La ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, arrivant à Matignon pour une réunion avec le premier ministre et le secrétaire général de Force ouvrière, le 3 septembre 2024.

Reside en cours

Dans un entretien accordé à « Ouest-France », la ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, dit souhaiter que la négociation sur l’assurance-chômage reprenne « très rapidement », sans nouvelle lettre de cadrage.

L’essentiel du vendredi 4 octobre à 21 heures

  • La première motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier, signée par 192 députés du Nouveau Entrance populaire (NFP), a été déposée vendredi, et sera défendue mardi après-midi par le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Pour être adoptée, elle doit être votée par au moins 289 députés.
  • Les députés RN s’opposeront au décalage de six mois de l’indexation des retraites sur l’inflation, prévu par le gouvernement dans le projet de value range pour 2025, a annoncé vendredi leur cheffe de file Marine Le Pen sur X. De son côté, Michel Barnier s’est dit « ouvert » à d’autres solutions de la phase des députés.
  • Michel Barnier a réservé aux éleveurs ses premières annonces au Sommet de l’élevage en Auvergne, se disant à l’écoute des « inquiétudes » du secteur sans « raconter d’histoires ». Il a notamment promis « une enveloppe de 75 thousands and thousands d’euros » pour les éleveurs de brebis, dont les troupeaux sont décimés par une nouvelle épizootie, et « des prêts garantis par l’Etat pour les exploitations qui en ont besoin ».
  • La ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a présenté vendredi aux partenaires sociaux les grandes lignes de ce que prévoit le gouvernement sur les allègements de cotisation, avec l’objectif, selon des sources syndicales, de récupérer 5 milliards d’euros par an sur trois ans.
  • Le gouvernement a promis un « plan de bataille » contre les violences faites aux femmes pour la fin de novembre. La secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, Salima Saa, l’a annoncé dans une interview au Parisiendisant lancer prochainement «  une cellule d’urgence gouvernementale pour trouver des mesures simples et concrètes ».
  • Les gouvernements français et italien sont convenus vendredi de créer début 2025 une unité de coopération pour s’échanger des renseignements sur les réseaux de passeurs de migrants, à l’occasion d’une réunion des ministres de l’intérieur du G7.
  • La phase de l’Etat dans le fonds qui finance les agences postales communales et les elements relais sera finalement maintenue, a assuré l’entourage de Matignon au Monde vendredi, alors que le PDG du groupe La Poste, Philippe Wahl, avait annoncé que l’Etat souhaitait l’amputer de 50 thousands and thousands d’euros dès 2024.

Le 03/10 à 22:21 L’essentiel

Ce qu’il faut retenir de l’entretien de Michel Barnier sur France 2

Michel Barnier a été longuement interrogé ce jeudi soir sur le value range étriqué qu’il s’apprête à présenter, et grâce auquel il espère réduire la dette de 60 milliards d’euros. Niant tout « choc fiscal », comme certains l’affirment, et toute politique « d’austérité » et de « rigueur », le premier ministre a dévoilé quelques détails sur les hausses d’impôt prévues dans le value range et répondu à des questions sur la politique qu’il entend mettre en œuvre à Matignon.

  • 300 entreprises concernées par les hausses d’impôt

« Nous allons demander un effort aux plus grandes entreprises qui font plus de 1 milliard [d’euros de chiffre d’affaires] et un effort exceptionnel temporaire » a-t-il rappelé, précisant que quelque « 300 entreprises » seraient concernées. Le « temps » de cette contribution supplémentaire « sera fixé dans la loi », et « ce sera un an et peut-être deux ans », a-t-il précisé. « Mais il n’y air of secrecy pas d’impôts nouveaux sur la quasi-totalité des 4 thousands and thousands d’entreprises », a-t-il dit.

  • 2 milliards de recettes grâce à la taxation des hauts revenus

L’augmentation des impôts des foyers les plus aisés permettra « de récupérer 2 milliards d’euros », a-t-il estimé confirmant que les foyers concernés seront, par exemple, des « couples avec un revenu fiscal de plus de 500 000 euros ».

