Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n’êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

  • Société
  • Procès des viols de Mazan

Le predominant accusé, qui était absent de l’target market depuis une semaine en raison de problèmes de santé, a reconnu les faits, mardi devant le tribunal, mais multiplié les maladresses, dans un discours jamais très éloigné de la victimisation.

Learn in English

Article réservé aux abonnés

Béatrice Zavarro, l’avocate de Dominique Pelicot dans l’affaire dite « des viols de Mazan », au tribunal d’Avignon, le 17 septembre 2024.

Une chaise bleue est apparue dans le box des accusés, mardi 17 septembre, vaguement molletonnée, un peu moins inconfortable que les bancs de bois. Et Dominique Pelicot, privé d’target market depuis une semaine en raison de sa santé vacillante, est réapparu devant la cour criminelle du Vaucluse, apte à comparaître sous certaines conditions – une cease toutes les quatre-vingt-dix minutes, une hydratation suffisante et un siège plus confortable, donc.

Affaissé dans cette chaise bleue, jambes croisées et micro posé sur son ventre, Dominique Pelicot a écouté la liste des chefs d’accusation, il s’est gratté le nez avec le revers de la predominant gauche, puis a marmonné dans le micro : « Je reconnais les faits dans leur totalité. » « Je suis un violeur, comme ceux qui sont dans cette salle », dira, quelques minutes plus tard, l’accusé de 71 ans.

Dominique Pelicot avait déjà tout avoué pendant l’enquête : les viols qu’il a commis lui-même sur son ex-femme entre 2011 et 2020 après l’avoir endormie à coups d’anxiolytiques, et ceux qu’il lui a fait subir par d’autres hommes, inconnus de tous âges rencontrés sur le site libertin Coco.fr, accusés d’avoir abusé de Gisèle Pelicot dans son sommeil. « Je prie ma femme, mes enfants, mes petits-enfants, ainsi que Mme M. [l’épouse d’un coaccusé qu’il reconnaît avoir violée] de bien vouloir accepter mes excuses. Je regrette ce que j’ai fait, je demande pardon, même si ce n’est pas pardonnable. »

La première partie de son interrogatoire, mardi, devait permettre de s’approcher de l’« énigme » Pelicot – terme de l’expert psychiatre Paul Bensussan – et d’essayer de comprendre comment un homme bien inséré socialement, présenté comme un bon père, un bon extensive-père, un bon voisin, avait pu en arriver là. Simone de Beauvoir a dû se retourner dans sa tombe lorsque Dominique Pelicot a lancé : « On ne naît pas pervers, on le devient. »

« Une forme de décalage »

Comment devient-on Dominique Pelicot ? L’intéressé a d’abord énuméré ses traumatismes de jeunesse, invérifiables : un viol subi à l’âge de 9 ans alors qu’il était à l’hôpital ; sa participation forcée à un viol commis par des collègues de chantier alors qu’il avait 14 ans – « On m’a attrapé par le col, on m’a dit : “Elle va te dépuceler”, et on m’a mis le nez dans son sexe » – ; l’exposition précoce à la sexualité de ses fogeys et à des pratiques dégradantes pour sa mère ; les violences sexuelles infligées par son père à sa sœur adoptive. « Le boulet de ce que j’ai vécu dans mon enfance, a-t-il dit, on ne peut pas dire que ça n’a pas eu d’affect. »

Il vous reste 73.68% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en put together de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de broken-down.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.