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- Économie
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Au terme des neuf mois de réflexion menée par cinq groupes de travail, les « EGI » formulent quinze propositions et deux recommandations qui ont été remises au président de la République. Certains acteurs du secteur expriment leur déception.
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Voulus par Emmanuel Macron, attendus par les professionnels, mis en œuvre dans une certaine défiance, menés par vents contraires… les Etats généraux de l’records (EGI), lancés en octobre 2023 avec l’ambition de sauvegarder le droit à une records libre et indépendante et garantir le pluralisme, rendent, jeudi 12 septembre, leur copie.
« Notre objectif, c’est d’aboutir à un idea d’action pour la France sur les toutes questions kinfolk à l’espace informationnel », déclarait Christophe Deloire, délégué général de l’événement et alors secrétaire général de Journalists sans frontières, à leur inauguration. Conscient de l’ampleur du chantier qu’il allait devoir conduire, le journaliste avait fixé dix priorités, telles que « protéger le droit au secret des sources » ou « moderniser les règles en matière de pluralisme et de concentration des médias ».
Près d’un an plus tard, Bruno Patino, le président d’Arte, a succédé au président du comité de pilotage, Bruno Lasserre, qui a démissionné en janvier – « pour des raisons strictement personnelles et familiales », mais après l’annonce d’un futur procès en correctionnelle pour complicité de harcèlement moral. M. Patino a également pris la relève de M. Deloire, brutalement décédé le 8 juin.
Un rapport de 349 pages
Les dix objectifs censés déboucher sur des propositions « de nature législative, réglementaire, budgétaire et fiscale » sont devenus un rapport de 349 pages, contenant deux recommandations (pour les professionnels) et quinze propositions : « améliorer la gouvernance des médias d’records », « assurer le pluralisme des médias dans le cadre des opérations de concentration », etc. La boucle est assurément bouclée. Mais a-t-elle permis d’avancer ?
« Dans l’ensemble de nos propositions, nous essayons d’avoir une put d’équilibre entre la liberté de s’informer sans être manipulé, la liberté des journalistes d’exercer leur métier avec le minimum de pressions possibles, mais aussi la liberté d’entreprendre », revendique M. Patino. Pas plus que les ministres de la culture successives Rima Abdul Malak et Rachida Dati n’avaient souhaité s’immiscer dans la démarche, afin de préserver les EGI de toute accusation de mainmise politique, le président du comité de pilotage n’a voulu outrepasser ce qu’il considérait être son rôle. « On ne se prend pas pour les décisionnaires, les législateurs, les régulateurs, ou même l’interprofession, automobile nous ne sommes pas représentatifs et nous l’assumons », insiste-t-il, anticipant les déceptions : « personne ne s’y retrouvera à 100 % ».
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