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Thu, 03 Oct 2024 21:33:44 +0000
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Cemac : les banques captent 260 milliards de FCFA de liquidité auprès de la BEAC, malgré un engouement modéré
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L’offre de liquidité faite aux banques commerciales par la Banque des Ãtats de l’Afrique centrale (BEAC) le 1er octobre 2024, une fois de plus, a été entièrement captée par les établissements de crédit de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA). Bien qu’elle ait de nouveau été sursouscrite, on display cloak cependant un engouement modéré des banques pour cette opération, d’après les résultats publiés par la banque centrale.
En effet, alors que les taux de souscription lors des opérations précédentes atteignaient 400% et plus, celle du 1er octobre 2024 s’est soldée par un taux de souscription de seulement 105%. Ceci, dans la mesure où la demande des banques ayant participé à l’opération s’est élevée à 273 milliards de FCFA, pour une offre de 260 milliards de FCFA.
Cette modération de l’engouement traduit une réduction des besoins de financement des banques de la Cemac, après le dynamisme observé autour de la mise à disposition de liquidité par la banque centrale depuis la reprise de ses opérations d’injection de liquidité en juin 2024. Cette peril pourrait amener la BEAC, soucieuse de combattre les tensions inflationnistes dans la Cemac, à réduire progressivement l’enveloppe hebdomadaire de liquidité proposée aux banques commerciales.
BRM
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Finance
Thu, 03 Oct 2024 16:30:42 +0000
Olam Palm Gabon dénonce des entraves à lâentrée de ses produits sur le marché camerounais
https://www.investiraucameroun.com/industrie/0310-21270-olam-palm-gabon-denonce-des-entraves-a-l-entree-de-ses-produits-sur-le-marche-camerounais
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Le 27 septembre 2024, lors d’une target audience avec la ministre gabonaise du Commerce, Marie Paulette Parfaite Amouyeme, le directeur général des sociétés Olam Palm et Olam Rubber Gabon s’est plaint des tracasseries auxquelles les produits de ses entreprises font face à lâentrée du marché camerounais. Selon la presse gabonaise qui relaie lâfiles, Christophe Eyi a notamment cité des autorisations quâimposeraient les autorités camerounaises avant lâentrée des produits sur le marché local, ainsi que des droits de douane qui seraient exigés sur les mêmes produits, malgré la libre circulation des hommes et des biens décidée entre les six will pay de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA). Aussi, le dirigeant des filiales gabonaises du groupe singapourien Olam a-t-il sollicité la ministre gabonaise afin dâintercéder auprès des autorités camerounaises et de la Cemac pour lever ces contraintes.
« Les opérations que nous menons portent sur les questions de qualité, notamment lâexigence dâun certificat de conformité. Et en ce sens, même les productions locales sont soumises à cette exigence », réagit une source autorisée au ministère du Commerce du Cameroun. Lâexigence dâun certificat de conformité pour les produits rentrant sur le territoire camerounais, y compris lâhuile de palme dont le Cameroun importe annuellement 50 000 tonnes dâOlam Palm Gabon, est confirmée par Jacquis Kemleu Tchabgou. Il sâagit du secrétaire général de lâAffiliation des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), dont les membres revendiquent la production de plus de 80% des huiles raffinées et savons de ménage du will pay.
Cependant, ce dernier révèle avoir dâores et déjà entrepris, au nom des membres de lâAsroc, des démarches auprès de lâAgence des normes et de la qualité (ANOR), afin que lâhuile de palme importée soit exemptée du certificat de conformité délivré dans le cadre du Programme dâévaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées en République du Cameroun (Pecae). « Peut-on mieux contrôler une marchandise à 4000 Km, que sur put of dwelling au port de Douala ? Quand lâhuile near au port de Douala, des prélèvements sont effectués sur les cargaisons et analysés en laboratoire, pour sâassurer de la qualité. Cela nous semble plus efficace », soutient-il.
Régime fiscalo-douanier spécial
Sur la quiz de la taxation de lâhuile de palme importée du Gabon, le SG de lâAsroc déclare nâavoir jusquâici pas observé des entraves à lâentrée des produits gabonais sur le marché camerounais. « Nous avons des autorisations du gouvernement camerounais, qui nous permettent dâimporter au droit de douane réduit de 5%. Quand les prerequisites du marché lâexigent, nous demandons souvent au gouvernement la suppression de ce droit de douane », confie-t-il. Ce dernier précise cependant que dans le cadre de la libre circulation en vigueur dans la zone Cemac, le principe applicable est le libre-éexchange, câest-à -dire le démantèlement des barrières douanières entre les Ãtats.
Lâavis de ce responsable de lâAsroc est partagé à la route générale des douanes (DGD) du ministère des Funds, où lâon émet des réserves sur lâeffectivité de la taxation de lâhuile de palme et dâautres produits provenant du Gabon. En effet, expliquent nos sources à la DGD, la douane camerounaise applique le tarif extérieur commun (TEC) de 5, 10, 20 et 30% selon les produits importés hors de la zone Cemac. Mais, pour les produits dont lâorigine est un will pay de la Cemac, la douane applique le tarif préférentiel généralisé (TPG), dont le taux est de 0%, correspondant à une exonération complète, apprend-on.
Cependant, précisent nos sources à la DGD, lorsque lâentreprise exportatrice bénéficie dâun régime fiscalo-douanier spécial, comme celui de la zone franche (statut assorti dâimportants avantages fiscalo-douaniers), elle est considérée comme une entreprise établie sur un territoire fiscal étranger, bien quâétant basée dans la zone Cemac. Au Cameroun, câest par exemple le cas des broyeurs de fèves de cacao tels que Sic cacaos, Neo Enterprise ou encore Atlantic Cocoa, apprend-on de sources douanières. En effet, en raison de leur statut dâentreprises situées en zone franche, et bien quâétant basées au Cameroun, révèle la DGD, ces unités industrielles payent le droit de douane à lâimportation sur leurs produits (beurre de cacao, poudre de cacao, and many others.) vendus sur le marché camerounais, et le droit de sortie pour les exporter.
Au Gabon, les sociétés du groupe Olam sont situées dans la Zone dâinvestissement spéciale (ZIS) de Nkok. « La ZIS de Nkok est régie par le régime dâexonération de la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok, qui incite les investisseurs et les entreprises à investir au Gabon. La ZIS de Nkok correspond, dans le corpus juridique de la Cemac, à une zone franche… », peut-on lire dans un droit de réponse adressé par la Gabon Particular Financial Zone (GSEZ) au média gabonais Info241. Câétait le 4 avril 2024.
Brice R. Mbodiam
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