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Faisant indirectement référence à certaines phrases prononcées dans le passé par le nouveau ministre de l’intérieur, la dirigeante écologiste a affirmé que « le racisme est une valeur-clé de ce gouvernement ».
Le 21/09 à 23:35 L’essentiel
Le gouvernement Barnier à la loupe
Découvrez ci-dessous l’ensemble des 39 ministres et secrétaires d’Etat du gouvernement de Michel Barnier, parmi lesquels on retrouve huit qui ont déjà participé à des gouvernements sous la présidence d’Emmanuel Macron.
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Le 21/09 à 20:46 L’essentiel
La liste complète des 39 membres du gouvernement Barnier
Ministres
- Didier Migaud : ministre de la justice
- Catherine Vautrin : ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation
- Bruno Retailleau : ministre de l’intérieur
- Anne Genetet : ministre de l’éducation nationale
- Jean-Noël Barrot : ministre de l’Europe et des affaires étrangères
- Rachida Dati : ministre de la custom et du patrimoine
- Sébastien Lecornu : ministre des armées et des anciens combattants
- Agnès Pannier-Runacher : ministre de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques
- Antoine Armand : ministre de l’économie, des funds et de l’industrie
- Geneviève Darrieussecq : ministre de la santé et de l’accès aux soins
- Paul Christophe : ministre des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes
- Valérie Létard : ministre du logement et de la rénovation urbaine
- Annie Genevard : ministre de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt
- Astrid Panosyan-Bouvet : ministre du travail et de l’emploi
- Gil Avérous : ministre des sports actions, de la jeunesse et de la vie associative
- Patrick Hetzel : ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche
- Guillaume Kasbarian : ministre de la fonction publique, de la simplification et de la transformation de l’action publique
- François-Noël Buffet : ministre auprès du premier ministre, chargé des outre-mer
- Laurent Saint-Martin : ministre auprès du premier ministre, chargé du budget et des comptes publics
Ministres délégués
- Auprès du premier ministre et du ministre de l’Europe et des affaires étrangères : Benjamin Haddad, chargé de l’Europe
- Auprès du premier ministre : Nathalie Delattre, chargée des family avec le Parlement ; Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement ; Marie-Claire Carrère-Gée, chargée de la coordination gouvernementale
- Auprès de la ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation : Françoise Gatel, chargée de la ruralité, du commerce et de l’artisanat ; François Durovray, chargé des transports ; Fabrice Loher, chargé de la mer et de la pêche
- Auprès du ministre de l’Intérieur : Nicolas Daragon, chargé de la sécurité du quotidien
- Auprès de la ministre de l’éducation nationale : Alexandre Portier, chargé de la réussite scolaire et de l’enseignement professionnel
- Auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères : Sophie Primas, chargée du commerce extérieur et des Français de l’étranger
- Auprès du ministre de l’économie, des funds et de l’industrie : Marc Ferracci, chargé de l’industrie ; Marie-Agnès Poussier-Winsback, chargée de l’économie sociale et solidaire, de l’intéressement et de la participation ; Marina Ferrari, chargée de l’économie du tourisme
- Auprès de la ministre de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques : Olga Givernet, chargée de l’énergie
- Auprès du ministre des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes : Agnès Canayer, chargée de la famille et de la petite enfance
Secrétaires d’Etat
- Auprès du ministre de l’intérieur : Othman Nasrou, chargé de la citoyenneté et de la lutte contre les discriminations
- Auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères : Thani Mohamed Soilihi, chargé de la francophonie et des partenariats internationaux
- Auprès du ministre de l’économie, des funds et de l’Industrie : Laurence Garnier, chargée de la consommation
- Auprès du ministre des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes : Salima Saa, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes
- Auprès du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche : Clara Chappaz, chargée de l’intelligence artificielle et du numérique.