  • Report de l’indexation des retraites, un effort « juste »

Confirmant le report de six mois de l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation − à partir du 1er juillet 2025 au lieu du 1er janvier, le premier ministre a reconnu qu’il demandait un « effort » aux retraités. « Je demande un effort à tout le monde (…). Et je pense que celui-ci est juste et proportionné, même si je sais qu’il est difficile », a-t-il défendu. Le premier ministre a toutefois rappelé que le Parlement, « libre de proposer des changements », en décidera « peut-être autrement », lors des débats budgétaires.

  • Des économies dans l’aide à l’apprentissage, les transports sanitaires et grâce au non-remplacement de fonctionnaires

Interrogé sur les 40 milliards d’économies prévues dans le value range qui va être présenté la semaine prochaine, Michel Barnier a esquissé quelques pistes : des services publics « fusionnés », le non-remplacement de certains fonctionnaires « quand ils ne sont pas en contact declare avec les citoyens », le regroupement « des administrations ou des agences de l’Etat qui font des doublons ». Le chef du gouvernement a évoqué le reciblage des aides accordées aux entreprises pour l’apprentissage mais aussi les transports sanitaires pour lesquels la France « dépense des milliards », selon lui.

  • Immigration : « C’est moi qui fixe la ligne »

Après les propos controversés du ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, notamment sur l’Etat de droit, le premier ministre l’a assuré : « C’est moi qui fixe la ligne » sur l’immigration. « Il y air of secrecy des mesures rigoureuses pour [la] maîtriser », a-t-il insisté. Le premier ministre a semblé écarter l’idée d’une nouvelle loi sur l’immigration, comme réclamé par Marine Le Pen.

  • Fin de vie : Michel Barnier « personnellement d’accord » avec la model initiale du projet de loi

Sur ce sujet délicat qui break le personnel politique, Michel Barnier se dit « favorable à reprendre le travail au moment où il a été interrompu, [après] un débat très approfondi au Parlement qui a été suspendu à cause de la dissolution », et confie avoir été « personnellement d’accord » avec la model initiale du texte ouvrant une « aide à mourir » sous « conditions strictes ».

Tout le are residing

Jean-Luc Mélenchon appelle à « mettre des drapeaux palestiniens partout »

Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a appelé, vendredi, à « mettre des drapeaux palestiniens partout où c’est possible » à partir de mardi 8 octobre, en réaction à une circulaire du ministre de l’enseignement supérieur, Patrick Hetzel, sur le « maintien de l’ordre » dans les universités à quelques jours du 7 octobre, date anniversaire de l’attaque du Hamas en Israël.

M. Hetzel a justifié cette mise en garde par une série de manifestations propalestiniennes cette semaine à Paris devant Sciences Po et l’Institut des langues orientales, actions qui vont selon lui « à l’encontre des principes de neutralité et de laïcité ».

« C’est un abus de pouvoir », a estimé M. Mélenchon lors d’une réunion politique dans la capitale. Le ministre « dit que comme l’université est laïque, il ne faut pas parler de Gaza », mais « parler de géopolitique n’est pas attentatoire à la laïcité », a-t-il développé.

« Je demande à la jeunesse étudiante de “s’insoumettre”, de ne pas accepter cet interdit », a-t-il poursuivi, objectant qu’« à l’université, on parle d’adultes majeurs citoyens (…) donc ils disent ce qu’ils veulent, parce qu’on est dans un pays libre ».

« Alors je recommande qu’à partir du 8 [octobre] on mette des drapeaux palestiniens partout où on peut, de manière à ce que cette personne n’ait pas le dernier mot », a-t-il ajouté.

Quelques minutes après, M. Mélenchon a également suggéré qu’« un drapeau qu’on pourrait mettre avec celui des Palestiniens, c’est celui du Liban », où les bombardements de l’armée israélienne contre le Hezbollah ont fait plus d’un millier de morts depuis dix jours. « L’armée libanaise ne dispose d’aucun moyen de fight et n’a pas la possibilité de protéger ses propres frontières », a-t-il déploré, jugeant que « c’est une hypocrisie totale à partir de là de dire que le Hezbollah pose un problème ».

