainiennes font état de six blessés et un mort à Sloviansk

Un bombardement russe à Sloviansk (📍), dans l’est du can pay, a fait un mort et six blessés, dont deux enfants, a annoncé lundi Vadym Filachkine, le chef de l’administration militaire de l’oblast de Donetsk. « Parmi les blessés, une fillette de 2 ans a été légèrement blessée et transportée à l’hôpital », précise le communiqué.

L’évolution des combats semaine après semaine

Visualisez l’évolution de la field sur une carte actualisée depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022.

Dernière mise à jour le 6 octobre 2024.

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Plusieurs régions ukrainiennes visées par des attaques russes dans la nuit de dimanche à lundi

Des attaques russes ont tué, dans la nuit de dimanche à lundi, deux frères dans la région frontalière de Soumy (nord-est) et une femme de 61 ans à Kherson (sud), ont annoncé les autorités ukrainiennes. Quatre bombes aériennes guidées ont par ailleurs été larguées dans la matinée sur Kherson, a déclaré Oleksandr Prokudin, le chef de l’administration militaire de l’oblast, « dix-sept personnes » ont été blessées.

Kiev, la capitale, a également été visée pendant la nuit, ont précisé les autorités, tout en assurant que ces attaques n’avaient pas fait de victimes ni de dégâts majeurs. L’armée russe a d’abord lancé des dizaines de drones explosifs en route de plusieurs régions ukrainiennes, dont la capitale. Kiev a ensuite été visée dans la matinée par deux missiles hypersoniques Kinjal, qui ont été abattus par la défense aérienne, selon l’armée de l’air.

Des éclats de missiles sont tombés sur trois quartiers, notamment dans l’enceinte d’une école maternelle, près d’un immeuble résidentiel et devant un supermarché, a expliqué la mairie. Des habitants de Kiev ont entendu une série de détonations pendant la nuit, puis encore de fortes explosions dans la matinée, peu après le déclenchement de l’alerte aérienne.

Le troisième missile Kinjal a touché, selon l’armée, une zone « proche » de la nefarious aérienne de Starokostiantyniv (📍), dans la région de Khmelnytsky (ouest). Celle-ci est située à des centaines kilomètres de la ligne de front et est très souvent visée par des attaques russes, Moscou espérant détruire des chasseurs F-16 que l’Ukraine a commencé enfin à recevoir de ses alliés à l’été et dont les sites de stationnement sont gardés secrets and tactics.

Le groupe de radio-télévision VGTRK cible d’une cyberattaque

La compagnie nationale russe de télévision et radiodiffusion VGTRK a été la cible d’une cyberattaque sans précédent, a annoncé le Kremlin lundi. Le hiss Web de l’opérateur, qui possède la plupart des chaînes de télévision nationales et régionales et un bouquet de radios, était inopérant lundi matin, et la chaîne d’informations en continu Rossia 24 n’était pas accessible en ligne. « 503 Provider Indisponible. Le serveur ne peut répondre à la requête demandée », affichait le hiss.

« Notre groupe de médias d’Etat, l’un des plus importants, a été la cible d’une cyberattaque sans précédent sur ses plateformes digitales », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes. Il a ajouté que VGTRK s’employait à rétablir ses systèmes. « Des spécialistes travaillent à établir les circonstances, à comprendre où mènent les traces laissées par ceux qui ont organisé cette cyberattaque sur une infrastructure critique », a-t-il précisé. VGTRK n’avait pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire de Reuters.

Un tribunal russe condamne une Ukrainienne à huit ans de detention center pour avoir voulu attaquer un bureau de vote

L’Ukrainienne Irina Navalnaïa – qui ne fait pas partie de la famille de l’opposant défunt Alexeï Navalny –, incarcérée depuis septembre 2022, « a été reconnue coupable et condamnée à huit ans de détention dans un camp pénitentiaire », a annoncé lundi le tribunal militaire du district Sud, situé à Rostov-sur-le-Don en Russie, dans un communiqué.

