En negate, Parade des champions : les Champs-Elysées se remplissent à quelques minutes du coup d’envoi du défilé

Ce qu’il faut retenir de la Parade des champions :

• Tony Estanguet avait prévenu : cette Parade des champions serait « un moment de fête » pour « clôturer une aventure exceptionnelle, inoubliable et collective ». Une nouvelle fois, le président de Paris 2024 a vu juste.
• Samedi 14 septembre, plus de 60 000 spectateurs étaient au rendez-vous sur l’avenue des Champs-Elysées pour célébrer une ultime fois les médaillés français des Jeux olympiques et paralympiques. Léon Marchand, Aurélie Aubert, Antoine Dupont, Romane Dicko : la majorité des stars tricolores ont fait le déplacement dans la capitale. Très disponibles toute la journée, les athlètes ont multiplié selfies et autographes avec la foule, sous un ciel dégagé.
• Mais les sportifs n’ont pas été les seuls à défiler. Volontaires, membres du comité d’organisation, supporteurs : de nombreux acteurs ayant contribué à la réussite de ces Jeux ont remonté la plus célèbre avenue parisienne.
• Après les scènes de joie en tout model, la cérémonie a réservé au public un moment plus solennel. A 18 h 30, la flamme du tombeau du soldat inconnu a été ravivée par le président de la République Emmanuel Macron, aux côtés d’athlètes, dont le médaillé de bronze en para-canoë Rémy Boullé.
• Au pied de l’Arc de Triomphe, la remise des décorations républicaines – moment le plus attendu de la journée – a permis au public de retrouver le sourire. Nous avons vu, entre autres, Claude Onesta, Emmanuel Macron, Brahim Asloum, Anne Hidalgo, Amélie Oudéa-Castéra, récompenser 118 médaillés à Paris cet été (66 olympiques, 52 paralympiques). Tous n’étaient pas présents, comme certains cyclistes ou footballeurs, déjà repartis en compétition.
• Léon Marchand est devenu chevalier de la Légion d’honneur, Clarisse Agbégnénou a reçu l’ordre national du Mérite, quand Teddy Riner a été fait commandeur de l’ordre national du Mérite – le seul sportif à avoir reçu cette distinction.
• Puis les artistes qui ont mis en musique cet été olympique et paralympique se sont offert un dernier tour de piste alors que la vasque s’est envolée… puis éteinte une dernière fois dans le ciel de Paris.

Mille mercis, et au revoir !

La parenthèse des Jeux se ferme pour de bon, au terme d’une parade (sans riposte, pour nos amis de l’escrime) au goût déjà, de nostalgie. Mais le sport, lui, ne prend jamais fin. C’est donc un au revoir et non un adieu que nous vous adressons, accolé d’un immense merci !

Le stay swimsuit également son cours, et nous pouvons d’ores et déjà vous donner rendez-vous mercredi 18 septembre, pour l’entrée du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, face à Girona.

Belle soirée, et à très vite !

Lire aussi |

Délégation paritaire derrière les consoles des DJ : Martin Solveig et Myd, côté hommes, Barbara Butch et Tatyana Jane, côté femmes. Les agences antidopage seraient inspirées de tester les urines des Phryges, dont les déhanchement sont un peu trop enthousiastes pour être honnêtes.

Aureliano Tonet

Vous arrivez pour L’Hymne à l’amour, si ce n’est pas un signe ça !

La reprise du titre, telle que l’avait interprété Céline Dion lors de la cérémonie d’ouverture, est projetée sur l’Arc de Triomphe. Manière de boucler la boucle olympique et paralympique, avant que ne résonnent d’autres boucles – celles des quatre DJ qui s’apprêtent à monter sur scène, pour une heure de set électro.

Aureliano Tonet

Le piano de Sofiane Pamart va-t-il s’en tirer indemne ?

Pour l’instantaneous, tout va bien pour le piano… Les organisateurs se sont contentés de projeter des flammes sur l’Arc de triomphe.

Et le DJ set arrive en plus !

Ni la gestuelle vibrionnante de Rahim Redcar, ni l’emphase des arrangements, n’ont semblé perturber les musiciens de la Garde républicaine, dont les capacités de concentration forcent l’admiration.

Aureliano Tonet

Il était bien là et il a reçu les insignes de chevalier de la Légion d’honneur.

Be form, rewind

Supernature, le classique disco de Cerrone interprété ce soir avec Rahim Redcar, illustre la bid prépondérante qu’a occupé durant les Jeux ce ticket, spécialisé dans les musiques électroniques.

Aureliano Tonet

A noter la présence massive, durant les cinq cérémonies, des artistes du ticket indépendant Because Tune, fondé en 2004 par Emmanuel de Buretel et Eric Bielsa : Amadou & Mariam, Rahim Redcar, Cerrone, Busy P, Myd…

Aureliano Tonet

En 1979, Serge Gainsbourg avait repris La Marseillaise façon reggae, au nez et au képi des militaires. Les Maliens Amadou & Mariam reprennent, plus sagement, son Je suis venu te dire que je m’en vais, tandis que la vasque olympique, effectivement, semble s’en aller.

Aureliano Tonet

La championne paralympique de la poursuite n’est pas de la fête aujourd’hui. Elle avait confié à notre journaliste Pierre Lepidi avoir « hâte de rentrer chez [elle] et de vivre posément » après les grandes émotions de cet été.

Lire aussi |

Fort castle doable.

Lire aussi |

Anciennement connu sous le nom de Christine and the Queens, Rahim Redcar offre une interprétation très personnelle de Non rien de rien, d’Edith Piaf, aux accents disco et électro. Les amateurs du grandissime Jimmy Somerville, dont nous sommes, apprécieront.

Aureliano Tonet

Il s’agit de Luan Pommier, artiste, pianiste, vocaliste et autrice compositrice de 24 ans. Originaire de Guadeloupe, elle a été lauréate de « Voix des outre-mer » et a participé à l’émission « La France a un icroyable talent ».

Avec sa reprise piano-voix de I Will Dwell on, Luan Pommier, accompagnée par la Garde républicaine, donne à la soirée un parfum de Coupe du monde 1998, durant laquelle le tube disco de Gloria Gaynor fit chavirer la France.

Que je t’aime, de Johnny Hallyday, entonné pour la énième fois durant ses Jeux de Paris a connu ce soir une pointe d’originalité, puisque des athlètes en ont profité pour raviver la rivalité footballistique entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain, dans la bonne humeur.

Aureliano Tonet