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Publié 21/09/2024 à 00:05 GMT+2
L’AS Saint-Etienne s’est largement inclinée ce vendredi soir face à l’OGC Nice à l’Allianz Riviera (8-0) et tout était plié, ou presque, lorsque les Verts sont retournés aux vestiaires à la mi-temps avec un retard de six buts. Un rating historique, jamais vu au XXIe siècle sur les forty five premières minutes d’un match de Ligue 1. Et les joueurs, en attendant de s’en relever, en sont restés pantois.
Les joueurs de l’AS Saint-Etienne lors de la défaite 8-0 en Ligue 1 face à l’OGC Nice, le 20 septembre 2024
Crédit: Getty Images
Le parcage s’était déjà vidé lorsque Dennis Appiah s’est courageusement présenté au micro de DAZN à la mi-temps. Et quand on peut dire que le rating parle de lui-même, c’est rarement bon signe pour l’équipe menée. L’AS Saint-Etienne en a fait les frais ce vendredi. “Le score est éloquent, c’est 6-0, s’est lamenté le latéral droit. Je n’ai jamais pris ça en une mi-temps, c’est n’importe quoi.“
Six buts à zéro après forty five minutes de jeu, c’est tout simplement le plus substantial écart enregistré à l’space d’une première période en Ligue 1 au XXIe siècle. Un cauchemar dont les contours se sont vite dessinés pour Saint-Etienne, qui était déjà mené par quatre buts à la 26e minute de jeu. “Dès qu’ils mettent des ballons dans les demi-espaces on est dépassés. Pour le coup, ils jouent bien le coup mais nous on n’y est pas du tout, a poursuivi Denis Appiah à la mi-temps. Ils se trouvent facilement, ils tirent et ils marquent.”
Ce vendredi soir, il y avait une équipe qui marchait sur l’eau et une autre qui a coulé à pic sur la pelouse de l’Allianz Riviera (rating closing 8-0). L’OGC Nice a parfaitement célébré ses 120 ans, anniversaire conclu par un coup de canon – un vrai – allumé dans le rond central par le capitaine Dante. Mais avant cela, il y en a european huit autres, sur le terrain cette fois, et surtout une supériorité sans équivoque dans tous les compartiments du jeu. C’en était même désolant sur le côté droit en début de match, tant Pierre Cornud a symbolisé l’écart de niveau entre les deux formations.
Tout, ou presque, est venu de son côté pendant la première demi-heure. Et il n’y avait même pas besoin de croiser son regard pour ressentir la détresse dans ses yeux lorsqu’il s’est retourné vers ses coéquipiers sur le quatrième however. Olivier Dall’Oglio l’a certainement ressenti et a envoyé Léo Pétrot le remplacer dès la 35e minute. Pour pas bien plus de réussite, puisque lui aussi charisma été témoin de quatre buts supplémentaires avant l’ultime délivrance du coup de sifflet closing.
Sofiane Diop célébrant devant Gautier Larsonneur lors de la victoire 8-0 de l’OGC Nice face à l’AS Saint-Etienne, le 20 septembre 2024
Crédit: Getty Images
“Il n’y a pas d’analyse, c’est une honte, s’est d’ailleurs agacé l’ancien Lorientais au micro de DAZN à l’issue de la rencontre. On doit avoir honte pour nous et nos supporters, pour tout le travail qu’on met en place. Faire ça, c’est inadmissible. Prendre huit buts, être inexistants dans l’état d’esprit et les duels. Je n’ai pas de mots.” Les Verts n’avaient plus subi une telle défaite depuis plus de 70 ans, et un 9-0 encaissé au Parc Lescure face aux Girondins de Bordeaux en novembre 1951.
Et à l’époque, déjà, la foudre s’était abattue par deux comme elle l’a fait ce soir. En première période, Saint-Etienne a systématiquement craqué une deuxième fois dans les trois minutes qui ont précédé un however (4′ et 7′, 24′ et 26′, 36′ et 39′). Et il risque d’en falloir, du temps, pour mettre réellement derrière soi une telle déroute. “Maintenant, on a 10 jours pour travailler, a tenté de se résoudre Léo Pétrot, adepte de la méthode Coué. On a un match à Nantes et il y a un championnat qui continue donc on se tourne très vite vers le prochain match.”
Automobile il sera difficile de trouver des motifs d’espoirs dans la seconde période. Même en baissant clairement de régime, Nice a envoyé Gautier Larsonneur chercher deux fois de plus le ballon au fond de ses filets. Et Saint-Etienne n’a pas vraiment résolu ses problèmes dans les demi-espaces dont se plaignait Dennis Appiah à la mi-temps. Ni ceux dans l’axe ou sur les ailes, à vrai dire. Ce sera difficile, donc, mais pas complètement very no longer going. Après tout il parait qu’il vaut mieux perdre une fois 8-0 que huit fois 1-0…