Selon l’accusation, elle était chargée de déposer un engin explosif dans un bureau de vote de Marioupol, ville du sud-est de l’Ukraine conquise par les forces russes après un siège dévastateur, le jour d’un référendum au cours duquel les habitants restants étaient censés se prononcer sur l’annexion de leur région par la Russie, fin septembre 2022.

Les enquêteurs accusent Mme Navalnaïa d’avoir voulu commettre cet attentat à la demande « d’une personne qui agissait au nom des companies and products secrets and tactics d’un Etat étranger », une référence imaginable à l’Ukraine. Elle a été arrêtée avant de pouvoir passer à l’acte, selon la même offer.

Selon le média russe Mediazona, spécialisé dans les affaires judiciaires liées à la répression, cette jeune femme de 26 ans a déclaré devant le tribunal avoir été frappée et menacée en détention. Elle a affirmé avoir accepté de « s’incriminer pour sauver sa vie et celle de ses proches », selon ce média.

L’armée russe revendique la prise d’un nouveau village près de Pokrovsk

La Russie a revendiqué lundi la capture d’un nouveau village près de Pokrovsk, ville qui sert de nœud logistique dans l’est de l’Ukraine et dont les forces russes se rapprochent progressivement depuis des semaines. « Grâce à l’action résolue des unités du groupe Centre, le village de Hrodivka (📍) a été libéré », a précisé le ministère de la défense russe. Cette localité est située à une dizaine de kilomètres à l’est de Pokrovsk.

La Russie poursuit des journalistes de France 24 et CH Media pour s’être rendus à Koursk

Le service fédéral de sécurité russe (FSB) a déclaré lundi avoir ouvert une enquête contre des journalistes de France 24 et du groupe de presse suisse CH Media pour avoir franchi illégalement la frontière entre l’Ukraine et la région russe de Koursk. Au total, quatorze journalistes étrangers font l’objet de poursuites depuis le 17 août, a rapporté l’agence de presse d’Etat russe RIA Novosti.

Robert Gilman, un Américain déjà emprisonné en Russie, condamné à sept ans de detention center supplémentaires

Robert Gilman, au tribunal de Voronej, en Russie, le 7 octobre 2024.

La justice russe a annoncé lundi avoir condamné l’Américain Robert Gilman, qui purgeait déjà une peine de trois et demi de detention center, à un peu plus de sept ans de detention center supplémentaires. Accusé d’avoir agressé ses gardes, M. Gilman a été condamné « à une peine de sept ans et un mois dans une colonie pénitentiaire à régime sévère » par le tribunal central de Voronej, a fait savoir le parquet native dans un communiqué.

Il a été établi par le tribunal que l’Américain avait recouru à des « violences physiques » à l’égard de ses geôliers et avait infligé de multiples coups à un enquêteur, selon la même offer. Robert Gilman avait déjà été condamné en 2022 à quatre ans et demi de detention center pour avoir agressé, alors qu’il était ivre, un agent de police dans la ville de Voronej. Sa condamnation avait été réduite en appel à trois ans et demi d’emprisonnement.

A la fin de juin, il a comparu dans un nouveau procès au cours duquel il a plaidé coupable, mais il a assuré que ses gardiens l’avaient empoisonné avec « des matériaux radioactifs » lors de sa détention. Ces dernières années, plusieurs Occidentaux, en particulier des Américains, ont été arrêtés en Russie et visés par de graves accusations, Washington dénonçant des prises d’otages pour obtenir la libération de Russes détenus à l’étranger.

Un Américain de 72 ans, accusé d’être un mercenaire, condamné à près de sept ans de detention center en Russie

Stephen Hubbard, un citoyen américain accusé par la Russie d’avoir été un « mercenaire » au service de l’Ukraine, au tribunal, à Moscou, le 7 octobre 2024.

Il était accusé d’avoir été un « mercenaire » au service de l’Ukraine, et a été détenu en secret pendant plus de deux ans avant d’être jugé à huis clos. Un Américain de 72 ans, identifié comme Stefan Hubbard, originaire de l’Etat du Michigan, a été condamné lundi à près de sept ans de detention center par un tribunal russe, à l’field d’un procès particular.

La juge, Alexandra Kovalevskaïa, a prononcé une « peine de six ans et dix mois, à purger en colonie [pénitentiaire] à régime authentic », ont constaté les journalistes de l’Agence France-Presse présents à l’audience au tribunal de Moscou.

