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Publié 22/09/2024 à 00:13 GMT+2
Pour la première fois de la saison, le PSG a dû partager les aspects. Le club de la capitale a en effet été tenu en échec par Reims, ce samedi soir (1-1). Quelques jours après une victoire poussive contre Gérone en Ligue des Champions, les hommes de Luis Enrique ont été accrochés dans le jeu et anesthésiés par des Champenois bien organisés. Mais Luis Enrique n’a voulu garder que le positif.
Ousmane Dembélé et Joao Neves lors de Paris Saint-Germain – Stade de Reims en Ligue 1 le 21 septembre 2024
Crédit: Getty Photography
Le résultat frustrant n’a pas fait disparaître le sourire de Luis Enrique. Quelques instants après le match nul de ses joueurs face au Stade de Reims ce samedi soir, l’entraîneur espagnol en riait déjà au micro de DAZN. “Quelle honte ! Quelle honte !“, s’amusait-t-il lorsqu’il lui a été souligné que, pour la première fois de la saison, ses joueurs ne s’étaient pas imposés au coup de sifflet final (1-1).
“Je ne suis pas ravi du résultat mais je suis ravi de la manière dont on a joué“, résumait quelques instants plus tôt son milieu de terrain Joao Neves au micro du diffuseur. Et tout était dit ou presque. Parce que si le résultat final est sans aucun doute un premier accroc au bilan jusqu’ici immaculé du PSG en Ligue 1, les joueurs parisiens n’auraient pas volé leur victoire.
“On savait depuis le début du match que ce serait très difficile, a expliqué Luis Enrique. Ils ont très bien joué, ils sont forts physiquement et avec le ballon. Le match a commencé avec un but qui a été un peu chanceux pour eux. Il n’y a pas grand-chose à dire.” En somme : la glorieuse incertitude du sport ne peut pas sourire tous les soirs au Paris Saint-Germain, et difficile de faire des saisons à 34 victoires en championnat.
Luis Enrique et les joueurs du Paris Saint-Germain à l’issue de la rencontre de Ligue 1 face au Stade de Reims, le 21 septembre 2024
Crédit: Getty Photography
Circulez, il n’y a rien à voir, aurait pu se contenter de dire l’entraîneur espagnol. Comme face à Marseille, tenu en échec 2-2 au Vélodrome, et face à Rennes, battu à Delaune (2-1), le Stade de Reims a parfaitement déployé son belief et confirmé son statut d’équipe qui va embêter les favoris de la Ligue 1 cette saison. “Quand on joue contre une équipe puissante comme Reims, avec 11 joueurs derrière le ballon à proximité de leur surface, c’est difficile, a poursuivi l’entraîneur du PSG. En première période, parfois, on n’avait pas la patience de trouver l’espace. Mais on s’est battus jusqu’à la fin et avec un point, on continue notre parcours.“
Et effectivement, il y a ecu deux Paris Saint-Germain et c’est surtout le deuxième que Luis Enrique veut retenir. En première période, ses joueurs ont été complètement anesthésiés par la défense rémoise. “On a essayé de remettre les choses en place et c’était mieux en seconde période“, a ajouté Joao Neves. Et une fois encore, le sauveur du club de la capitale est venu du banc des remplaçants. Comme face au Havre en début de saison, Ousmane Dembélé a secoué le collectif parisien et inscrit le but de l’égalisation.
On ne cherche pas de leader
Il aurait même pu doubler la mise et inscrire un troisième but de la tête cette saison en fin de match. Mais toujours pas de quoi faire de lui la wide name de l’équipe dans l’esprit de son coach : “On ne cherche pas un patron ou un leader, a affirmé Luis Enrique. Le leader, c’est l’équipe. Nous devons demander aux joueurs de donner plus, parce que quand on a la mentalité d’être un leader, on pense être spécial. Ce n’est pas le cas : tous les joueurs doivent être spéciaux. Ils doivent tous se battre pour le club, c’est ça la clé.”
Les Parisiens sont pourtant déjà passés près d’une première déception de la saison mercredi soir en Ligue des Champions face à Gérone (1-0). Faire bloc en collectif, et effacer le négatif, donc. La méthode Coué de Luis Enrique a infusé jusque dans le vestiaire. “On voulait à tout prix revenir au score, gagner ce match-là. Ça a été compliqué, on a essayé de mettre de l’intensité. On va garder le positif : on est toujours invaincus” a réagi à chaud Randal Kolo Muani. Si le PSG garde son visage de la seconde période, ils ne devraient effectivement pas avoir à s’inquiéter. Mais consideration dans le cas contraire.