C’est le temps de l’apaisement à la Fédération camerounaise de football, à quelques jours de deux matchs importants des Lions indomptables face au Cap-Vert et l’Angola. Après une altercation verbale entre Samuel Eto’o et Marc Brys mardi dernier, les deux hommes se sont retrouvés ce jeudi pour une conférence de presse durant laquelle, ils ont montré être finalement disposé à collaborer ensemble pour le bien du football camerounais.
La rencontre avec les médias, a été marqué par un mea culpa de Samuel Eto’o, loin de la colère qu’il avait affiché deux jours plus tôt à l’occasion de sa première rencontre avec Marc Brys. « Je ne vais pas être long, tout d’abord je commencerai à vous présenter mes excuses parce que lors de notre première malheureuse rencontre, il y a eu beaucoup d’émotions, je préfère le dire comme ça. Nous n’avons plus beaucoup de temps, parce qu’ils doivent tout faire pour gagner le 8…Sachez que vous nous compterez toujours parmi vos amis. Nous serons toujours parmi les dernières personnes à côté de vous parce que nos destins sont liés », a déclaré Samuel Eto’o dès l’entame de son propos.
Eto’o change de ton
Cette sortie de Samuel Eto’o pour le moins étonnante, contraste avec la colère qu’il a piqué mardi au siège de la Fecafoot. Lors de la première réunion de travail qu’il devait avoir avec Marc Brys, l’ancien capitaine des Lions indomptables avait remonté les bretelles à l’entraîneur belge.
« Je suis le président, vous ne faites pas la politique au Cameroun. Il y a une seule personne qui fait la politique au Cameroun, c’est le président Biya. Vous ne décidez pas. Parce que ce que vous faites, Monsieur le sélectionneur, c’est moi qui l’assume, c’est moi le président de la fédération. Dans votre pays, je ne le fais pas. Vous ne me parlez pas comme cela Monsieur le sélectionneur. En tant que footballeur, vous, vous ne pouvez jamais me parler. Donc maintenant, je suis le président donc vous ne me parlez pas comme cela d’accord ? Vous vous asseyez et on travaille. Arrêtez un peu ce bordel, il est temps d’arrêter ce bordel. Ce n’est pas possible. Mais vous pensez que vous êtes dans quel pays monsieur ? Je peux faire ça en Belgique ? Vous pensez que je peux faire cela en Belgique ? », avait fulminé l’ex joueur du FC Barcelone.
L’accalmie naissante rassure les fans de l’équipe nationale à l’approche des deux matchs décisifs et difficiles contre le Cap-Vert et l’Angola en vue de la qualification pour la Coupe du monde 2026.