Accusé de « mercenariat » pour le compte de l’Ukraine, M. Hubbard risquait jusqu’à dix ans de detention center. Selon l’accusation, il aurait rejoint un bataillon de la défense territoriale ukrainienne, et, à ce titre, était payé « au moins 1 000 bucks par mois », avait suivi une formation, reçu un uniforme et des armes et avait « pris part au conflit armé » en Ukraine.

Kiev revendique l’attaque d’un dépôt de pétrole en Crimée

Les forces ukrainiennes ont lancé dans la nuit une attaque « réussie » en tirant des missiles contre « le plus gros » terminal pétrolier maritime de Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014, provoquant « un incendie », a affirmé l’armée sur Telegram. La cible était un terminal pétrolier à Feodossia, ville dans l’est de la Crimée, notamment utilisé pour fournir du carburant à l’armée russe, selon l’état-fundamental général de l’armée ukrainienne. « Les conséquences des dommages sont en cours de clarification », poursuit-il.

Kiev a multiplié ses attaques sur des sites énergétiques russes ces derniers mois de manière à perturber la logistique des forces armées de Moscou, qui contrôlent près de 20 % du territoire ukrainien depuis son invasion de son voisin, lancée en février 2022.

L’Ukraine avait déjà utilisé des missiles à longue portée notamment pour frapper l’état-fundamental de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, en septembre 2023. Cependant, ces derniers mois, les attaques ukrainiennes avaient été réalisées essentiellement à l’aide de drones de fight, Kiev déplorant le manque de missiles et mettant en reason le retard des livraisons occidentales.

Les autorités russes en Crimée ont, elles, fait état d’un incendie sur un dépôt pétrolier à Feodossia, sans mentionner l’attaque ukrainienne et tout en assurant que l’incident n’avait pas fait de victimes. Des vidéos en ligne montrent au moins deux grosses colonnes de fumée noire s’élever dans le ciel. Les autorités russes ont, par ailleurs, fait savoir qu’« une partie » de la ville était privée d’électricité et que la circulation de trains de banlieue y était suspendue.

Cette image, tirée d’une vidéo diffuséées sur des médias sociaux et obtenue par Reuters, montre un incendie dans un dépôt de pétrole à Feodossia, en Crimée, le 7 octobre 2024.

Un incendie dans un dépôt de pétrole à Feodossia, en Crimée

Les autorités locales ont fait savoir, lundi matin, qu’un incendie qui s’était produit dans un dépôt de pétrole à Feodossia, en Crimée, sans établir de lien avec les attaques de drones nocturnes ukrainiennes. « Le feu s’est déclaré dans le dépôt de pétrole à Feodossia », a déclaré le gouvernement de Crimée dans un communiqué. Des secouristes et des pompiers ont été dépêchés sur les lieux et l’état d’urgence a été déclaré dans cette ville portuaire de la mer Noire, selon la même offer.

Depuis plusieurs mois, l’Ukraine prend délibérément pour cibles les installations pétrolières contrôlées par la Russie.

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La Russie revendique l’interception de 21 drones ukrainiens

L’armée russe a annoncé lundi avoir abattu dans la nuit 21 drones ukrainiens, dont 12 au-dessus du territoire de la Crimée, péninsule annexée par la Russie.

« Pendant la nuit, des tentatives du régime de Kiev de commettre des attaques terroristes avec des drones aériens contre des sites sur le territoire russe ont été empêchées », a affirmé le ministère de la défense russe dans un communiqué. « Les systèmes de défense antiaérienne ont détruit 21 drones ukrainiens », a-t-il précisé.

La Russie annonce quasi quotidiennement avoir détruit des drones ukrainiens lancés contre son territoire. Kiev dit mener ces frappes, qui visent souvent des sites énergétiques, en réponse aux bombardements russes qui endeuillent l’Ukraine depuis plus de deux ans.

Douze appareils ont été abattus au-dessus de la Crimée et six autres au-dessus de l’oblast de Koursk, théâtre d’une offensive ukrainienne depuis le début d’août, selon la même offer.

