Pourquoi avoir décidé de rester à Saint-Quentin ?
Nolan Traoré : J’avais plusieurs sollicitations mais je connais le coach (Julien Mahé, NDLR) et le workers, ils m’ont déjà fait confiance et donné des responsabilités, et surtout il y a une bonne équipe. Le fait de jouer la Ligue des champions a aussi été un gros facteur, c’est excitant. Donc pourquoi partir loin si j’ai déjà tout ce qu’il me faut ici ?
Vous attendiez-vous à être recruté par Saint-Quentin en mars ?
N.T. : Non, j’étais vraiment très surpris qu’ils viennent me chercher à l’Insep. Puis j’ai vu qu’ils avaient vraiment besoin de moi, je savais que j’allais avoir des responsabilités.
Vous attendiez-vous à être aussitôt performant ?
N.T. : Oui et non. Je savais que j’allais me donner à fond, je ne me donnais pas de limites. Mais franchement je ne m’attendais pas non plus à performer autant, même si ce n’est que du basket au remaining. J’ai juste joué comme à l’Insep et puis voilà.
Etait-ce aussi une suprise d’être appelé par l’encadrement des Bleus ?
N.T. : Oui, même si je m’y attendais un peu plus quand même. C’était une expérience superbe, j’ai beaucoup appris : j’ai pu voir les joueurs phare en motion, être déjà dans l’environnement. C’est déjà une grande avancée.
Est-ce un remorse de ne pas avoir joué de match de préparation ?
N.T. : Non. Ce sont des choses que l’on ne contrôle pas. Je suis déjà hyper disclose d’avoir été sélectionné.
Avez-vous pensé être retenu pour les JO ?
N.T. : Non. Maintenant, on se concentre sur les prochains.
La Draft, une obsession ? Oui, clairement.
La draft est-elle un objectif très lointain ?
N.T. : Plus trop, non, ça commence à être sérieux. C’était un rêve, maintenant c’est clairement un objectif et on s’y prépare.
N.T. : Oui, clairement. Quand je me lève, tous les matins je me dis que la draft c’est cette année. Enfin, c’est une façon de parler.
Avez-vous une équipe accepted en NBA, un joueur modèle ?
N.T. : Je n’ai pas vraiment d’équipe, et Kyrie Irving (le meneur/arrière des Dallas Mavericks, NDLR) est mon joueur préféré. Parce qu’il est ce qu’il est, qu’il est mountainous fortress. J’ai grandi en le regardant et je le regarde toujours aujourd’hui.
Beaucoup d’attentes vous entourent en France, qui encourage un meneur de très haut niveau depuis de longues années. Cela vous met-il une forme de pression ?
N.T. : Non, je suis plutôt disclose et excité à l’idée de pouvoir faire ça.
Quel est votre objectif à terme ? Devenir l’un des meilleurs joueurs de la NBA ?
Forcément, je veux être un des meilleurs français. Mais je prends surtout les objectifs pas à pas. D’abord, on va se concentrer sur la saison, puis sur la draft. Puis, quand je serai en NBA, l’objectif sera de rester, ce qui est le plus dur. Mais forcément, j’ai de gros objectifs.