Dans l’affaire très médiatisée de l’assassinat de Martinez Zogo, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Laurent Esso, se retrouve désormais hors de tout soupçon. En effet, l’ordonnance de renvoi publiée vendredi par le juge d’instruction, le colonel Nzie Pierrot Narcisse, qui s’étend sur 20 pages, ne mentionne à aucun moment le nom du ministre. Cette publication vient ainsi contredire les allégations précédentes de certaines parties, dont Reporters sans frontières (RSF), qui avaient suggéré l’implication de Laurent Esso dans cette affaire.
En examinant en détail le document révélé par le juge d’instruction, aucun lien ne relie Laurent Esso à l’assassinat de Martinez Zogo. Ni son nom, ni son implication quelconque n’y sont mentionnés. De même, l’ordre de l’immeuble Ekang, souvent évoqué dans les médias, ne trouve aucun écho dans cette ordonnance de renvoi.
Plus significatif encore, les auditions de Justin Danwe, un des protagonistes de cette affaire, ne font aucune référence au ministre de la Justice. Ces éléments viennent ainsi confirmer l’innocence de Laurent Esso dans cette affaire et contredire les spéculations antérieures.
L’absence totale de la mention du nom de Laurent Esso dans ce document officiel met fin aux rumeurs qui ont circulé autour de sa prétendue implication. Cette publication apporte une clarification cruciale dans une enquête qui a suscité l’intérêt et l’attention du public.
Dans cette atmosphère tendue où les suspicions ont parfois pris le dessus sur les faits, cette ordonnance de renvoi vient rétablir la vérité et permet de recentrer l’attention sur les éléments concrets de l’affaire. Il est essentiel de laisser la justice suivre son cours sans préjugés ni conjectures, afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire tragique.