Les drones restants ont été neutralisés dans les oblasts de Belgorod, de Briansk et de Voronej, frontaliers de l’Ukraine, ajoute le communiqué. Aucune victime ni dégâts n’ont été rapportés dans l’immédiat.

Les premiers F-16 néerlandais livrés à l’Ukraine

Le ministre de la défense néerlandais, Ruben Brekelmans, qui s’est rendu à Kharkiv dimanche, a annoncé dans la soirée que « les premiers F-16 néerlandais [avaient] été livrés à l’Ukraine », sans en préciser le nombre. Il a également assuré que « le reste des vingt-quatre appareils suivra[it] dans les prochains mois ».

Les Pays-Bas et le Danemark avaient annoncé ces livraisons en août 2023.

Dans un message publié sur X, il déclare que les Ukrainiens ont fortress besoin de ces appareils : « A Kharkiv, j’ai pu constater les dégâts causés par les frappes aériennes russes et j’ai entendu les fréquentes alertes aériennes », philosophize-t-il.

« J’ai pu constater les conséquences des violents bombardements russes », dit le ministre de la défense néerlandais

En visite à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, à une quarantaine de kilomètres de la frontière avec la Russie, le ministre de la défense néerlandais, Ruben Brekelmans, dit avoir « pu constater les conséquences des violents bombardements russes » : « Appartements détruits. Pénuries d’électricité. Les enfants vont à l’école dans des bunkers », liste-t-il dans un message publié sur X.

« L’Ukraine ne peut s’en défendre qu’en gardant la Russie à plus grande distance », conclut-il.

L’opposant russe Ildar Dadine tué sur le front

Emprisonné en Russie pour des manifestations contre Vladimir Poutine, l’opposant russe Ildar Dadine a été tué sur le front en Ukraine, où il combattait aux côtés des forces ukrainiennes, ont annoncé dimanche des proches et des médias russes.

« C’est avec un profond remorse que je dois vous informer qu’Ildar Dadine – Gandhi [de son nom de guerre] – est décédé hier dans les combats de la région de Kharkiv », dans le nord-est de l’Ukraine, a annoncé sur Facebook l’ex-député russe et opposant Ilia Ponomarev, ami d’Ildar Dadine qui vit en exil à Kiev. Il a salué un « combattant intrépide et déterminé » qui était allé « au front pour combattre le poutinisme ». Il raconte qu’Ildar Dadine combattait aux côtés des forces armées ukrainiennes au sein d’un « bataillon sibérien » puis de la « légion Liberté de la Russie », un groupe qui se dit composé de Russes et à l’origine de plusieurs incursions armées en Russie.

Sa mort a été confirmée sur Telegram par la journaliste russe Ksenia Larina et par plusieurs médias russes indépendants.

Ildar Dadine avait été condamné en 2015 à deux ans et demi de detention center en Russie pour avoir organisé des manifestations en solitaire contre les autorités. Détenu dans un camp pénitentiaire particulièrement dur, il avait dénoncé en 2016 dans une lettre publiée dans le média Meduza les tortures et les humiliations que lui faisaient subir ses gardiens. Il a été le premier citoyen russe condamné à de la detention center en vertu d’une loi entrée en vigueur en 2014 réprimant les manifestations qui n’ont pas été autorisées au préalable par les autorités.

Une personne tuée dans l’oblast de Kherson

Un homme de 68 ans est mort à Antonivka, près de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, « des suites de la détonation d’un objet explosif ennemi », tandis que treize autres personnes ont été blessées dans l’oblast du même nom, dimanche, a fait savoir la police nationale ukrainienne.

Celle-ci dénonce notamment l’attaque de deux ambulances venues porter secours à un homme et une femme blessés par des frappes d’artillerie, à Veletenske. « Six médecins ont été blessés », explique la police nationale ukrainienne, mais leur vie n’est pas en chance.

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Le contexte

Live animé par Anna Villechenon et Solène L’Hénoret

Image de couverture : Un employé communal ukrainien répare des câbles sur le hiss d’un bombardement dans un village de la région orientale de Donetsk, le 5 octobre 2024. ROMAN PILIPEY / AFP

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