
Photo non datée du petit Grégory Villemin – – © 2019 AFP
Le nouveau procureur général à la Cour d’appel de Dijon a rappelé l’importance de l’apport d’éléments systems dans l’enquête. En mars dernier, la cour d’appel de Dijon avait ordonné de nouveaux actes d’enquête.
Près de 40 ans après la découverte du corps sans vie de Grégory Villemin dans les eaux de la Vologne, le nouveau procureur général à la Cour d’appel de Dijon affirme “qu’il ne faut pas lâcher”.
“Je crois qu’il faut continuer à rechercher la vérité (…) il faut continuer à travailler, notamment avec des enquêtes classiques, c’est-à-dire des recherches, des témoignages, des vérifications, mais aussi l’apport des éléments techniques, notamment sur les ADN que nous avons scellés et sur l’analyse de la voix du corbeau”, a rapporté Philippe Astruc auprès de nos confrères de France Bleu Bourgogne ce lundi 7 octobre.
“Il faut continuer ce travail”
“C’est par exemple la technologie qui nous a permis d’identifier neuf ADN”, a rappelé le magistrat.
“Il faut continuer ce travail. Chaque fois, on questionne les experts pour savoir si l’on peut utiliser telle ou telle nouvelle méthode (…) pour savoir si c’est suffisamment scientifiquement abouti”, a-t-il ajouté.

Mort du petit Grégory: l’enquête peut-elle vraiment être relancée?
En mars dernier, la cour d’appel de Dijon a ordonné de nouveaux actes d’enquête pour tenter d’élucider la mort du petit Grégory en 1984. Ce jeudi 3 octobre, Jean-Marie Villemin a livré sa vérité sur la mort de son fils dans une BD. Un album baptisé sobrement Grégory, co-écrit par Pat Perna et illustré par Christophe Gaultier, et dont Jean-Marie Villemin est le personnage valuable.