Le général Yakubu Gowon, ancien chef d’État du Nigeria et l’un des pères fondateurs de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), lance un appel à la levée des sanctions contre les pays au sein de l’institution régionale dirigés par des régimes putschistes. Il invite par ailleurs les présidents actuels, membres de la Cédéao, à sauvegarder l’unité de l’organisation.
À l’approche du sommet extraordinaire de la Cédéao prévu ce 24 février à Abuja, celui qui a gouverné le Nigéria de 1966 à 1975 « lance un appel sincère et solennel, aux 15 dirigeants actuels des États membres de la Cédéao ».
« Je demande à tous les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest d’envisager immédiatement la mise en œuvre des mesures suivantes : levée de toutes les sanctions imposées au Burkina Faso, à la Guinée, au Mali et au Niger ; retrait par le Burkina Faso, le Mali et le Niger de leur avis de quitter la Cédéao ; la participation des 15 chefs d’État de la Cédéao à un sommet pour discuter de l’avenir de la communauté, de la sécurité et de la stabilité régionale », lit-on dans la déclaration du général Yakubu Gowon.
Il est le dernier témoin vivant de la création de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et invite ceux qui en font partie aujourd’hui à ne pas être « des fossoyeurs de cette institution ».
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