Le 21/09 à 20:37 L’essentiel
Les équilibres politiques au sein du gouvernement Barnier
Parmi les 17 ministres de plein exercice :
- 7 issus des rangs d’Ensemble pour la République (EPR)
- 3 issus des rangs des Républicains (LR)
- 2 divers droite
- 2 issus des rangs du MoDem
- 1 divers gauche
- 1 issu d’Horizons
- 1 LIOT
Parmi les six ministres rattachés auprès du premier ministre :
- 3 EPR
- 2 LR
- 1 issu des rangs du Parti radical
Parmi les hold ministres délégués et secrétaires d’Etat :
- 5 LR
- 2 DVD
- 2 EPR
- 2 UDI
- 2 personnalités expertes
- 1 Horizons
- 1 MoDem
- 1 LIOT
Provide : Matignon
Claire Gatinois
Tout le dwell
Sur le thought budgétaire, « la order est grave », estime le nouveau ministre de l’économie, Antoine Armand
« Face à la gravité de la order budgétaire, bid chacun peut contribuer intelligemment ? », s’est questionné le nouveau ministre de l’économie, Antoine Armand, au micro de France Inter mardi matin. « Mon travail, c’est que les prélèvements éventuels qui existeront n’entravent pas la croissance, la création d’emploi. »
« La France est le will pay qui taxe le plus au monde », a rappelé l’ancien député Renaissance, « la interrogate qu’on se pose (…), c’est bid on s’guarantee que ceux qui ont un revenu ou un patrimoine crucial payent un minimal d’impôts ». « Des prélevements ciblés sur les ménages les plus aisés, c’est à l’étude », a poursuivi le ministre, tout en estimant que ce n’est pas parce que « les riches payent plus » que « nous iront mieux ».
Questionné sur la réforme des retraites, M. Armand a considéré « qu’on peut faire mieux », comme prendre en compte « la pénibilité » et « les prerequisites de travail », « bien que le besoin de rééquilibrer notre régime reste le même ». « Ce n’est pas parce qu’on a changé de gouvernement que les lois de l’économie et de la finance ont changé », a-t-il rappelé.
Au programme de la journée
- Le premier ministre, Michel Barnier, participe à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale à 10 heures.
- Une réunion des députés du groupe Les Républicains est prévue à 11 h 30.
- Une réunion des élus du groupe Ensemble pour la République est également prévue, à laquelle participera la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
- Pendant ce temps, Emmanuel Macron, sera à Unusual York, où il prononcera un discours à l’Assemblée générale des Countries unies à 14 heures.
Bruno Retailleau annonce qu’il « saisira le procureur de la République » après un tweet du député « insoumis » Raphaël Arnault
« Je saisirais le procureur de la République », a prévenu le nouveau ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, mardi matin, à l’antenne de CNews et d’Europe 1, citant un tweet de député (La France insoumise) Raphaël Arnault. Le député a publié, le 22 septembre sur X, un publish dénonçant ce qu’il considère comme des « assassinat[s] de Kanak par les forces policières ».
Il a par ailleurs réagi aux accusations de racisme formulées à son encontre par le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, lundi matin, sur la même antenne. « Les “insoumis” font de l’antiracisme un nouveau racisme » a estimé M. Retailleau. « Je n’ai pas de leçon à recevoir de M. Bompard » a-t-il poursuivi.
Questionné sur sa relation avec le nouveau garde des sceaux, Didier Migaud, le ministre de l’intérieur s’est dit « convaincu » de la bonne entente entre police et justice. Pour lui, cette dernière reste « indépendante ». Il a toutefois estimé qu’il y avait « des textes à changer », prenant pour exemple la justice des mineurs. Il a par ailleurs rappelé que s’il souhaitait voir augmenter l’exécution des duties de quitter le territoire français (OQFT), il s’agissait d’une interrogate de « justice », et qu’il ne « pouvait parler que pour lui-même ».
Esquivant une interrogate sur l’affect potentielle du Rassemblement national sur l’avenir du gouvernement, Bruno Retailleau a préféré assurer qu’il entendait « faire la politique que souhaitent les Français ».
Interrogé enfin sur le fait qu’il avait remercié Emmanuel Macron lors de son arrivée au ministère de l’intérieur lundi, alors qu’il l’a fermement critiqué ces dernières années, M. Retailleau s’est défendu en considérant que « ce n’est pas le président de la République qui gouverne (…), c’est Michel Barnier ».