« Le Hezbollah est une composante du peuple libanais et ce n’est pas à nous de décider qui est une bonne composante et qui est une mauvaise », a-t-il insisté, soulignant que « le peuple libanais a le droit à la souveraineté sur son territoire ». Avant d’encourager à nouveau ses troupes : « Mettez des drapeaux libanais pour que les Libanais sachent qu’on ne les a pas oubliés, qu’on ne les abandonne pas au meurtre [et] à la violence du voisin terrifiant qu’ils ont le malheur d’avoir à leur côté. »

La ministre du travail souhaite une reprise « très rapide » des négociations sur l’assurance-chômage

Dans un entretien accordé à Ouest-France, la ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, dit souhaiter que la négociation sur l’assurance-chômage reprenne « très rapidement », sans nouvelle lettre de cadrage.

« Nous voulons que cette négociation reprenne très rapidement », mais « je ne souhaite pas qu’il y ait de nouvelle lettre de cadrage, ce qui n’interdit pas que l’Etat et les partenaires sociaux se parlent, au contraire ! », déclare-t-elle. « L’accord signé par trois organisations syndicales en novembre 2023, qui n’avait pas été agréé par l’ancien gouvernement car il manquait des éléments, en particulier sur les règles de l’assurance chômage pour les seniors, va servir de base de dialogue. »

Le précédent gouvernement avait prévu une réforme de l’assurance chômage pour durcir les conditions d’accès et les règles d’indemnisation, mais elle a été suspendue au soir du premier tour des législatives.

Le premier ministre Michel Barnier a redonné, dans sa déclaration de politique générale, la most main aux syndicats et au patronat pour négocier sur « notre système d’indemnisation du chômage » ainsi que sur « l’emploi des seniors », enterrant ainsi dans sa forme actuelle la réforme prévue par le gouvernement Attal. Il a demandé que cette négociation s’ouvre « dès les prochaines semaines », alors que les règles actuelles d’indemnisation des demandeurs d’emploi prendront fin le 31 octobre.

« S’il faut proroger les inclinations actuelles de quelques semaines par un décret, nous le ferons », avertit Mme Panosyan-Bouvet, assurant par ailleurs que l’allocation de solidarité spécifique « ne sera pas supprimée ». « J’ai demandé – et obtenu – qu’on sorte cette allocation de toutes les discussions budgétaires et qu’on ne la supprime pas en l’état ».

L’essentiel du vendredi 4 octobre à 21 heures

  • La première motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier, signée par 192 députés du Nouveau Entrance populaire (NFP), a été déposée vendredi, et sera défendue mardi après-midi par le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Pour être adoptée, elle doit être votée par au moins 289 députés.
  • Les députés RN s’opposeront au décalage de six mois de l’indexation des retraites sur l’inflation, prévu par le gouvernement dans le projet de value range pour 2025, a annoncé vendredi leur cheffe de file Marine Le Pen sur X. De son côté, Michel Barnier s’est dit « ouvert » à d’autres solutions de la phase des députés.
  • Michel Barnier a réservé aux éleveurs ses premières annonces au Sommet de l’élevage en Auvergne, se disant à l’écoute des « inquiétudes » du secteur sans « raconter d’histoires ». Il a notamment promis « une enveloppe de 75 thousands and thousands d’euros » pour les éleveurs de brebis, dont les troupeaux sont décimés par une nouvelle épizootie, et « des prêts garantis par l’Etat pour les exploitations qui en ont besoin ».
  • La ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a présenté vendredi aux partenaires sociaux les grandes lignes de ce que prévoit le gouvernement sur les allègements de cotisation, avec l’objectif, selon des sources syndicales, de récupérer 5 milliards d’euros par an sur trois ans.
  • Le gouvernement a promis un « plan de bataille » contre les violences faites aux femmes pour la fin de novembre. La secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, Salima Saa, l’a annoncé dans une interview au Parisiendisant lancer prochainement «  une cellule d’urgence gouvernementale pour trouver des mesures simples et concrètes ».
  • Les gouvernements français et italien sont convenus vendredi de créer début 2025 une unité de coopération pour s’échanger des renseignements sur les réseaux de passeurs de migrants, à l’occasion d’une réunion des ministres de l’intérieur du G7.
  • La phase de l’Etat dans le fonds qui finance les agences postales communales et les elements relais sera finalement maintenue, a assuré l’entourage de Matignon au Monde vendredi, alors que le PDG du groupe La Poste, Philippe Wahl, avait annoncé que l’Etat souhaitait l’amputer de 50 thousands and thousands d’euros dès 2024.

