Le Programme d’investissement prioritaire récemment publié par le ministère de l’Economie, de la Planification, de l’Aménagement du territoire (Minepat) annonce le démarrage de deux projets de centrales solaires dans le Septentrion. Il s’agit de deux centrales solaires photovoltaïques de 30 MWc chacune avec une capacité de stockage de 25 MWc à construire dans les villes de Ngaoundéré et Garoua. Ces deux chantiers, annoncés depuis 2018, seront financés respectivement à hauteur de 27,4 milliards de Fcfa et 27milliards de Fcfa et devront être achevés avant la fin de l’année en cours.
Les travaux de construction desdites centrales sont développés par des entreprises privées dont le consortium français Générale du solaire-Arborescence Capital à Ngaoundéré (région de l’Adamaoua) et EB Solaire, société constituée au Cameroun par l’italien Enerray pour le chantier de Garoua (Nord). En matière de promotion des énergies renouvelables hors hydroélectricité, ces centrales rejoignent le projet d’électrification de 350 localités par système solaire photovoltaïque, conduit avec le soutien de la Banque of China sous forme d’un prêt d’un montant de 73,95 milliards et exécuté sur le terrain par la firme chinoise Huawei technologies Co Ltd.
Ce projet amorcés 6 ans plus tôt, ces projets refont dans un contexte ou le président de la République dans son adresse à la nation le 31 décembre dernier. A rassuré que « je puis vous assurer que le Gouvernement ne ménage aucun effort pour améliorer la situation dans ces secteurs névralgiques. J’ai prescrit à mes Services de veiller, auprès des administrations concernées, à la célérité tant des procédures administratives, que de la recherche des financements y afférents ».
Ainsi, ces futures centrales font suite aux centrales solaires de Maroua et Guider, construites par Eneo et inaugurées en octobre 2023. Des projets de centrales solaires développés par des entreprises privées et soutenus par le gouvernement. Ces projets d’électrification avec le photovoltaïque dans le Septentrion sont également portés, depuis 2021, par le projet Promotion de l’Utilisation des Energies Renouvelables et des Technologies Energétiques Efficaces dans les Ménages (PUERTEM) en collaboration avec l’Unesco. Les projets de centrales ciblent particulièrement les zones rurales et comportent, outre la construction des mini-centrales solaires, la construction des réseaux de distribution associés et l’installation de systèmes de comptage prépayé.
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Soulignons que, l’État camerounais avait obtenu un prêt d’un montant de 53 milliards de Fcfa de la Banque of China pour financer la première phase du projet d’électrification de 350 localités avec une contribution étatique de 7 milliards de Fcfa. Le reste du financement nécessaire pour la seconde phase a été obtenu grâce à un crédit acheteur contracté auprès de Huawei Technologies avec une allocation budgétaire de 454,446 millions FCFA au titre des fonds de contrepartie. Ce projet devrait permettre au Cameroun de renforcer son taux d’électrification rurale qui est de 25%, sur un taux national d’électrification de 48%.
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