Joe Biden qualifie Vladimir Poutine de “fou” et s’en prend à Donald Trump et aux Républicains

Participant à un meeting de collecte de fonds pour sa campagne, en Californie mercredi, le président américain Joe Biden, s’en est pris de façon très sévère, au président russe Vladimir Poutine et également à Donald Trump, l’ex-président américain. Biden a également critiqué les républicains du Congrès

Biden, 81 ans, discutait du changement climatique lors de l’événement à San Francisco, qui s’est tenu au domicile du milliardaire démocrate Gordon Getty, lorsqu’il a fait référence à son homologue russe en utilisant un acronyme pour un terme vulgaire.

« C’est la dernière menace existentielle, c’est le climat », a déclaré le président américain, selon un rapport cité par le New York Post. « Nous avons des gens fous comme Poutine et d’autres, et nous devons toujours nous inquiéter d’un conflit nucléaire, mais la menace existentielle pour l’humanité est le climat », a déclaré Biden.

Biden, qui a carrément imputé la responsabilité à Poutine de la mort la semaine dernière du critique du Kremlin Alexei Navalny, a ensuite critiqué Trump pour avoir affirmé qu’il était politiquement opprimé par le système judiciaire en raison de sa candidature à la Maison Blanche.

«Il se compare à Navalny et dit que parce que notre pays est devenu communiste, il a été persécuté, tout comme Navalny a été persécuté. D’où ça vient ? a déclaré Biden, selon CNN. « Si j’étais ici il y a 10 ou 15 ans et disais tout cela, vous penseriez tous que je devrais m’engager… C’est stupéfiant », a-t-il ajouté.

Le président a également affirmé que de nombreux dirigeants mondiaux lui avaient confié qu’ils ne voulaient plus revoir Trump dans le Bureau Ovale. « Lorsque je sors d’une réunion, un chef d’État trouve un prétexte pour s’approcher et dire : ‘Vous devez gagner.’ Pas parce que je suis si spécial. Vous devez gagner parce que la démocratie est en jeu si l’autre gagne », a déclaré Biden. « Neuf chefs d’État ont fait cela avec moi », a-t-il affirmé.

Biden s’en est également pris aux Républicains du Congrès, dont plusieurs se sont opposés à l’approbation de l’octroi de milliards de dollars d’aide étrangère à l’Ukraine, à Israël et à Taïwan et aux efforts bipartites visant à renforcer la sécurité des frontières, les qualifiant de « pires » que les « vrais racistes » qu’il a servis pendant ses 36 années en tant que sénateur du Delaware.

« Je suis sénateur depuis [1972]. J’ai servi avec de vrais racistes. J’ai servi avec Strom Thurmond. J’ai servi avec tous ces gars qui ont établi de terribles records en course. Mais devinez quoi ? Ces gars sont pires. Ces types ne croient pas aux principes démocratiques fondamentaux », a déclaré le président, faisant référence au défunt sénateur ségrégationniste de Caroline du Sud et aux membres actuels du Parti républicain au Congrès.