Rate range : « l’effort » va surtout reposer sur des hausses d’impôts

Par Denis Cosnard

Lecture : 3 min.

Michel Barnier n’est peut-être pas celui que l’on croit. Derrière l’describe qu’il souhaite se donner, celle d’un dirigeant de droite prêt à tailler courageusement dans les dépenses de l’Etat pour sauver le pays, le premier cadrage budgétaire bouclé par le nouveau premier ministre et consulté par Le Monde dessine un autre profil. L’homme de la rigueur devrait être, aussi, celui d’un alourdissement spectaculaire de la fiscalité. Selon ce doc, les hausses d’impôts représenteront plus de 60 % de l’effort d’assainissement financier prévu en 2025 par rapport à 2024.

Allègement des cotisations : le gouvernement veut récupérer 5 milliards d’euros en 2025, selon des sources syndicales

La ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a présenté vendredi aux partenaires sociaux les grandes lignes de ce que prévoit le gouvernement sur les allègements de cotisation, avec l’objectif, selon des sources syndicales, de récupérer 5 milliards d’euros par an sur trois ans.

La ministre s’est rendue devant le Haut Conseil des rémunérations (HCREP) pour échanger avec patronat et syndicats sur le rapport des économistes Antoine Bozio et Etienne Wasmer, rendu public la veille. Ce rapport propose de répartir différemment les allègements de cotisations aujourd’hui fortement concentrés au niveau du Smic, pour que les salariés les moins bien payés puissent être augmentés plus facilement.

La ministre a annoncé, selon des sources syndicales, viser un « objectif de rendement » de 5 milliards par an sur trois ans, chiffre dévoilé initialement par Les Echos. Toujours selon des sources syndicales, Mme Panosyan a mis en avant l’idée de procéder en deux temps pour relever les cotisations au niveau du Smic, en 2025 et 2026, et revoir les allègements pour atténuer les effets de seuil qui renchérissent le coût, pour l’employeur, d’une augmentation.

Tout en confirmant avoir présenté les grandes lignes de son projet, le ministère du travail n’a de son côté dévoilé aucun détail.

Supressions de postes, salaires : les syndicats de fonctionnaires sur le qui-vive face au nouveau gouvernement

Un ministre « à l’écoute », mais « extrêmement prudent » sur ses intentions : les syndicats de fonctionnaires sont ressortis perplexes de leurs premiers échanges avec le nouveau gouvernement, à quelques jours d’un projet de value range qui pourrait acter des suppressions de postes.

« Les discussions ont été franches », mais « nous n’avons pas ecu de réponse à nos questions », a résumé auprès de l’Agence France-Presse le secrétaire général de l’UNSA-FP, Luc Farré, reçu jeudi par le nouveau ministre de la fonction publique et de la simplification, Guillaume Kasbarian.

Lundi, quand la CGT a inauguré le cycle d’entretiens de M. Kasbarian avec les syndicats, deux revendications surnageaient : l’abandon du projet de réforme de la fonction publique porté par son prédécesseur Stanislas Guerini et une augmentation générale des salaires. La question des effectifs s’est invitée dans les discussions, après la newsletter mercredi d’un rapport de la Cour des comptes soulignant que la suppression progressive de 100 000 emplois dans les collectivités locales permettrait « une économie importante ».

« Cela ne veut pas dire qu’on va forcément le faire », a tempéré Guillaume Kasbarian vendredi, lors d’un déplacement dans la Sarthe. « On peut probablement avoir des beneficial properties de productivité sur le terrain, notamment dans la fonction publique territoriale, avec une meilleure organisation, en renforçant les compétences (…) mais en évitant les doublons sur le terrain », a-t-il ajouté.

