« Amougou Belinga n’y est pour rien dans l’affaire Martinez Zogo »

L’avocat au barreau du Cameroun explique pourquoi il a accepté de défendre l’homme d’affaires camerounais, patron du groupe l’Anecdote.

De l’avis de Me Charles Tchoungang, avocat au barreau du Cameroun, Amougou Belinga, l’homme d’affaires camerounais et patron du groupe l’Anecdote n’y est pour rien dans l’affaire Martinez Zogo. C’est pour cette raison dit-il qu’il défend en libre conscience ce suspect dans l’affaire de l’assassinat du journaliste ancien chef de chaîne du groupe l’Anecdote.  

« Je plains les magistrats qui vont venir soutenir à la barre cette affaire Martinez Zogo. J’ai accepté de défendre Jean Pierre Amougou Belinga en toute conscience, et en sachant que mon consumer n’y était pour rien », a-t-il soutenu dans l’émission Membership d’Elite de ce dimanche 3 mars 2024, sur la télévision d’Amougou Belinga. Il soutient par ailleurs que ce procès va exposer au grand public La course générale de la Recherche extérieure (DGRE).

« Dans aucun pays au monde, on expose aussi publiquement les providers de renseignements. Mais c’est même de la science-fiction. Vous ne pouvez pas décider d’humilier autant l’Etat du Cameroun parce que vous cherchez des postes », clame-t-il. Difficile de savoir à qui il fait allusion quand il parle de recherche de « poste »

« Deux grosses establishments de notre pays sont et seront les premières victimes de cette affaire. La première c’est la justice (…) La deuxième c’est nos providers de contre-espionnage. Pour moi, c’est de la science-fiction. Laisser qu’on rentre dans le quotidien de nos providers de renseignements c’est d’une gravité à nul autre pareil. Aucun État organisé ne peut accepter cela », explique l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun.

« Dans aucun pays au monde, on expose aussi publiquement les providers de renseignements. Mais c’est même de la science-fiction. Vous ne pouvez pas décider d’humilier autant l’Etat du Cameroun parce que vous cherchez des postes », clame-t-il. Difficile de savoir à qui il fait allusion quand il parle de recherche de « poste ».