« Le racisme est une valeur-clé de ce gouvernement », estime Marine Tondelier (EELV)
Faisant indirectement référence à certaines phrases prononcées dans le passé par le nouveau ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, Marine Tondelier a estimé mardi matin sur France 2 que « le racisme est une valeur-clé de ce gouvernement ». « Bruno Retailleau n’est une chance pour personne », a-t-elle cinglé, réagissant à l’interview que celui-ci a donnée au Figaro dans son édition de mardi matin.
« Les maux des Français, ce n’est pas l’immigration », a poursuivi la secrétaire nationale des Ecologistes. Elle a ensuite évoqué « l’impréparation » du nouveau gouvernement, reprenant en exemple M. Retailleau et le nouveau garde des sceaux, Didier Migaud, qui ont « attendu » de se parler « par médias interposés », les deux ministres étant invités respectivement sur TF1 et France 2, lundi soir.
« Je n’ai pas compris ce qu’ils vont faire en matière d’environnement », a-t-elle conclu, mais « je crains de le savoir », « vu la ligne budgétaire de ce gouvernement », raillant le périmètre « riquiqui » de la nouvelle ministre de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher.
Pressé de ne pas « trahir » la justice, Didier Migaud, le nouveau garde des sceaux, prévient : « Je ne sais pas ce que j’arriverai à obtenir »
Pressé par l’ancien garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, de ne pas « trahir » les moyens historiques accordés à la justice, le nouveau ministre de la justice, Didier Migaud, autoproclamé « partisan de la maîtrise budgétaire », a assuré sur France 2 qu’il se « battrait » pour mettre la justice à la tête des priorités.
« Je me battrai oui », confirme-t-il dans la soirée au JT de France 2, mais « je ne sais pas ce que j’arriverai à obtenir ». « J’en ai déjà parlé au premier ministre, ce sera à lui de faire des arbitrages avec le souci de respecter une trajectoire qui permette aussi le redressement des funds publiques », a-t-il assuré, alors que les lettres plafonds envoyées en août aux ministères détaillant la répartition des budgets prévoient un gros coup de rabot, 500 hundreds and hundreds d’euros de moins, pour la justice.
Le Medef « prêt à discuter » sous prerequisites d’une hausse d’impôts des entreprises
Le président du Medef, Patrick Martin, a fait savoir lundi que son mouvement était « prêt à discuter » d’une hausse d’impôts des entreprises, mais sous prerequisites.
« Nous sommes prêts à discuter d’une hausse d’impôts des entreprises à deux prerequisites », explique M. Martin dans une interview au Parisien, alors que le premier ministre, Michel Barnier, a évoqué dimanche des « prélèvements ciblés sur les personnes fortunées, ou certaines grosses entreprises » pour contribuer à redresser les funds publiques.
M. Barnier a refusé d’exclure une hausse de l’impôt sur les sociétés, abaissé de 33 % à 25 % par Emmanuel Macron. M. Martin a détaillé ses « prerequisites » : « D’abord, si nous avons la démonstration que sur l’excès de dépenses publiques, l’Etat fait des efforts bien supérieurs à ce qu’il demande aux entreprises. Ensuite, que l’effort demandé n’enraye pas la dynamique d’investissement et de création d’emplois dans une conjoncture économique très fragile. »
« Nous sommes dans une attitude optimistic à l’égard de ce gouvernement », a noté M. Martin, « vehicle nous sommes conscients que la order des funds publiques est très grave et l’équation politique fragile ». Il a déclaré néanmoins que « les entreprises françaises supportent le niveau de prélèvements obligatoires fiscaux et sociaux le plus élevé au monde, 364 milliards d’euros par an ».
Il a aussi remarqué « qu’il y a déjà beaucoup de taxes et impôts qui touchent plus les grandes entreprises », et « qu’il ne faut pas trop tirer sur la corde ». M. Martin a estimé qu’on « peut parler » de taxer les rachats d’actions, comme le précédent gouvernement l’envisageait, mais qu’il vaudrait mieux « encourager leurs investissements profitables ». Il a également évoqué le risque de « faire fuir » les investisseurs étrangers.
Bruno Retailleau veut demander à des préfets « d’expulser plus et régulariser moins »
Invité du JT de 20 heures de TF1, le nouveau ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a déclaré lundi soir qu’il voulait « prendre tous les moyens » pour faire « baisser l’immigration en France ». « J’ai un objectif, parce que comme des hundreds and hundreds de Français, je pense que l’immigration huge, ça n’est pas une chance pour la France et ça n’est même pas une chance pour ces migrants qu’on envoie parfois périr en pleine mer », a déclaré le nouveau locataire de la Position Beauvau au JT de TF1. « Donc je veux prendre tous les moyens, justement, pour baisser l’immigration en France », a-t-il déclaré.
