Un peu plus d’un mois après la disparition du Toulousain Medhi Narjissi sur la plage de Dias Seaside près du Cap de Bonne Espérance, la FFR a annoncé jeudi by strategy of un communiqué que son enquête interne, menée en Afrique du Sud et poursuivie au retour de la délégation en France, était désormais terminée. L’instance a notamment ciblé l’encadrement de l’équipe de France U18.
“La décision d’organiser une séance de récupération dans l’eau sur la plage de Dias Beach a été prise sans considérer la dangerosité du site, en particulier celle liée aux courants d’arrachement, aux vagues et aux rochers“, pointe-t-elle dans un premier temps, tout en s’interrogeant “sur le processus décisionnel ayant conduit à la tenue de cette séance“. “Une fois sur place, les panneaux d’avertissement sur la dangerosité du site n’auraient pas été pris en compte, ce qui apparaît particulièrement critiquable au vu des conséquences dramatiques qui en ont résulté“, ajoute la FFR.
La FFR va solliciter le ministère des Sports actions
En parallèle, la fédération française de rugby sollicitera “le ministère des Sports pour qu’il mette fin, sans préavis, aux affectations auprès de lui, des conseillers techniques sportifs en responsabilité lors de ce déplacement, en raison de la rupture de confiance qui résulte, à ce stade, des faits relatés dans ce rapport, et ce, indépendamment des responsabilités administratives qu’il déciderait de leur imputer et des mesures de sanction qu’il pourrait prendre en conséquence.”
La famille du jeune rugbyman a saisi fin août le parquet d’Agen en vue d’obtenir l’ouverture d’une procédure en “recherche des causes de la disparition“. Au cours d’une conférence de presse, le père de Medhi, Jalil Narjissi, avait fustigé un encadrement “catastrophique“, au sein duquel “aucun adulte n’a réagi” lorsque Medhi a été emporté.