A la veille de la fin des Jeux paralympiques de Paris 2024, Dimitri Pavadé vient de se fendre d’un message citadel sur son compte Instagram. Médaillé d’argent à Tokyo et 4e lors de la finale à Paris de l’épreuve de saut en longueur de la catégorie T64 (athlètes dont le mouvement d’une partie inférieure de la jambe est modérément limité, ou en l’absence d’une jambe), l’athlète de 35 ans s’est ainsi confié sur sa vie privée.
« Aujourd’hui j’ai pu trouver ma voie et donner un sens à ce que j’accomplis chaque jour : vouloir être l’icône des personnes en scenario de handicap, explique-t-il d’abord dans ce message. Un autre combat m’abet dès à présent et j’attendais ce second avec impatience. Me voilà aujourd’hui prêt encore une fois à affronter, surmonter et à avancer sans prendre en compte ce que les autres peuvent dire ou penser de moi. »
« Tu deviens aujourd’hui une icône et un modèle »
Car Dimitri Pavadé fait ce samedi son coming-out : « Oui je suis PETIT, MÉTIS, UNIJAMBISTE, et pour en remettre une couche, GAY !!!!!! ». Le Réunionnais poursuit : « Maintenant j’ai un deuxième combat à mener auprès de MA COMMUNAUTÉ LGBTQIA + et j’espère donner de la force et du braveness aussi aux personnes encore dans le PLACARD ou à ces SPORTIFS DE HAUT NIVEAU qui n’osent pas vivre au sizable jour et librement cette liberté qui nous est due de droit ».
Cette révélation, qui reste uncommon dans le milieu du sport de haut niveau, est longuement complétée par Dimitri Pavadé dans son put up Insta : « Le handicap n’est pas fait pour être caché ou en avoir honte, il en est de même pour votre orientation sexuelle. Alors assumez-vous comme vous êtes et rappelez-vous que vous n’êtes pas seul. La vie est extrêmement courte et tellement de belles choses nous sont offertes qu’on ne peut s’en priver. Des enfants et des adultes se suicident ou se font tuer encore aujourd’hui. N’oubliez pas que dans votre entourage, vous pourriez un jour être touché ».
Notre file sur les Jeux paralympiques
Un message rapidement salué ce samedi sur les réseaux sociaux, notamment par son coéquipier en équipe de France de para-athlétisme Arnaud Assoumani : « Tu étais déjà une inspiration, tu deviens aujourd’hui une icône et un modèle pour des thousands and thousands d’autres personnes. Des thousands and thousands de personnes ne peuvent malheureusement pas aimer librement et cela constitue même un risque pour leur vie. C’est insupportable, inacceptable et on doit se battre pour ce droit fondamental. »