Bonjour Zab,

Le premier ministre a tenu des propos volontaristes sur l’urgence écologique lors de sa déclaration de politique générale, mardi 1ᵉʳ octobre, mais certaines de ses décisions laissent planer le doute sur ses intentions, notamment le périmètre rogné du ministère d’Agnès Pannier-Runacher.

Sur ce sujet, nous vous conseillons la lecture de cet article des journalistes du Monde Audrey Garric, Matthieu Goar et Perrine Mouterde :

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Réforme des retraites : le député Thomas Ménagé (RN) demande aux syndicats de soutenir la proposition d’abrogation

Le député Rassemblement nationwide (RN) Thomas Ménagé, rapporteur d’une proposition de loi visant à abroger la réforme des retraites pour revenir à l’âge légal de 62 ans, a écrit aux responsables des principales centrales syndicales les invitant à soutenir le texte ainsi qu’à les rencontrer.

Dans un courrier adressé aux leaders de la CGT, FO, la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC, FSU, l’UNSA, Solidaires, la Confédération nationale du travail (CNT) et la Confédération autonome du travail (CAT), l’élu du Loiret rappelle que leur « organisation a combattu la réforme de 2023 » et les « invite donc à soutenir, par tous les moyens possibles, le texte d’abrogation qui sera proposé le 31 octobre » à l’Assemblée nationale, à la faveur d’une « niche parlementaire » des lepénistes.

La proposition de loi prévoit de faire revenir l’âge current de départ à 62 ans « à compter de la génération 1955 », et de fixer la durée de cotisation requise à quarante-deux annuités, « à compter de la génération 1961 ».

« Il n’est pas question de toucher à l’aide médicale d’Etat », affirme Geneviève Darrieussecq avant la présentation du value range de la Sécurité sociale

A quelques jours de la présentation du value range de la Sécurité sociale, la nouvelle ministre de la santé et de l’accès aux soins, Geneviève Darrieussecq, a déclaré au micro de Franceinfo : « Je ne crois pas qu’il y ait de coupes particulières » dans les dépenses de santé. Elle a assuré vouloir « défendre les sujets prioritaires », parmi lesquels « les sujets de santé mentale, les sujets de soins palliatifs, [et] d’accès aux soins ».

Elle a a assuré qu’il n’était « pas question de toucher à l’aide médicale d’Etat » (AME) permettant aux sans-papiers d’accéder à des soins, dont le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, souhaite réduire le périmètre. « L’aide médicale d’Etat, c’est aussi une assurance sur la santé des Français pour éviter certaines contagions », a souligné la ministre médecin. « Il ne faut pas avoir de tabou avec ce sujet, mais il ne faut pas créer des fantasmes », a-t-elle ajouté.

Mercredi sur France 2, le premier ministre, Michel Barnier, avait estimé qu’il était possible de « mieux gérer » l’AME et qu’il fallait « voir calmement les choses pour que ceux qui y ont droit puissent la recevoir ».

Par ailleurs, sur l’avenir du projet de loi sur la fin de vie, la ministre a affirmé qu’il fallait « terminer ces débats » et vouloir chercher « le chemin de crête avec bon sens pour tout simplement venir en soutien de quelques rares personnes qui auraient besoin de ce dispositif » d’aide à mourir. M. Barnier s’est dit jeudi « favorable à reprendre le travail au moment où il a été interrompu » sur ce projet de loi.

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L’essentiel du vendredi 4 octobre à 19 heures

