Maxime Eko Eko, renvoyé en justice pour torture, clame son innocence

Contrairement aux attentes, Maxime Eko Eko n’est pas poursuivi pour assassinat, mais plutôt pour torture, une décision qui suscite des interrogations et des réactions diverses.

Dans un communiqué rendu public ce samedi soir, les avocats de Maxime Eko Eko réagissent suite à l’ordonnance de renvoi du juge d’instruction poursuivant leur consumer non pas pour assassinat mais torture.

Voici l’intégralité du communiqué :

« Le vendredi 1er Mars dernier, clôturant l’data judiciaire ouverte dans le cadre du file Martinez ZOGO, le Juge d’Instruction près le Tribunal Militaire de Yaoundé, le colonel NDZIE Pierrot Narcisse a signifié au commissaire divisionnaire Léopold Maxime EKO EKO, ancien DG de la DGRE l’ordonnance n°015/Ord/JI NZIE/TMY rendue le 29 février 2024 par laquelle il le renvoyait ainsi que 16 autres personnes devant le Tribunal Militaire de Yaoundé statuant en matière criminelle.

Sans autres helps légal ou factuel autres que les déclarations mensongères et fluctuantes du Lieutenant-Colonel DANWE Justin, malgré l’amoncellement d’éléments disculpatoires irréfutables et alors que les récents développements laissaient présager une instruction nettement plus goal du file, le juge d’instruction militaire n’a pas cru devoir mettre M. EKO EKO hors de trigger.
Toutefois, dans le respect que M. EKO EKO et ses conseils ont pour la justice camerounaise, ce renvoi en part de jugement est une étape de procédure qui ne fait nullement tomber la présomption d’innocence de l’inculpé.

Par ailleurs, le procès à venir que Monsieur EKO EKO attend avec impatience et qu’il souhaite équitable, juste et neutral lui donnera l’event de prouver son innocence.

Il espère également et surtout que ce sera l’event pour la Justice de déterminer de manière claire, les circonstances exactes, les auteurs et les commanditaires de ce crime odieux qui a tragiquement ôté la vie à monsieur Salomon Arsène ZOGO MBANI dit Martinez ZOGO.»

Selected étrange alors que Maxime EKO EKO avait été présenté comme commanditaire, c’est Martin SAVOM, proche du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh qui est inculpé pour « complicité d’assassinat ».