Dans le cadre du projet « Start-up 237 :100 projets made in Cameroun », l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) organise un atelier de formation des responsables des structures d’incubation depuis 27 mai 2024 à Yaoundé. Cet atelier, qui regroupe 20 responsables opérant dans les structures d’incubation du secteur privé et des universités camerounaises, a pour objectif d’améliorer l’encadrement des entrepreneurs par les incubateurs de l’écosystème camerounais. Plus précisément, la formation, qui s’achève le 30 mai, vise à doter les participants de compétences en planification, en coordination et en suivi de projets, essentielles pour garantir le succès des start-ups qu’ils accompagnent.
Il est aussi question de leur fournir des outils et d’explorer les meilleures pratiques pour les aider à organiser et gérer efficacement ces jeunes entreprises, la structuration adéquate des start-ups étant importante pour leur croissance et leur viabilité à long terme. Un défi majeur pour de nombreuses start-up est l’accès aux ressources financières nécessaires à leur développement. Les responsables d’incubation sont également formés aux différentes sources de financement disponibles et aux stratégies pour les mobiliser efficacement.
Savoir présenter efficacement son projet est essentiel pour convaincre les investisseurs potentiels. La formation vise aussi à permettre aux responsables d’incubation d’acquérir des compétences en communication et en présentation pour maximiser l’impact de leurs pitchs. Ils apprennent donc à concevoir des programmes d’accompagnement adaptés aux besoins spécifiques des start-ups, afin de les aider à surmonter les défis rencontrés lors de leur développement.
Lancé en octobre 2023, le projet « Start-up 237 :100 projets made in Cameroun » est financé à hauteur de 1,3 milliard de FCFA (2 millions d’euros) par le Fonds Équipe France, un nouveau mécanisme d’investissement mis en route par Paris. Il s’agit d’un programme de deux ans qui soutient 100 startups camerounaises : 50 issues du milieu universitaire qui bénéficient d’ores et déjà du statut d’étudiants-entrepreneurs et 50 autres issues du secteur privé. Ces start-ups sont impliquées dans divers secteurs clés tels que l’agriculture, le numérique, le sport et les industries culturelles et créatives (ICC). Mis en œuvre par l’AUF et coordonné par l’ambassade de France, il vise à contribuer à l’amélioration de l’employabilité et l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, en soutenant notamment les jeunes start-ups camerounaises en phase de démarrage dans la création ou la consolidation de leurs entreprises.
Patricia Ngo Ngouem