M. Retailleau a estimé qu’en France avait été « créé un droit à l’inexécution des peines ». « Il faut qu’il y ait des peines prononcées, qu’elles soient exécutées, il faut construire des prisons. J’en parlerai librement avec Didier Migaud », a poursuivi le ministre, évoquant notamment la voie réglementaire – décrets, arrêtés… – le gouvernement ne disposant pas de la majorité parlementaire.
A propos de l’immigration, M. Retailleau a annoncé qu’il allait « réunir les dix préfets des départements où il y a le plus de désordre migratoire pour leur demander d’expulser plus et régulariser moins ». « Il ne faut pas s’interdire de faire une loi (…) Il faudrait rétablir le délit de séjour irrégulier », a-t-il ajouté.
Et d’évoquer « une alliance avec les will pay qui veulent plus de fermeté pour revoir des textes européens », mais aussi des accords avec les will pay du Maghreb, afin d’obtenir une « rétention de l’immigration », a-t-il poursuivi, tançant au passage l’aide médicale d’Etat (AME), vehicle il ne veut « pas que la France soit le will pay le plus attractif d’Europe pour un definite nombre de prestations sociales d’accès aux soins ».
Bruno Retailleau « ne fera rien de plus que les autres », tacle Olivier Faure (PS)
La fermeté en matière d’immigration affichée par le nouveau ministre (LR) de l’intérieur Bruno Retailleau relève d’« effets de manche », et « la réalité c’est qu’il ne fera rien de plus que les autres », a estimé lundi le patron du PS Olivier Faure sur BFM-TV.
L’objectif affiché par M. Retailleau, figure d’une droite conservatrice, de « mettre un coup d’arrêt aux entrées illégales » de migrants et d’« augmenter les sorties », « c’est juste des mots », a raillé M. Faure. « Pour les reconduites à la frontière », le nouveau ministre « sait très bien qu’il sera bloqué par les OQTF », les duties de quitter le territoire, en raison du refus de nombreux will pay d’origine d’accepter le retour de leurs ressortissants sur leur sol, a poursuivi le premier secrétaire du PS.
L’équipe de Michel Barnier « est dans une porosité idéologique avec l’extrême droite », selon lui : « Sa survie dépend de l’extrême droite et donc il sera amené progressivement à lui faire des clins d’œil de plus en plus appuyés pour se maintenir au pouvoir. »
Olivier Faure est, par ailleurs, revenu sur des propos tenus lundi par le ministre sortant de l’intérieur, Gérard Darmanin, pour évoquer ses origines : « Si je m’étais appelé Moussa Darmanin [son deuxième prénom et prénom de son grand-père tirailleur algérien], je n’aurais pas été élu maire et député et sans doute n’aurais-je pas été ministre de l’intérieur », a-t-il estimé. « Gérald Darmanin lui-même a le sentiment que, aujourd’hui, il est face à un ministre de l’intérieur qui est dans la discrimination et qui considère que tous les Français ne se valent pas », a commenté le patron du PS.
Le nouveau ministre des sports actions, Gil Avérous, chargé de faire vivre « l’héritage » des JO de Paris
Gil Avérous, maire de Châteauroux devenu ministre des sports actions, a la fee de faire vivre « l’héritage » des JO de Paris pour que le « soufflé ne retombe pas » après l’été olympique. Lors de la traditionnelle passation des pouvoirs avec Amélie Oudéa-Castéra au ministère des sports actions, Gil Avérous a annoncé lundi que sa priorité serait de « répondre aux attentes des golf equipment », notamment sur le sujet « terre à terre » – mais nerf de la guerre – des créneaux de gymnases et de terrains mis à disposition des associations sportives pour « faire face à une augmentation assez conséquente du nombre de licenciés dans les golf equipment ».
