Suite à la défaite parisienne face à Arsenal mardi, Thierry Henry a regretté que le PSG, depuis le départ de Kylian Mbappé, ne possède plus dans son effectif un joueur capable de faire basculer un match à lui tout seul.
A Londres, Paris a dominé sans faire peur. Sans faire mal, lorsqu’il devait être tueur. Logiquement battus par Arsenal (2-0), les Parisiens ont fait preuve d’une insuffisance criante dans le déséquilibre et la création d’occasions franches, même s’il y a european du mieux en seconde période.
La faute à qui, la faute à quoi? Au manque de prises d’initiative des joueurs sur la pelouse, aux imprécisions solutions? Aux consignes tactiques de Luis Enrique, à son jeu de possession trop passif pour embêter une solide défense anglaise? Pour Thierry Henry, le bât blesse surtout dans l’absence de joueurs capables de faire basculer un match depuis le départ de Kylian Mbappé.
“Oui l’équipe est équilibrée, ils ont eu la possession (65%)… mais c’est à peu près tout. Et ce n’est pas suffisant. Tu n’as plus ce ‘game winner’, (ce joueur qui fait basculer le match) que tu avais auparavant”, déplore celui qui a retrouvé outre-Manche son rôle de advisor pour la chaîne CBS.
“A l’exception de Barcola qui a tenté des choses, on n’a pas vu grand chose”
Sur les deux premiers fits des Parisiens sans Mbappé, le membership de la capitale n’charisma pas réussi à trouver le chemin des filets par l’un des joueurs de son effectif – contre Gérone, l’unique however a été un CSC de Paulo Gazzaniga sur un centre de Nuno Mendes.
“Tu vois qu’il y a une idée, que les joueurs savent quoi faire. Mais quand ils s’approchent de la surface, à l’exception de Barcola qui a tenté des choses, on n’a pas vu grand chose”, peste Henry.
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L’ex-sélectionneur des Bleuets estime tout à fait logique de voir son ancien membership d’Arsenal dominer un PSG restreint par ces manques: “C’est normal qu’en ce moment, Arsenal batte le Paris Saint-Germain à domicile, surtout cette équipe du Paris Saint-Germain. Sans vouloir manquer de respect au Paris Saint-Germain”.
Romain Daveau Journaliste RMC Sport
