Ce matin, une scène tumultueuse s’est déroulée devant l’ambassade du Cameroun à Paris alors que les activistes de la Brigade Anti Sardinards (BAS) ont pris d’assaut les lieux pour revendiquer l’ouverture des inscriptions sur les listes électorales en diaspora. Munis de pancartes et scandant des slogans appelant à l’action, les membres de BAS ont exprimé leur détermination à faire entendre leur voix.
La demande principale de la BAS est claire : permettre aux Camerounais résidant à l’étranger de s’inscrire sur les listes électorales afin de participer activement aux prochaines élections. Selon les activistes, cette mesure est essentielle pour garantir la représentativité démocratique et l’inclusivité du processus électoral.
La mobilisation devant l’ambassade a attiré l’attention des médias et des passants, mettant en lumière les préoccupations de la communauté camerounaise en diaspora quant à leur participation au processus politique de leur pays d’origine. Les membres de la BAS ont exprimé leur frustration face à ce qu’ils considèrent comme une exclusion délibérée des Camerounais de l’étranger du processus démocratique.
Cette action de la BAS intervient dans un contexte de tensions croissantes au Cameroun autour des questions politiques et des droits démocratiques. Alors que le pays se prépare pour des élections à venir, l’appel à l’ouverture des inscriptions sur les listes électorales en diaspora résonne comme une exigence de justice et d’égalité pour tous les citoyens, où qu’ils se trouvent dans le monde.
Pour l’instant, les autorités de l’ambassade du Cameroun à Paris n’ont pas encore réagi à l’occupation par la BAS. Cependant, cette action marque un moment décisif dans la lutte pour les droits politiques des Camerounais à l’étranger et souligne l’importance de leur voix dans le processus démocratique de leur pays.
Alors que la mobilisation se poursuit devant l’ambassade, il est clair que la BAS est déterminée à faire pression pour que les demandes des Camerounais en diaspora soient prises en compte. Cette action marque une étape importante dans la lutte pour la justice et l’inclusion démocratique, non seulement au Cameroun, mais également à travers le monde.