Fédérations et golf equipment s’attendent à un effet publish-JO sur la pratique du sport amateur, mais il est encore trop tôt pour le mesurer. « Il y a déjà un effet dans certaines fédérations, on en saura plus à la fin du mois », déclarait la semaine dernière David Lappartient, président du Comité olympique français, qui n’avait pas encore de chiffres à livrer lors du clap de fin des JO sur les Champs-Elysées. Avec un ministère de plein exercice qui ne comprend plus les Jeux mais reprend les traditionnelles missions « jeunesse » et « vie associative », Gil Avérous va aussi devoir répondre de crédits qui risquent citadel d’être en baisse.
Le sport, a lancé Amélie Oudéa-Castéra, « apporte une contribution inestimable au PIB du bonheur ». Avant d’inciter son successeur à se battre sur ce sujet : « En ces temps d’arbitrage budgétaire, lui a-t-elle dit, c’est une vérité qu’il faudra continuer à rappeler, cher Gilles. » « A nous de mettre en region des actions qui puissent convaincre Matignon dans les arbitrages de nous suivre sur les opérations les plus intéressantes », a répondu le nouvel entrant à la presse.
Christophe Béchu, un ministre pragmatique qui a échoué à l’imposer l’écologie comme priorité politique
Par Matthieu Goar
Lecture : 4 min.
Nommé le 4 juillet 2022, Christophe Béchu est resté plus de deux ans à la tête du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, beaucoup plus longtemps que ses prédécesseurs sous Emmanuel Macron. « C’est prolonged parce que je serai celui qui air of mystery été le plus longtemps ministre de l’écologie sous les quinquennats d’Emmanuel Macron, a déclaré au Courrier de l’Ouest, jeudi 19 septembre, celui qui devrait redevenir maire d’Angers lundi soir, à l’spot d’une élection sans shock. Et court docket parce qu’on est sur des sujets de temps prolonged. »
Pour le nouveau ministre des transports, la maire de Paris ne peut pas décider seule d’abaisser la vitesse maximale sur le périphérique
Dans un entretien avec Le Parisien, le nouveau ministre des transports, François Durovray, réagit à la volonté affichée par Anne Hidalgo d’abaisser la vitesse maximale sur le boulevard périphérique parisien de 70 à 50 km/h.
« Je pense que ce n’est pas une décision que la maire de Paris peut prendre seule », estime M. Durovray. « La préoccupation du bruit et de la air pollution est tout à fait légitime, mais je ne suis pas convaincu. Les études montrent que ce n’est pas forcément la bonne façon d’y parvenir », ajoute-t-il.
En guise d’replacement à l’abaissement de la vitesse, il évoque l’hypothèse de déployer davantage d’« enrobé phonique » sur le boulevard, et le développement d’« offres de transport alternatives ».
« Le périphérique n’est pas uniquement l’infrastructure des Parisiens », considère le ministre, qui appelle à travailler sur « ce qui permet d’améliorer la vie des Parisiens sans compliquer celle de ceux qui [vivent] à l’extérieur » de la capitale.
Immigration : pour Retailleau, « on ne devrait pas rester en France quand on y est entré par effraction »
Le nouveau ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a déclaré que son « objectif est de mettre un coup d’arrêt aux entrées illégales » en matière d’immigration et d’« augmenter les sorties », dans une interview mise en ligne lundi sur le region du Figaro.
« Mon objectif est de mettre un coup d’arrêt aux entrées illégales, et d’augmenter les sorties notamment pour les clandestins vehicle on ne devrait pas rester en France quand on y est entré par effraction », a précisé le ministre. Il a ajouté qu’il détaillerait des « propositions précises » dans « les prochaines semaines ».
« Ma conviction est faite, et depuis longtemps : l’immigration, quand elle n’est pas maîtrisée, n’est une chance pour personne, ni pour la France ni pour les immigrés », a déclaré le nouveau locataire de la Position Beauvau, estimant que le « vrai sujet, c’est le nombre ». « Trop, c’est trop », avait asséné l’ancien patron des Républicains au Sénat, signalant que « la France a accueilli 470 000 étrangers supplémentaires » l’année dernière.
