L’ONU, l’UE et les pays européens demandent une enquête sur les meurtres de Palestiniens en attente d’aide

Un appel des Nations Unies à une enquête sur un incident controversé qui a fait 117 morts palestiniens et des centaines d’autres blessés dans le nord de Gaza alors qu’ils attendaient la livraison de l’aide alimentaire a reçu vendredi le soutien de l’Union européenne et au moins trois pays européens.

La France, l’Allemagne et l’Italie ont appelé à une enquête après que le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a condamné jeudi le meurtre et les blessures de « civils désespérés ayant un besoin pressing d’aide » et a déclaré qu’une enquête indépendante était nécessaire pour faire la lumière sur l’incident.

Le Hamas affirme que les civils sont morts après que les troupes israéliennes ont ouvert le feu, mais les Forces de défense israéliennes ont déclaré que des personnes ont été piétinées après que la foule s’est précipitée vers les camions d’aide.

Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borell, l’a qualifié de « carnage totalement inacceptable », le président français Emmanuel Macron a déclaré que les civils avaient été « ciblés par les soldats israéliens », tandis que la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a déclaré que l’armée israélienne devait « expliquer pleinement » remark tant de Palestiniens tentaient d’accéder humanitaires pour eux-mêmes et leurs familles ont fini par être tués.

« Les informations en provenance de Gaza me choquent. L’armée israélienne doit expliquer pleinement remark la panique huge et les tirs ont pu se produire », a déclaré Baerbock. « A Gaza, les gens sont plus près de mourir que de vivre. Il faut davantage d’aide humanitaire. Immédiatement. »

Cependant, elle a également appelé à un effort humanitaire majeur pour parvenir à un cessez-le-feu qui permettrait la libération des otages israéliens par le Hamas, la fin des massacres à Gaza et la distribution sûre de l’aide.

Dans un article sur X , le chef mondial des opérations de secours d’urgence de l’ONU, Martin Griffiths, a exprimé sa consternation face à l’incident. « Même après près de cinq mois d’hostilités brutales, Gaza a encore la capacité de nous choquer. Je suis consterné par les informations rapportées sur la mort et les blessures de centaines de personnes lors d’un transfert de fournitures humanitaires à l’ouest de la ville de Gaza aujourd’hui », a-t-il déclaré.

« La vie s’écoule de Gaza à une vitesse terrifiante. »

Au milieu de la querelle diplomatique qui s’intensifie, le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a rapporté sur les réseaux sociaux que l’incident avait contribué à augmenter le nombre de victimes dans les 24 heures précédant vendredi midi, heure locale, à au moins 193 personnes tuées et 920 blessées, portant le nombre complete de victimes tuées depuis le début de la guerre, le 7 octobre, à 30 228 et 71 377 blessés.

Le président américain Joe Biden a déclaré jeudi que ses responsables tentaient d’établir les faits entourant le meurtre de civils en attente d’aide, mais a reconnu que cela compliquerait les négociations en vue d’un cessez-le-feu qu’il espérait voir annoncé dès lundi.

« Concernant les civils tués par les forces militaires israéliennes alors qu’ils attendaient une aide alimentaire à Gaza jeudi, Biden a déclaré : « Nous vérifions cela en ce second. Mais deuxièmement, il existe deux variations concurrentes de ce qui s’est passé. Je n’ai pas encore de réponse. »