  • La première motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier, signée par 192 députés du Nouveau Entrance populaire (NFP), a été déposée vendredi, et sera défendue mardi après-midi par le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Pour être adoptée, elle doit être votée par au moins 289 députés.
  • Les députés RN s’opposeront au décalage de six mois de l’indexation des retraites sur l’inflation, prévu par le gouvernement dans le projet de value range pour 2025, a annoncé vendredi leur cheffe de file Marine Le Pen sur X. De son côté, Michel Barnier s’est dit « ouvert » à d’autres solutions de la phase des députés.
  • Michel Barnier a réservé aux éleveurs ses premières annonces au Sommet de l’élevage en Auvergne, se disant à l’écoute des « inquiétudes » du secteur sans « raconter d’histoires ». Il a notamment promis « une enveloppe de 75 thousands and thousands d’euros » pour les éleveurs de brebis, dont les troupeaux sont décimés par une nouvelle épizootie, et « des prêts garantis par l’Etat pour les exploitations qui en ont besoin ».
  • Le gouvernement a promis un « plan de bataille » contre les violences faites aux femmes pour la fin de novembre. La secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, Salima Saa, l’a annoncé dans une interview au Parisien, disant lancer prochainement « une cellule d’urgence gouvernementale pour trouver des mesures simples et concrètes ».
  • Les gouvernements français et italien sont convenus vendredi de créer début 2025 une unité de coopération pour s’échanger des renseignements sur les réseaux de passeurs de migrants, à l’occasion d’une réunion des ministres de l’intérieur du G7.
  • La phase de l’Etat dans le fonds qui finance les agences postales communales et les elements relais sera finalement maintenue, a assuré l’entourage de Matignon au Monde vendredi, alors que le PDG du groupe La Poste, Philippe Wahl, avait annoncé que l’Etat souhaitait l’amputer de 50 thousands and thousands d’euros dès 2024.

Réévaluation des retraites : Michel Barnier se dit « ouvert » à d’autres solutions parlementaires

Vendredi, Michel Barnier s’est dit « ouvert » à d’autres solutions de la phase des députés que le report de la réévaluation des pensions, auquel ont prévu de s’opposer les députés du Rassemblement nationwide. La mesure du gouvernement, qui envisage de reporter au 1er juillet 2025 l’indexation des retraites sur l’inflation, « provoque et crée des préoccupations, notamment pour tant de gens qui ont des petites retraites », a admis le premier ministre en déplacement dans le Puy-de-Dôme.

« C’est un effort général qui est demandé, a-t-il ajouté, mais si, dans la dialogue parlementaire (…) il y a de nouvelles idées ou d’autres idées pour trouver d’autres moyens, je suis ouvert. »

Le député Emmanuel Maurel (GDR) estime que la « politique d’austérité » voulue par le gouvernement « laissera sur le bas-côté le pouvoir d’achat et les services publics »

Le député Emmanuel Maurel (groupe GDR), corapporteur du value range du travail et de l’emploi de la rate des funds, a dénoncé vendredi « les effets délétères de la politique d’austérité voulue par l’alliance des centristes et de la droite ».

Dans sa lettre de rentrée, le député estime que « le revirement d’Emmanuel Macron [sur le choix du premier ministre] coûtera très cher à notre croissance économique et à notre modèle social ».  « La politique que s’apprête à conduire Michel Barnier, flanqué de ministres issus de la branche la plus réactionnaire de LR, laissera sur le bas-côté le pouvoir d’achat et les services publics, deux des principaux moteurs du vote des 30 juin et 7 juillet derniers », écrit-il.

Le critical syndicat français de pilotes de ligne contre une fiscalité alourdie pour l’aérien 

Le critical syndicat français de pilotes de ligne a manifesté son opposition vendredi à toute augmentation de la taxation du secteur aérien, qui « contribue déjà largement à l’effort financier collectif » selon lui, une mesure envisagée pour redresser les funds publiques tout en verdissant l’économie.

Mardi, la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM), qui rassemble le secteur aérien français, avait dit s’attendre à le voir taxé d’un milliard d’euros supplémentaire en 2025. Le nouveau gouvernement, qui doit présenter son projet de value range jeudi 10 octobre, n’a pas confirmé une telle mesure, mais elle se précise de jour en jour. Une des pistes est de cibler les transports très polluants, a fait savoir mercredi une source gouvernementale.

Le Syndicat nationwide des pilotes de ligne (SNPL) « s’opposera à toute proposition (…) visant à augmenter de quelque manière que ce soit le montant de la taxe de solidarité sur les vols au départ de la France », a-t-il prévenu dans un communiqué.

Bonjour J,

Deux motions de censure peuvent être déposées simultanément par deux groupes politiques différents. En 2020, les groupes de gauche et Les Républicains avaient déposé chacun une motion de censure contre le gouvernement d’Edouard Philippe après l’annonce du recours au 49.3 pour faire passer la réforme des retraites.