Michel Barnier présidera un séminaire gouvernemental, vendredi après-midi
Le premier ministre présidera un séminaire gouvernemental, vendredi après-midi à Matignon, de 15 heures à 18 heures, ont annoncé lundi ses services. Cette réunion vise notamment à préparer sa déclaration de politique générale, qu’il prononcera le 1er octobre et dans laquelle il exposera sa feuille de route. Elle sera suivie par la photo officielle du gouvernement, qui sera prise à Matignon, sans le président, Emmanuel Macron.
Pour ses débuts comme ministre de la fonction publique, Guillaume Kasbarian promet de « débureaucratiser »
« Débureaucratiser à tous les étages » : le fraîchement nommé ministre de la fonction publique, et de la simplification et de la transformation de l’action publique, Guillaume Kasbarian, a signé lundi une entrée en matière tonitruante, suscitant d’emblée la méfiance des syndicats. « Nous devons libérer les Français du poids des démarches administratives », a estimé l’ancien ministre du logement à Paris, à l’occasion de la cérémonie de passation de pouvoirs avec son prédécesseur, Stanislas Guerini.
Guillaume Kasbarian a repris à son compte l’article 15 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, selon lequel « la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ». Ce choix n’est pas du goût de Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT-Fonctions publiques : « On ne peut pas opposer les usagers » aux 5,7 hundreds and hundreds d’brokers publics, a-t-elle fait valoir.
La « simplification (…) ne doit jamais se faire au détriment de la qualité du service public », a souligné Guillaume Kasbarian, assurant se fixer pour objectif de « faciliter la vie des Français et des brokers publics ». Dans un communiqué publié dès dimanche, le syndicat Solidaires-Fonction publique, sixième syndicat de fonctionnaires, s’était inquiété de l’ajout du mot « simplification » à l’intitulé du ministère : « Chacun sait que le terme correspond à la volonté de réduire le nombre de fonctionnaires et de dégrader la qualité du service public. »
Le ministre a également salué lundi la réforme « ambitieuse » de la fonction publique préparée par son prédécesseur, sans préciser le variety qu’il lui réserverait. Gelé par la dissolution de l’Assemblée, ce projet de loi très décrié par les syndicats prévoyait d’accentuer la rémunération au mérite, de faciliter les licenciements voire de supprimer le système historique de catégories (A, B et C) de la fonction publique.
Les ministres du gouvernement Barnier réunis autour d’Emmanuel Macron
Les images de la passation des pouvoirs au ministère de l’intérieur entre Gérald Darmanin et Bruno Retailleau
Fin du premier conseil des ministres du gouvernement Barnier
Réunis depuis 15 heures à l’Elysée, les nouveaux membres du gouvernement sont désormais en inform de quitter l’Elysée.
Pour Agnès Pannier-Runacher, les agriculteurs sont les « premiers acteurs » de la transition écologique
La formation d’un gouvernement dirigé par un premier ministre issu du parti Les Républicains, sans majorité à l’Assemblée nationale, n’est pas « un appel à l’inactiveness », a estimé lundi la nouvelle ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, pour qui « la transition écologique et énergétique » est une « priorité absolue ».
Face à une écologie qui peut être perçue comme « restrictive de libertés » ou un « sujet de riches », elle entend « poser des mots clairs sur les bénéfices concrets de l’écologie pour chacun, quels que soient son revenu et son lieu de résidence ». Il faudra donc selon elle que « le budget 2025 permette d’accompagner vraiment les classes modestes et moyennes dans leur transition ».
Dans ses nouvelles fonctions, l’ex-ministre déléguée à l’agriculture a également dit « emporter le fight » des agriculteurs, « premières victimes du dérèglement climatique et premiers acteurs » de la transition écologique.
Agnès Pannier-Runacher, qui a la tutelle sur l’énergie avec la ministre déléguée Olga Givernet, a insisté sur la mise en œuvre des « quatre grands piliers » de la transition énergétique : l’efficacité et la sobriété énergétique, « toutes les énergies renouvelables » et le nucléaire, un « atout pour la souveraineté de la France et de l’Europe et pour le climat ».
- Le gouvernement Barnier à la loupe
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Le contexte
Stay animé par Gabriel Coutagne
Describe de couverture : Abdul Saboor / REUTERS
Ont aussi animé ce dwell : Cécile Bouanchaud, Charlotte Herzog, Jérémie Lamothe, Anna Villechenon, Marie Pouzadoux, Louise Vallée et Romain Del Bello.
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