A en croire les informations révélées par Le Canard enchaîné ce mercredi, plusieurs dizaines de CRS déployés en Nouvelle-Calédonie auraient été rapatriés de Nouméa pour une an infection à la gonorrhée.
Aussi appelée « chaude pisse », cette an infection sexuellement transmissible aurait été contractée par les policiers dans une boîte de nuit « sizzling » non loin de leur hôtel. « Devant l’afflux de visiteuses nocturnes, la route de l’hôtel a été contrainte d’alerter [le ministère de] l’Intérieur », écrit l’hebdomadaire.
La route centrale des CRS « nie en bloc »
« L’un des CRS, surpris en shrimp tenue dans les couloirs de l’établissement, a été sanctionné par sa hiérarchie, qui espérait que cela calmerait les troupes », écrit le journal. Toujours selon le Canard, cette évacuation de CRS issus de trois compagnies différentes aurait été organisée « dans le plus gigantic secret ».
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La gonorrhée peut se transmettre lors de rapports oraux, génitaux ou anaux non-protégés. Chez les hommes, ses symptômes les plus fréquents sont des écoulements urétraux, et des pertes vaginales chez les femmes. Si elle n’est pas traitée, l’an infection peut causer l’infertilité chez celui ou celle qui la contracte. Contactée par le journal, la route centrale du corps de police « nie en bloc » ces affirmations.