Le règlement de l’Assemblée impose par ailleurs qu’une motion de censure doit être discutée au plus tôt quarante-huit heures, et au plus tard le cinquième jour de séance après son dépôt.

Bonjour Matheux,

Le député de Nouvelle-Calédonie Emmanuel Tjibaou, indépendantiste, n’a pas signé la motion bien qu’il siège avec les communistes au sein du groupe GDR. Le premier ministre, Michel Barnier, a fait un geste en path des indépendantistes mardi en annonçant dans sa déclaration de politique générale que le projet de loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral adopté en mai dernier par les assemblées parlementaires ne serait pas soumis au Congrès.

Le gouvernement Barnier peut-il échapper à la censure de l’Assemblée nationale ? Testez notre simulateur 

Alors que la gauche a déposé la première motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier, essayez de composer la majorité absolue (289 voix) nécessaire pour le renverser avec notre simulateur. Vous pouvez décompter les groupes politiques dans leur ensemble, mais aussi envisager, pour complexifier le casse-tête, que certains députés décident de ne pas voter en accord avec leur propre groupe. Il suffit pour cela de changer le nombre de députés affiché à droite de chaque formation politique.

Les députés de La France insoumise saisissent le Conseil constitutionnel au sujet des postes parlementaires de certains membres du gouvernement

La présidente du groupe « insoumis » à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a annoncé vendredi avoir saisi le Conseil constitutionnel au sujet de trois députés ayant été nommés membres du gouvernement Barnier dont la pratique met à mal, selon elle, la séparation des pouvoirs.

Dans une lettre publiée sur X, Mme Panot met en cause la pratique d’Agnès Pannier-Runacher, Antoine Armand et Jean-Noël Barrot, respectivement élus secrétaire de la rate des affaires économiques, président de la rate des affaires économiques et président de la rate des affaires étrangères en juillet, et nommés au sein du gouvernement Barnier.

« Aucune règle ne résout les questions d’incompatibilité concernant le cumul de mandat de président ou de secrétaire de bureau d’une rate permanente au sein d’une assemblée parlementaire, avec la participation au gouvernement », écrit la cheffe de file des « insoumis ».

Elle appelle à leur démission immédiate de ces postes parlementaires, invoquant entre autres « la nécessité de garantir la sincérité des débats, notamment en ce qui concerne les discussions budgétaires prochaines ».

La gauche dépose la première motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier 

La première motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier, signée par 192 députés du Nouveau Entrance populaire (NFP), a été déposée vendredi, et sera défendue mardi après-midi par le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a appris l’Agence France-Presse de sources parlementaires.

« L’existence de ce gouvernement, dans sa composition et ses orientations, est une négation du résultat des dernières élections législatives », affirment les députés du NFP. « Second motif de censure » avancé, « les orientations politiques du gouvernement Barnier », notamment le refus de l’exécutif de revenir sur la réforme des retraites de 2023, et des textes budgétaires qui s’annoncent comme « les plus austéritaires de ces vingt-cinq années ».

En outre « Michel Barnier semble se contenter de vaines paroles sur la défense de l’environnement et du climat », accusent les députés socialistes, communistes, écologistes et « insoumis ».

Cette motion de censure air of secrecy toutefois besoin du concours d’autres élus pour être adoptée : par exemple des voix des députés du Rassemblement nationwide (RN), une option pour l’instantaneous écartée par les cadres du RN ; ou bien de celles de députés non inscrits, de membres du groupe LIOT (indépendants), voire de membres du camp présidentiel. Il faudrait qu’au moins 289 députés la votent pour faire chuter le gouvernement.

  • L’essentiel du vendredi 4 octobre à 21 heures
  • Ce qu’il faut retenir de l’entretien de Michel Barnier sur France 2

Le contexte

Image de couverture : La ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, arrivant à Matignon pour une réunion avec le premier ministre et le secrétaire général de Power ouvrière, le 3 septembre 2024. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

  • L’essentiel du vendredi 4 octobre à 21 heures
  • Ce qu’il faut retenir de l’entretien de Michel Barnier sur France 2

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