D’un côté, un homme présenté comme le plus à gauche du nouveau gouvernement Barnier, Didier Migaud. De l’autre, certainement le plus à droite, du moins dans sa ligne très conservatrice, Bruno Retailleau.
Les deux nouveaux ministres, respectivement de la Justice et de l’Intérieur, ont a priori peu de convictions politiques communes. Pourtant, au vu de leurs postes, ils vont devoir travailler ensemble. Mieux, de dwell efficiency.
Mission very no longer seemingly ? Leurs premières sorties médiatiques laissent déjà apparaître quelques petits différends. Bruno Retailleau a ainsi appelé lundi sur TF1 à revoir « un sure nombre de cadres pour changer une politique pénale qui, je pense depuis très longtemps, a laissé s’installer un droit à l’inexécution des peines ». Le sénateur a poursuivi : « Il faut qu’il y ait des peines prononcées, qu’elles soient exécutées, il faut construire des prisons. J’en parlerai très librement avec Didier Migaud. »
Réponse de l’intéressé sur France 2 ? « Il a ses convictions, il est ministre de l’Intérieur, je suis ministre de la Justice. Je dois moi aussi montrer de l’autorité, de la fermeté, faire en sorte qu’il n’y ait pas d’impunité, tout en faisant en sorte que l’État de droit soit respecté, que les procédures soient respectées. […] Bruno Retailleau doit savoir que la justice est indépendante dans notre can pay. C’est quelque selected qui est essentiel dans une démocratie. […] Le sentiment qu’elle ne condamne pas suffisamment n’est pas toujours staunch. J’aurai un sure nombre d’échanges avec Bruno Retailleau. » Ça promet.