La polémique autour de l’Unrwa ne faiblit pas. L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens est dans la tourmente, depuis qu’elle a annoncé vendredi 26 janvier avoir licencié neuf de ses salariés, accusés par Israël d’avoir participé aux attaques du 7-Octobre. Plusieurs pays, États-Unis en tête, ont annoncé la suspension de leurs financements à cette agence dans l’attente des conclusions d’une enquête. L’affaire a éclaté juste après que la Cour internationale de justice a rendu son avis sur Gaza, stipulant qu’il y existait un risque de génocide et ordonnant que plus d’aide humanitaire puisse accéder à l’enclave assiégée. Johann Soufi, ancien directeur du bureau juridique de l’Unrwa dans la bande de Gaza, fait en tout cas le lien. Entretien.